La Belgique au championnat du monde U17 en France - Toulouse - 16 au 25 juillet 2010

La victoire belge face au Japon aura encore marqué les esprits. De par la manière, de par la maestria affichée par une formation belge qualifiée pour le top 4 du championnat du monde. "La Belgique joue de plus en plus juste", constate Gérard Beurlet, notre consultant sur ce Mondial. Place à présent à la France pour une place en finale.


Gérard Beurlet: 'on joue de plus en plus juste'
"Ce fut une première mi-temps impressionnante, avec un basket de rêve. Et la deuxième mi-temps a été, à peu de choses près, dans le même ordre d'idée. On a repris après la pause aussi sérieusement en défense et avec un jeu aussi organisé en attaque. Daniel Goethals a eu en outre le bon goût de faire tourner son banc pour ne pas user Julie Vanloo et Emma Meesseman. Il a joué avec son banc pour reposer deux de ses cadres, ce qui n'a empêché ni Julie ni Emma de sortir des stats mirobolantes. Julie met 21 pts en 20 minutes pour 17 d'évaluation et Emma s'offre 38 d'évaluation avec 23 pts et 13 rbds en 20 minutes de jeu."

"Mais ce qui fut remarquable dans ce quart de finale, comme dans d'autres matches dans ce Mondial, c'est le formidable jeu d'équipe (avec un 106 d'évaluation !). Toutes les autres parviennent à monter leur niveau de jeu. On connait désormais les apports de Sien Devliegher et Lien Delmulle dans le travail dans l'ombre, efficaces s'il en est car elles ne commettent que très peu d'erreurs. Antonia Delaere et Heleen Adams sont toujours là et confirment tout le bien que l'on peut penser d'elles depuis le début du Mondial. Et désormais, à chaque match, il y a une 'découverte'. Cette fois avec Hatti, elle a fait un super match".

"On attendait le Japon à 3pts. Les Japonaises n'ont réussi qu'un 3/20, la faute aussi à notre défense ! Et la Belgique fait un 8/20 dans le même exercice. Cela démontre aussi que nous pouvons varier notre jeu, une fois à l'intérieur, une fois à l'extérieur, une fois en pénétration. Ce qui rend la tâche de défendre contre nous difficile, ce que le coach japonais a reconnu en conférence de presse. On joue de plus en plus juste. Avec un pourcentage de réussite à 51% au total, et à 40 % à 3pts, c'est un pourcentage exceptionnel. Le Japon a e un peu déçu, mais, je le répète, notre défense y est pour beaucoup. Les Japonaises pratiquent un jeu assez naïf, fait de pénétrations, qui leur a rapporté 28 lancers (pour 21 convertis).

Toutes les meileures équipes sont à présent réunies sur Toulouse et - avec cette victoire - nous avons gagné le respect de tout le monde. On nous respectait en Europe, on nous connaît désormais en dehors des frontières européennes, en Chine, en Australie, au Japon, partout dans le monde !
Rédigé par Christian Detroz le Vendredi 23 Juillet 2010 à 20:33

Irrésistibles face au Japon qu'elle domine 93 à 70 (mi-temps: 52 à 34), les Belges se sont qualifiées pour les demi-finales du championnat du monde U17. Impressionnante de maturité, la Belgique a non seulement maîtrisé son sujet à la perfecion, mais a pu aussi 'en garder sous la pédale', préservant ses cadres pour une demi-finale face au vainqueur de France/Australie.


La Belgique dans le top 4 mondial ! (photos: Ann Dee Lamour)
La Belgique dans le top 4 mondial ! (photos: Ann Dee Lamour)
Avec une tonitruante entrée en matière, la Belgique ne laissait placer aucun doute sur sa détermination et sa volonté de ne pas se laisser surprendre par le Japon après un parcours brillant au premier tour qui valait la première place de son groupe. Un 11 à 0 avait - déjà - mis les points sur les "i" face à des Japonaises en manque de taille certes, mais dont les deux principaux moteurs, Moeko Nagaoka (12pts) et Yuki Miyazawa (21 pts, 12 rbds) étaient muselés par une défense belge intratable et surtout très concentrée.

Quand la défense va, tout va. Les actions offensives étaient à la hausse côté belge où Emma Meesseman se régalait en dominant le trafic aérien. Collectives en diable, les Belges vont creuser l'écart pour se mettre à l'abri très tôt dans la partie: 27-11 à la 10e, 38-21 au quart d'heure et 52 à 34 à la pause. On croyait rêver. Daniel Goethals n'avait peur que d'une chose, que ses filles ne relâchent la pression permettant au Japon qui avait fini, tardivement en première période, à rentrer dans le match. Le coach carolo maintenait tout à la fois la pression sur ces filles pour empêcher tout relachement à la reprise: 70-53 à la demi-heure et permettait à toute son équipe de tourner ayant déjà fait jouer 9 de ses joueuses en première mi-temps. Le Japon en profitait certes pour réduire de moitié un écart qui avait culminé à 25 unités, mais qui ne mettait au grand jamais en danger une équipe belge extrêmement mature et lucide. Il suffisait de resserrer ça et là quelques vis pour maintenir le gouffre qui séparait vendredi belges et japonaises dans ce quart de finale du Mondial. Les cadres pouvaient aussi jouer à l'économie, mais avec un rapport qualité prix hors norme. 23pts pour Julie Vanloo en moins de 21 minutes de jeu et Emma Meesseeman, 23 pts et 13 rbds pour 38 d'évaluation en 20mn et demie de jeu également, toutes deux d'une aisance impressionnante.

Une fois encore, le collectif aura fait merveille avec d'autres joueuses avides de tirer leur épingle du jeu, Heleen Adams en début de match, Antonia Delaere ensuite, Hatti Bende Belobi enfin (15pts, 5/9 à 2pts, 1/1 à 3pts, 2/2 aux lancers, 4 rbds). Chapeau ! Le tout dans un collectif sans faille côté à 106 en évalutation s'offrant 20 assists tout au long d'une partie où jamais la Belgique n'aura été mise en difficulté dans sa concentration, son enthousiasme et l'expression d'un talent qui conduit les Belges d'un Daniel Goethals, ému aux larmes, sur le toit du monde, dans le top 4 du Mondial !

Rédigé par Christian Detroz le Vendredi 23 Juillet 2010 à 19:59

Dernier entraînement ce matin pour les Belges dans le petit Palais des Sports (photos) cette fois, juste en face du 'grand' pour permettre aux équipes de Rodez, dont les Etats-Unis tôt vendredi matin de s'entraîner sur le parquet accueillant la phase finale. Des quarts de finale qui sont visibles sur FIBATV.com alors que pour ceux qui sont en France, ils sont visibles - gratuitement - sur Basketfrance.com, la fédération française, excellente initiative, ayant racheté les droits pour pouvoir diffuser la dernière ligne droite de ce championnat du monde.

La Chine est la première équipe qualifiée pour les demi-finales en battant la Russie 68 à 59. Les Chinoises rencontreront le vainqueur de Etats-Unis/Espagne (15h00).


Rédigé par Christian Detroz le Vendredi 23 Juillet 2010 à 10:23

La Belgique s'apprête à affronter le Japon en quarts de finale du championnat du monde vendredi à 17h30 au Palais des Sports de Toulouse. Les Belges se sont entraînées dans la bonne humeur jeudi lors de la seconde journée de repos de ce Mondial. L'occasion de décompresser avant de se focaliser sur les Japonaises qui son arrivées à midi sur Toulouse en provenance de Rodez.


La bonne humeur des Belges à l'entraînement avant de songer au Japon (photos et video)
La Belgique s'apprête à affronter le Japon en quarts de finale du championnat du monde vendredi à 17h30 au Palais des Sports de Toulouse. Dans un tout autre style par rapport à la Chine ou l'Australie, les Japonaises, 4e d'un groupe A, extrêmement serré, comptent principalement sur deux joueuses, Yuki Miyazawa (19,2 pts, 8,2 rbds) et Moeko Nagaoka (17pts, 7,2 rbds). Ce sont les deux joueuses qui jouent le plus (33mn et 31,8mn) avec Manami Fujioka (28mn) et Naoko Chikahira (1m80 - ailière - 28mn) . La plus grande à 1m85, les Japonaises ne forment peut-être pas une équipe de taille, mais sont très vives.

Rédigé par Christian Detroz le Jeudi 22 Juillet 2010 à 11:28

Le Japon sera l'adversaire des Belges en quarts de finale du championnat du monde U17 vendredi (17h30) au Palais des Sports de Toulouse ! Au programme initial, le premier du groupe B devait jouer à 20h30, mais les organisateurs ont voulu que la France joue le match à 20h30 (face à l'Australie). Les Belges joueront juste avant, à 17h30.


Les quarts de finale

  • 12h30: Chine - Russie

  • 15h00: Espagne - Etats-Unis

  • 17h30: Belgium U17 - Japon

  • 20h30: Australie - France

* Le vainqueur de Chine/Russie contre Espagne/USA en 1/2 finale et donc le vainqueur d'Australie/France contre Belgium U17/Japon dans l'autre demi-finale
Rédigé par Christian Detroz le Jeudi 22 Juillet 2010 à 09:45

Présente au bord du parquet, l'ancienne arbitre internationale Chantal Julien supervise l'arbitrage durant ce Championnat du Monde des moins de 17 ans. Entre 2 rencontres, Basketfeminin.com l'a rencontrée pour retracer sa carrière (toujours en cours!) et son travail de superviseuse pour la FIBA.


Chantal Julien: "Plus il y a de monde, plus on est concentré sur son match!"
  • Comment a commencé votre carrière d'arbitre?
"J'ai commencé après ma carrière de joueuse de haut niveau qui a duré dix ans. A l'issue de cette carrière, j'ai décidé de continuer dans le basket et de me lancer dans l'arbitrage. Je suis vite devenue arbitre de haut niveau. Le fait d'avoir été joueuse de haut niveau m'a aidé."

  • Quel est votre plus grande force en tant qu'arbitre?
"Je connais bien le basket. Le fait d'avoir joué au haut niveau m'a beaucoup aidé pour diriger des matches de haut niveau."

  • Quel sont les types de matches que vous avez arbitrés?
"Trois Championnats du Monde, deux Jeux Olympiques et beaucoup de Jeux Asiatiques. J'ai fait 13 ans de carrière internationale au plus haut niveau."

  • Qu'est ce qui vous a le plus marqué?
"Dans ces événements-là, j'ai eu l'opportunité d'arbitrer des finales. C'est une chance et un plaisir énorme de pouvoir diriger les plus grand matches au niveau mondial."

  • Comment l'arbitre fait pour gérer la pression du public? Comment ça se passe la première fois que l'on arbitre devant un nombreux public?
"C'est impressionnant mais d'un autre coté dans une salle où il n'y a personne c'est très difficile: on entend les dribbles, les gens qui parlent. Quand il y a de la pression, que c'est un match important et que la salle est pleine, on est vraiment concentré dans notre match et le public, on ne l'entend plus. Plus il y a du monde, plus il y a du bruit et plus on est concentré sur le match."

  • Sur ce Championnat du Monde des moins de 17 ans. Est ce que l'on y arbitre différement par rapport à d'autres compétitions?
"Il n'y a pas vraiment de différences. C'est aux arbitres de s'adapter au niveau des joueuses. Je ne vois pas de différences à avoir entre filles et garçons. Par contre ce sont des jeunes: il y a une notion de contrôle et de prévention qui est présente. On doit dire aux joueurs ce qu'il peuvent faire ou pas."

  • Il y a donc davantage de communication avec les joueurs
? "Voilà! En plus nous avons de jeunes arbitres. Ce sont leur premiers Championnats du Monde. A eux de gèrer et contrôler un Championnat du Monde avec des jeunes."

  • Ils viennent du monde entier?
"Tous les continents sont représentés. Entre eux les arbitres doivent s'adapter parce que ce n'est pas toujours pareil au niveau des décisions et des règles. Par exemple les Américains doivent s'adapter aux règles FIBA. Tous les matins on travaille avec la vidéo et on repasse leur match pour voir ce qu'ils ont fait, les erreurs à corriger. On échange et on les aide à prendre les bonnes décisions dans les matches suivants."

  • De votre point de vue, ça se passe bien?
"Oui, très bien! Ils sont très attentifs, très à l'écoute de ce que je leur dit. L'arbitre africaine entre autres. Ce sont ses premiers Championnat du Monde et elle découvre tout: le pays, le basket à ce niveau là. Elle vient du Zimbabwe où il n'y pas de moyens, c'est un pays pauvre. Sur le plan humain et du basket, elle doit apprendre mais elle s'adapte très bien et applique les consignes."

  • Qu'est ce qui vous impressionne le plus au niveau du jeu dans ce tournoi?
"Pour des filles de cet âge, il y a une dimension physique énorme. Les Chinoises sont physiques, les Australiennes possède des gabarits que l'on retrouvera dans quatre, cinq ans sur les Jeux Olympiques et les Championnats du Monde. Les Chinoises ont un jeu très discipliné et impressionnant à voir. "

  • En en dehors du parquet, qu'est ce qui vous impressionne le plus?
"Au niveau de l'organisation les gens sont très gentils, attentifs. J'apprècie l'idée du développement durable, je trouve ça super. Ils s'améliorent de jour en jour, je les félicite là-dessus."

  • Y'a-t-il une limite d'âge dans l'arbitrage international ou français?
"Pour l'international c'est 50 ans et je n'ai pas attendu cette limite pour arrêter (rires). En France il n'y a plus de limite d'âge. J'ai choisi d'arrêter au niveau international quand j'étais au top pour devenir superviseur sur des tournois comme ici. A coté je continue en Ligue Française où je peux être à mon niveau pendant quelques années."
Rédigé par Christophe Crespin le Jeudi 22 Juillet 2010 à 09:45

11 juillet 2010: Espagne / Pays-Bas, 116ème minute, Andres Iniesta envoie l'Espagne au paradis. Pendant ce temps-là en... France, 12 jeunes espagnoles se préparant pour un autre Mondial ont vécu le titre différement. Basketfeminin.com a recolté les impressions de chaque joueuse de la sélection après le succès des footeux. Un succès qui a donné des idées à certaines...


Un titre qui donne des idées aux Espagnoles...
Leyre Carrascosa (4): "Je me suis sentie heureuse et euphorique du résultat de l'équipe. Je suis contente car c'est encore un autre trophée pour l'Espagne."

Elena de Alfredo (5): "Je me suis sentie fière d'être Espagnole. Ils m'ont donné encore plus envie d'entrer dans notre compétition. Je suis celle qui a sauté le plus haut après le succès. Sur le moment, j'étais un peu folle, c'était génial."

Julia Marti (6): "Malgré le fait que je ne sois pas une fan de football. Cela m'a beaucoup fait plaisir parce que c'est un fait historique qui ne s'est jamais produit avant en Espagne"

Imma Zanoguerra (7): "Quand l'Espagne a gagné le mondial et que l'arbitre a sifflé la fin du match, je me suis sentie très fière de faire partie de cette grande nation."

Sarah Rodriguez (8): "J'ai pensé que c'était un signal pour notre Championnat du Monde et depuis, nous écoutons toujours le waka-waka (l'hymne de la Coupe du Monde chanté par Shakira ndlr)."

Teresa Martinez (9): "Bien que je ne sois pas fan de football, j'ai regardé le match avec mes équipières."

Yurena Diaz (10): "J'étais très contente. J'ai pensé qu'au mieux nous aussi nous pourrions le faire pour le Championnat du Monde."

Sandra Martinez (11): "Je me suis sentie fière d'être Espagnole".

Itziar Llobet (12): "Même si j'ai fêté le titre avec mes équipières, j'aurais aimé le fêter à Barcelone avec tout le monde. Je voulais aller tirer des pétards mais ils nous l'ont interdits."

Andrea Vilaro (13): " A la 116ème minute, "Monsieur" Andrès Iniesta a marqué le goal que toute l'Espagne désirait, même Paul le poulpe l'avait dit. Ca a été une énorme joie. on a commencé à crier et à s'embrasser. Quand Casillas a levé la Coupe, on a eu des frissons. On pense que si on arrive à gagner notre Mondial comme eux l'ont faits; ce serait entrer dans l'histoire et un souvenir énorme."

Marlés Balart (14): "Cela m'a beaucoup fait plaisir. Spécialement par ce que je suis fan du Barça et qu'il y avait beaucoup de joueurs de cette équipe dans la sélection."

Silvia Marcelo (15): "Cela m'a beaucoup fait plaisir, j'espère que l'on pourra faire de même."
Rédigé par Christophe Crespin le Jeudi 22 Juillet 2010 à 09:45

Les Belges n'en finissent plus de marquer les esprits dans ce Mondial. Après un début en mode mineur, les jeunes protégées de Daniel Goethals ont fini par se trouver après un revers inattendu face à l'Argentine qui aura eu le mérite de servir de déclic. La victoire contre l'Australie, pleine de maturité et de bon sens, est encore une 'super victoire', selon notre consultant sur ce championnat du monde, Gérard Beurlet.


Gérard Beurlet: 'beaucoup de lucidité'
i"[Bien entendu, c'est une super victoire encore. Avec un très bon coaching, il faut le souligner, qui a su gérer la partie et s'adapter au jeu adverse. Il fallait insister sur le shooting face à une équipe de taille. On l'a fait à bon escient qui plus est. On a su bloquer le jeu intérieur en seconde période qui nous avait posé plus de problème en première mi-temps. Les Australiennes n'ont mis que 5 points dans les 5 dernières minutes. Ce qui répond à notre question en début de Mondial. Le problème n'était pas physique, mais bien mental. C'est dans la tête que quelque chose n'allait pas chez nos filles. Car physiquement, on l'a vu contre la Chine, on le voit contre l'Australie, elles tiennent la distance. Elles ont en outre joué avec beaucoup de lucidité. Ce qui est réjouissant aussi, c'est l'apport du banc. Adams, Delaere, Delmulle, l'apport a été très important.]i"

"J'ai trouvé aussi super l'attitude de Julie Vanloo et Emma Meesseman. Voilà deux filles qui sont en difficulté, la première parce qu'elle ne marque pas en première mi-temps, la seconde parce que c'est difficile face aux grandes Australiennes et de par les fautes. Nos deux pions majeurs sont ainsi bloquées, mais elles restent toutes les deux très bien dans le match, sans s'énerver et font ce qu'elles doivent faire. Julie nous met un trois points qui nous libèrent complètement en fin de match et Emma prend les rebonds et s'imposent dans la raquette en fin de match, elle provoque les fautes. Le fait de rester bien dans le match dans l'adversité, c'est la marque des grandes joueuses ça. Les autres ont suivi et ont beaucoup apporté. C'est vraiment une superbe victoire collective."
Rédigé par Christian Detroz le Mercredi 21 Juillet 2010 à 22:15

L'objectif d'une seule défaite au premier tour est atteint, pas forcément le revers contre l'équipe imaginée (Argentine), mais la Belgique a conquis de haute lutte sa place en quarts de finale en terminant première de son groupe suite à sa victoire sur l'Australie (67 à 61). Outre Lien Delmulle, Heleen Adams aura apporté sa pierre à l'édifice. Solide sur ses jambes et culottée, la jeune Anversoise qui vient de passer 9 saisons à Brasschaat tentera l'aventure en D1 à Willebroek la saison prochaine.


Rédigé par Christian Detroz le Mercredi 21 Juillet 2010 à 22:08

La splendide victoire tout en maturité face à l'Australie 67 à 61 (mi-temps: 31-32) mercredi assure à la Belgique la première place du groupe en vue des quarts de finale face au 4e du groupe A. Les Belges soulignaient la solidarité tant offensive que défensive et les jeunes talents de Daniel Goethals et Daphne Van Dessel ont su trouver aussi des solutions de rechange quand Emma Meesseman et Julie Vanloo sont placés sous étroite surveillance, notamment avec Lien Delmulle adroite au-delà des 6m25. C'est à longue distance qu'est venue la solution.


Rédigé par Christian Detroz le Mercredi 21 Juillet 2010 à 20:24

Mais où s'arrêteront-elles ? La Belgique a surpris l'Australie 67 à 61 mercredi pour son dernier match de poule au Palais des Sports de Toulouse. Brillantes à tout point de vue, les jeunes Belges ont fait front dans l'adversité pour arracher la première place du groupe. Prochain rendez-vous, le quart de finale face au 4e du groupe A vendredi à 20h30 à Toulouse.


La Belgique remporte son bras de fer contre l'Australie !
La Belgique a conquis de haute lutte la première place de son groupe en battant l'Australie 67 à 61 au terme d'un solide bras de fer où il aura fallu contrer le jeu intérieur de Roberts (23pts, 14 rbds) et de Trippett (16pts, 10 rbds), où il aura fallu aussi gérer les fautes d'Emma Meesseman qui souffrait le martyr avec abnégation au milieu des kangourous australiens. Si Julie Vanloo était muselée en première période finissant avec 14pts, d'autres ont pris la relève. Ce fut cette fois Heleen Adams, surtout en première période, avec 12 pts (3/4 à 3pts) à son actif et qui ne tremblait qu'à peine sur la ligne des lancers à 61-64 et 12 secondes de jeu au plus fort du money-time. Ce fut le cas aussi de Lien Delmulle. L'ailière flandrienne de Declercq Stortbeton Waregem (16pts, 6 rbds, 4/6 à 3pts) assurait au-delà des 6m25 ouvrant la voie aux Belges qui devaient trouver une autre solution. Elle vient du shoot à distance avec 37 tentatives à 3pts, dont 12 ont atteint leur cible, souvent dans les meilleurs moments qui soit dans ce bras de fer de haute qualité.
Rédigé par Christian Detroz le Mercredi 21 Juillet 2010 à 17:36

Si la Belgique s'impose face à l'Australie, elle est termine première de son groupe face au 4e du groupe A. Si les Belges s'inclinent, tout dépendra du résultat de Chine / Espagne (20h30). Si la Chine gagne, la Belgique est 3e. Si l'Espagne gagne, la Belgique est 2e. Difficile de faire un pronostic dans l'autre poule où hormis les Etats-Unis, hors concours, Japon, France, Turquie, Russie et Canada peuvent toutes se qualifier.


Rédigé par Christian Detroz le Mercredi 21 Juillet 2010 à 10:42

Emma Meeseman en bonne place dans le top 5 des stats. Daniel Goethals n'insistera jamais assez sur le collectif de son groupe, il l'a rappelé encore à l'issue de la détonnante victoire de ses protégées face à la Chine. Personne ne contestera non plus l'apport de Julie Vanloo et Emma Meesseman. L'intérieure flandrienne de Blue Cats Ieper figure d'ailleurs en bonne place dans le top 5 des stats de ce Mondial après 4 journées.


Emma Meesseman (photo: FIBA.com)
Emma Meesseman (photo: FIBA.com)
  • 4e au points marqués avec 16,5 de moyenne (la Canadienne Nirra Fields est en tête (24,5) devant deux Japonaises: Yuki Miyazawa (22) et Moeko Nagaoka (18,5).

  • 2e aux tirs à 2 pts avec 15 pts de moyenne (la Japonaise Yuki Miyazawa la devance (16), la Canadienne Nirra Fiels fait comme elle (15).

  • 2e au rebond (total) avec 9 par match en moyenne, et 1re au rebond offensif avec 4,5 prises par match, seule la Russe Ksenia Tikhonenko (10) la devance.

  • En tête du classement des bloc-shots, avec 2,5 par match, déjà 10 en tout dans ce Mondial. Elle devance l'Américaine Breanna McKenzie Stewart, 9 (2,25 par match).

On peut y ajouter:

  • Hanne Mestdagh, 4e au rebond défensif, avec 6 prises par match dans ce domaine

  • Sien Devliegher, 3e aux assists avec 4 par match, juste devant Lien Delmulle (3,75). La Chinoise Meng Li (4,75) est en tête. Manami Fujioka, la Japonaise, est 2e (4,25).
Rédigé par Christian Detroz le Mercredi 21 Juillet 2010 à 02:50

Après avoir exprimé le sentiment d'avoir vu les joueuses belges paralysées, se cherchant lors des deux premières rencontres et ayant du mal à appliquer les consignes tactiques, l'expression utilisée à un moment pour refléter cette impression avait été de dire qu'elles semblaient bridées. Daniel Goethals a tenu à réagir après la Chine.


Rédigé par Christian Detroz le Mercredi 21 Juillet 2010 à 02:48

Daniel Goethals et Hanne Mestdagh (en français s'il-vous-plait !) étaient en conférence de presse après le succès belge face à la Chine mardi au Palais des Sports de Toulouse.


La conférence de presse d'après-match
Rédigé par Christian Detroz le Mercredi 21 Juillet 2010 à 02:24
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