A force d'avoir multiplié les projets aussi divergents les uns que les autres et lassées des promesses non tenues, plusieurs cadres de notre équipe nationale n'ont plus trouvé la force de venir rejoindre encore une Belgique qui se cherche. En ne sachant pas sur quel pied danser, la Belgique - version basket féminin - se retrouve reléguée au troisième rang des sports mis en avant par le Comité Olympique et Interfédéral belge (COIB) derrière le hockey et désormais le volley, alors qu'il n'y a pas si longtemps, ce basket féminin, porteur de temps d'espoirs, était en pôle pour les JO de Pékin, puis rêvaient encore de ceux de Londres, et même de ceux de Rio en 2016.
La Belgique s'est réveillée avec un amer constat. Tout le temps perdu à tergiverser ne se rattrapera pas en deux coups de cuillère à pots. "Il n'est plus réaliste de déterminer comme objectif les jeux de Rio 2016", concédait Koen Umans, porte-parole de la fédération pour l'équipe nationale, jeudi en conférence de presse à Charleroi. "Il nous faut reconstruire depuis le début, d'abord passer par une phase de stabilité et s'y tenir durant plusieurs années. Une phase de reconstruction est nécessaire.."
La Belgique s'est réveillée avec un amer constat. Tout le temps perdu à tergiverser ne se rattrapera pas en deux coups de cuillère à pots. "Il n'est plus réaliste de déterminer comme objectif les jeux de Rio 2016", concédait Koen Umans, porte-parole de la fédération pour l'équipe nationale, jeudi en conférence de presse à Charleroi. "Il nous faut reconstruire depuis le début, d'abord passer par une phase de stabilité et s'y tenir durant plusieurs années. Une phase de reconstruction est nécessaire.."
L'équipe nationale ne doit pas être une corvée
Daniel Goethals abondait, bien sûr, dans le même sens. "L'équipe nationale a besoin de sérénité et de stabilité. Je ne dis pas que je veux un contrat de dix ans, mais réussir à se qualifier va être très compliqué. Que ce soit en juin ou même si nous devons passer par les qualifications en 2014. Quoiqu'il arrive, il faut redonner le goût de l'équipe nationale à nos joueuses et sortir de là avec une campagne de qualité. Qu'elles puissent faire passer le message, que c'était bien organisé, qu'on a pris du plaisir, que tout a été fait pour nous mettre dans de bonnes conditions. Je veux axer aussi les efforts sur le fait d'intégrer celles qui ont envie, plutôt que de convaincre celles qui ne veulent pas pour raison x ou y. On a besoin d'installer des structures, avec l'objectif de les améliorer au fil des mois. L'équipe nationale doit en principe être d'un niveau supérieur à celui des clubs. Nous allons nous y atteler, sur base ma propre expérience comme joueur, puis coach, pendant 25 ans au sein des équipes nationales. L'équipe nationale ne doit pas être une corvée, mais un honneur, une récompense de tout un travail effectué durant toute l'année en club."
Seeking "grandes" désespérément
Dix-neufs noms ont été présentés jeudi, mais de nombreux points d'interrogations subsitent encore. Daniel Goethals a expliqué qu'il devait encore discuter, après la finale de Coupe de Belgique, avec les deux Namuroises Stéphanie Dubuc et Laurence Van Malderen, qu'un check-up médical devait décider de la participation ou non de Jasmina Rosseel (genou), même chose pour Evelien Callens, que Nele Deyaert devait encore donner une réponse (même si le sélectionneur national se disait optimiste). Comme pour le barrage de Taranto en 2011 avant l'Euro, la sélection définitive risque de se faire naturellement. Aux arrêts d'Ann Wauters, Kathy Wambe, Anke De Mondt, Dana Boonen, sont venus s'ajouter le départ d'Emma Meesseman en WNBA - "l'on doit se féliciter et être fier d'avoir une joueuse belge qui peut toucher du doigt quelque chose de presque inacessible pour un pays comme la Belgique, mais le timing pour moi est archi-mauvais bien sûr" -, le renom de Hind Ben Abdelkader - "qui a pris la même décision que l'an dernier, mais avec qui je n'ai pas eu de discussion, et que mon prédécesseur, Benny Mertens n'a pas eu non plus, je crois", - qui rejoindra les Etats-Unis le 28 juin - ou la blessure d'Antonia Delaere.
Marjorie Carpréaux non retenue
Cette liste de 19 a été tirée d'une première de 25 noms, à rajouter donc Hanne Mestdagh (Colorado State University/USA) "qui ne revient des Etats-Unis que le 18 mai, mais que je considère comme première réserve", Lien Lentacker (Crack Blue Cats Ieper) "mais cela reste très compliqué en raison des obligations professionnelles", Jaleesa Maes (Kangoeroes-Boom) "c'est une joueuse de taille, mais difficile aussi de l'intégrer après restée plusieurs mois sans jouer dans son club", Axelle Bernard et Manon Grezsinki (Point Chaud Sprimont) "que je voudrais aussi épargner et les laisser évoluer dans leur sélection de jeunes pour éviter aussi de faire des dégâts sur le long terme", et Marjorie Carpréaux, non retenue par Daniel Goethals. "J'ai déjà 4 meneuses - Julie Vanloo, Vreny Van Driel, Noémie Mayombo et Inge Meylemans -, je ne vais pas en placer 5 dans ma sélection".
Marjorie Carpréaux non retenue
Cette liste de 19 a été tirée d'une première de 25 noms, à rajouter donc Hanne Mestdagh (Colorado State University/USA) "qui ne revient des Etats-Unis que le 18 mai, mais que je considère comme première réserve", Lien Lentacker (Crack Blue Cats Ieper) "mais cela reste très compliqué en raison des obligations professionnelles", Jaleesa Maes (Kangoeroes-Boom) "c'est une joueuse de taille, mais difficile aussi de l'intégrer après restée plusieurs mois sans jouer dans son club", Axelle Bernard et Manon Grezsinki (Point Chaud Sprimont) "que je voudrais aussi épargner et les laisser évoluer dans leur sélection de jeunes pour éviter aussi de faire des dégâts sur le long terme", et Marjorie Carpréaux, non retenue par Daniel Goethals. "J'ai déjà 4 meneuses - Julie Vanloo, Vreny Van Driel, Noémie Mayombo et Inge Meylemans -, je ne vais pas en placer 5 dans ma sélection".
Quatre matches de préparation
Ellen Schouppe, nouveau teammanager
Les entraînements s'effectueront le matin à Sint-Katelijne-Waver avant un stage en Slovénie avec deux rencontres à la clé face à la Serbie (21 mai) et la Slovénie (22 mai); avec ensuite un déplacement en Israël avec deux confrontations face aux Israëliennes (les 30 et 31 mai). "J'estime que nous aurons une préparation de qualité, avec 4 bons matches. Je n'en ai pas voulu plus non plus pour le plaisir de multiplier les rencontres, il faut que l'on s'entraîne convenablement aussi, c'est important."
En cas de qualifications, la suite de la préparation et les rencontres auront lieu au Lange Munte de Courtrai qui organise les championnats d'Europe de volley, messieurs et dames, en juin avec la Belgique.
En cas de qualifications, la suite de la préparation et les rencontres auront lieu au Lange Munte de Courtrai qui organise les championnats d'Europe de volley, messieurs et dames, en juin avec la Belgique.