Stéphanie Dubuc: "Essayer de garder notre jeu collectif pendant 40 minutes"
A l'interview, l'arrière de Belfius Namur Capitale exprimait sa déception d'avoir laissé passer la victoire et revenait sur le fil du match: "A deux minutes du terme on mène encore de 6-8 points donc c'était plus que prenable. Ici, c'est une grosse déception car je pense que le match, on devait le gagner (...) A partir du moment où on a pris l'avance c'est chaque fois lorsque l'on construisait nos systèmes de jeu et quand on travaillait de manière collective offensivement sur leur zone d'abord puis sur leur man-to-man où on cherchait des options intérieur-extérieur. A partir du moment où on construisait vraiment nos attaques on trouvait de bonnes options et donc on a pu creuser l'écart. Une fois que l'on a essayé de jouer moins construit, nos shoots ont été forcés, on n'a plus eu cette réussite et elles de leur côté ont commencé à marquer, à jouer très physique et à revenir petit à petit pour finalement passer devant. Je pense que c'est vraiment notre jeu collectif que l'on doit essayer de garder pendant 40 minutes (...) Je pense qu'il faut prendre match après match, c'est très difficile de se projeter vers le futur, il faut penser étape par étape. En Coupe d'Europe on va jouer Tarbes, ce sera très compliqué mais on va y aller pour faire quelque chose et après on verra." a-t-elle analysé.
Stéphanie Dubuc revenait aussi sur la situation actuelle du coaching staff et préfaçait la rencontre de championnat face à Willebroek: "Le staff actuel met tout en oeuvre pour que l'on ne soit pas perturbé par rapport à la situation (coaching staff en stand-by). On connait notre coach actuel et notre assistant-coach qui était là avant donc on travaille dans la continuité de ce qui a été fait. On ne réflechit pas trop à ce niveau-là: les matches s'enchaînent donc on n'a pas trop le temps de penser à ça et on prépare les matches normalement (...) On joue dimanche à Willebroek donc on va essayer de bien récupérer pour bien préparer ce match qui n'est jamais facile là-bas. (...) Willebroek est une équipe qui joue sans complexe, c'est toujours assez compliqué, surtout chez elles. Je pense qu'elle n'auront rien à perdre et donc il faut vraiment préparer ce match très sérieusement et puis seulement après penser à la Coupe d'Europe. Comme je dis: match après match." a-t-elle martelé.
Stéphanie Dubuc revenait aussi sur la situation actuelle du coaching staff et préfaçait la rencontre de championnat face à Willebroek: "Le staff actuel met tout en oeuvre pour que l'on ne soit pas perturbé par rapport à la situation (coaching staff en stand-by). On connait notre coach actuel et notre assistant-coach qui était là avant donc on travaille dans la continuité de ce qui a été fait. On ne réflechit pas trop à ce niveau-là: les matches s'enchaînent donc on n'a pas trop le temps de penser à ça et on prépare les matches normalement (...) On joue dimanche à Willebroek donc on va essayer de bien récupérer pour bien préparer ce match qui n'est jamais facile là-bas. (...) Willebroek est une équipe qui joue sans complexe, c'est toujours assez compliqué, surtout chez elles. Je pense qu'elle n'auront rien à perdre et donc il faut vraiment préparer ce match très sérieusement et puis seulement après penser à la Coupe d'Europe. Comme je dis: match après match." a-t-elle martelé.
Sarah Deneil: "Vraiment différent par rapport à Noginsk"
Après le buzzer, la meneuse de l'équipe Namuroise cherchait les raisons pour lesquelles son équipe a laissé passer la victoire entre ses doigts tout en différenciant les deux revers qu'a subit Namur dans cette saison d'Eurocup: "Je pense qu'on a eu peur de gagner à la fin. On a chipoté alors qu'on avait le match en main. C'est dommage parce que l'on méritait cette victoire et ... je ne sais pas comment l'expliquer (soupir). On a stressé, on a plus joué notre jeu comme avant je pense. (...) On a laissé des shoots, on n'a plus joué en attaque. On s'est focalisé sur la victoire. Je pense qu'on en parlera avec les filles dans le vestiaire mais je ne vois pas pourquoi on a laissé filer ce match alors qu'on l'avait en main. (...) La différence avec le match contre Noginsk? En Russie, on est passé totalement à côté. Il n'y avait pas à discuter: on ne pouvait pas gagner le match parce qu'on n'était pas dedans. Ici c'est vraiment dommage parce que l'on mène, on se dit qu'à une minute de la fin on a le match dans la poche et là on le perd donc on est vraiment déçues. En Russie quand le match a été terminé on se disait "ben oui, on a mal joué donc on pouvait pas le gagner". Alors que là, le match on l'avait vraiment en main, on devait le gagner et c'est ça qui est dommage. On est vraiment décues alors qu'en Russie on a mal joué. (...) Aujourd'hui c'était un match compliqué, c'était un match de Coupe d'Europe donc d'office c'est compliqué. Maintenant, c'était prenable, c'est ça qui est décevant. La Russie et ici, ce sont des matches totalement différents. En Russie, c'était plus avec des grandes à l'intérieur alors qu'ici c'était plus un match pour nous, où on pouvait mettre du rythme. Maintenant leur zone nous a embêté, c'est ça aussi la clé du match: on a eu du mal à se trouver, on n'a pas pu faire nos phases. Je pense aussi que c'est là que l'on a été embêté et que l'on a perdu le match. (...) On a congé demain, ça va nous faire du bien parce depuis dimanche passé on n'a plus eu un jour de congé pour se changer les idées. Là on va toutes se reposer, chez soi. Vendredi on fait deux entrainements et puis dimanche on rattaque avec Willebroek en championnat. En championnat on a le rythme et on est bien et en Coupe d'Europe on a autre chose: il ne faut pas mélanger les deux. (...) Si je pense qu'on n'a plus la possibilité de sortir du groupe en Eurocup? Non, ce n'est pas fini, on va se battre jusqu'au bout. Maintenant c'est vrai que ça devient de plus en plus compliqué: il faudra peut-être gagner de 20 points contre les Russes. Il faut tout gagner, on ne peut plus perdre et c'est aussi une motivation supplémentaire et on ne baisse pas les bras sinon autant arrêter. On va se battre jusqu'au bout et pourquoi pas... L'an passé aussi c'était au dernier moment donc on va se battre jusqu'au bout. Il y aura peut-être un petit miracle... donc voilà." a-t-elle confié.
Quand à la question concernant le coaching staff et la situation de stand-by actuelle, Sarah Deneil expliquait: "Ce n'est pas facile mais maintenant on a confiance en Michel (ndlr: Bechoux). On le suit à 100%, on attend la suite mais il y a un coach: on accepte et on le suit à 100%. Il n'y en a pas une qui est pour, une qui est contre, on est vraiment toutes pour lui (ndlr: Michel Bechoux). Il faut lui faire confiance et c'est ce que l'on fait." a-t-elle précisé.
Quand à la question concernant le coaching staff et la situation de stand-by actuelle, Sarah Deneil expliquait: "Ce n'est pas facile mais maintenant on a confiance en Michel (ndlr: Bechoux). On le suit à 100%, on attend la suite mais il y a un coach: on accepte et on le suit à 100%. Il n'y en a pas une qui est pour, une qui est contre, on est vraiment toutes pour lui (ndlr: Michel Bechoux). Il faut lui faire confiance et c'est ce que l'on fait." a-t-elle précisé.
Michel Bechoux: "Il n'a pas manqué grand-chose"
A la fin du match, le coach Namurois faisait le point sur des éléments qui ont fait partie de cette défaite, une défaite qui amène de la frustration à un groupe qui s'est battu: "C'est clair qu'il n'a pas manqué grand-chose. Maintenant on peut faire une analyse, trouver des excuses, trouver des explications. Ceci n'est pas une excuse mais c'est resté très permissif par rapport à l'agressivité et au comportement de certaines joueuses adverses et ce même vis-à-vis l'arbitrage lui-même... Le fait est que les choses étaient ainsi. A côté de cela, on a eu un manque de réussite dans les paniers. Au niveau des shoots à deux points en première mi-temps, on a un très un très mauvais pourcentage. Au niveau des lancers-francs aussi puisque je pense qu'on est à sept ou huit lancers-francs ratés (ndlr: Namur fait 16/23 aux lancers). En première mi-temps, on n'a pas réussi à canaliser cette équipe qu'on savait très agressive dans le chef de deux, trois joueuses au niveau des un contre un et du shoot à trois points. Ce n'est pas une équipe qui nous convient parce qu'il n'y a pas réellement de joueuses intérieures: ce sont vraiment toutes des joueuses qui savent jouer en périphérie avec du un contre un et des shoots à trois points. Donc par rapport à nos joueuses, ce n'était pas toujours évident. En deuxième mi-temps, on a bien réussi à travailler cela mais ça n'a pas suffi. (...) Par rapport au match en lui même, si aujourd'hui tu arraches cette victoire c'est super bon et super important pour le groupe au niveau moral. Maintenant la manière dont on le perd est très frustrante. Il y a beaucoup de vexation et de regrets parce qu'on avait tout les éléments en main pour y arriver: on était à +6, il me restait mes trois temps-morts et le coach adverse n'en avait plus. Je prends mes temps-morts, on explique des situations et là les options qui sont prises ne nous rapporte rien. (...) Le duel avec le coach adverse? (ndlr: Ceyhun Yildizoglu, coach de l'équipe nationale Turque qui a été aux JO cet été) C'est vrai que c'est un beau défi mais je ne me suis pas trop préoccupé de cela. Ce que je voulais pour le club et le groupe et les supporters c'était ramener cette victoire. Montrer qu'au niveau de la scène Européenne on était capables. Les joueuses se sont battues, elles ont vraiment été jusqu'au bout de ce qu'elle pouvait au niveau des réactions mais ça n'a pas suffi." a-t-il analysé.
Place maintenant au match de Championnat face à Willebroek, une équipe qui a réussi quelques jolis coups cette saison mais avec une situation inchangé, un coaching staff toujours en stand-by: "Elles ont été s'imposer à Waregem, c'est une équipe un petit peu atypique et difficile à manipuler. Il va falloir tirer des enseignement du match d'aujourd'hui puis se reconcentrer très vite sur Willebroek. (...) Je ne m'avance pas et je ne vais pas aller au devant de ce que le comité pense mais je pense que pour le groupe maintenant il faut trouver une solution quel qu'elle soit: un coach extérieur, une situation en interne ou que sais-je mais je pense que pour le groupe il faut qu'il y ait une stabilité afin qu'elles sachent un peu vers quoi on va." a-t-il conclu.
Place maintenant au match de Championnat face à Willebroek, une équipe qui a réussi quelques jolis coups cette saison mais avec une situation inchangé, un coaching staff toujours en stand-by: "Elles ont été s'imposer à Waregem, c'est une équipe un petit peu atypique et difficile à manipuler. Il va falloir tirer des enseignement du match d'aujourd'hui puis se reconcentrer très vite sur Willebroek. (...) Je ne m'avance pas et je ne vais pas aller au devant de ce que le comité pense mais je pense que pour le groupe maintenant il faut trouver une solution quel qu'elle soit: un coach extérieur, une situation en interne ou que sais-je mais je pense que pour le groupe il faut qu'il y ait une stabilité afin qu'elles sachent un peu vers quoi on va." a-t-il conclu.
Shavonte Zellous: "Une meilleure défense dans le quatrième quart"
C'est auréolé d'un titre WNBA avec le Fever d'Indiana que Shavonte Zellous vient de débarquer à Mersin, auteure de 19 points ( 6/15 aux tirs) l'arrière Américaine a expliqué les élements qu'il reste à travailler à son équipe et ce qui a fait la différence pour que celle-ci reparte avec la victoire: "Ca a été un mauvais match pour nous mais on a été capable de s'en sortir avec la victoire. Il y a des chose que l'on doit travailler comme le boxing out ou prendre les rebonds. On les a pris sur la fin du match, on a joué ensemble et l'on a remporté le match. (...) Je ne pense pas qu'il y avait de différences entre les deux équipes. On a joué une meilleure défense dans le quatrième quart-temps, ne pas leur laisser la chance de prendre des rebonds et des shoots ouverts et spécialement Laurence Van Malderen: on savait que c'est une bonne shooteuse à trois points. On a bien travaillé en défense et en attaque, on a joué ensemble. (...) Passer d'une Finale WNBA à ici? (rires) Ca a été un long trajet de venir des USA à ici. Maintenant je vais avoir un peu de repos et me préparer pour le prochain match." a-t-elle conclu.