Julie Vanloo prête pour saisir sa chance à Mondeville, mais avant il y a la Coupe

Julie Vanloo et ses coéquipières le savent. "Jouer ce Final Four de la Coupe de Belgique, c'est l'occasion de pouvoir réaliser encore quelque chose cette saison. Si on va jusqu'au bout, tout ce qui s'est passé avant sera oublié", explique la jeune meneuse ostendaise qui s'en ira ensuite poser ses valises à Mondeville pour une première expérience à l'étranger. Et il s'en est passé des choses à Declercq Storbeton Waregem. Les Flandriennes espéraient plus d'une saison qui les a vues terminer 3e de la phase classique pour se faire éliminer par Kangoeroes-Boom en demi-finales, après prolongation lors de la deuxième manche. En soit rien de déshonorant, mais c'est la manière qui a fait défaut. Marc Foucart a repris le flambeau de Benny Mertens pour la dernière ligne droite.

"Nous avons eu un mois pour travailler sur cette demi-finale", rajoute encore Julie Vanloo motivée comme jamais de pouvoir quitter Waregem, où elle évolue depuis 4 ans, avec un nouveau trophée. "Nous avons travaillé beaucoup dans les détails, en disputant aussi deux matches contre Spirou Monceau (dont un au Spiroudôme). Bien sûr, cela ne remplace pas des matches de compétition, et ce n'est pas le même rythme, mais d'un autre côté nous pouvions nous concentrer uniquement sur ce rendez-vous en Coupe. Bien sûr, je suis contente que Namur ait été obligé de jouer 3 matches en finale, avec en plus une prolongation, mais n'oubliez pas que d'un autre côté, elles sont maintenant en pleine confiance après avoir décroché le titre."

Difficile de parier en effet sur un facteur de fatigue. La saison n'a pas été très longue, les play-off, avec des matches espacés par une semaine, n'ont pas été très intenses. Si les Namuroises ont été raisonnables dans leur fête de championnes, ce ne sera pas vraiment déterminant samedi dès 18h30 face à Declercq Stortbeton Waregem.

"Ce serait fantastique pour moi aussi de pouvoir quitter Waregem avec une Coupe, une belle façon de dire au revoir", imagine Julie Vanloo qui devra ensuite subir une petite intervention au mollet (varices) le 3 mai. "Je serai au repos maximum 2 semaines, puis ce sera l'équipe nationale et je voudrais pouvoir faire aussi les U20, parce que ce sera ma dernière campagne avec les jeunes. Je dois encore parler avec Mondeville de cela, mais je ne dois les rejoindre que le 15 août, donc je pense que c'est raisonnable."

A la rentrée, en effet, Julie Vanloo entamera sa première saison à l'étranger. "C'est un rêve pour moi. J'ai travaillé très dur pour arriver à pouvoir obtenir une chance à l'étranger et un transfert comme ça", reprend Julie Vanloo. "En plus, j'aime la France, c'est un bon championnat et je pense que c'est le bon moment pour tenter cette expérience. Je n'étais peut-être pas tout à fait prête l'an dernier, mais je le suis à présent. En plus, il était important d'aller dans un club qui puisse me donner une chance de jouer. Mondeville joue avec des jeunes, le coach (Romain L’Hermitte ) est jeune aussi, il est prêt à me donner une chance. A moi de la saisir aussi. Je suis contente de pouvoir évoluer, de me consacrer encore plus au basket et de devenir vraiment professionnelle."