Interrogé plusieurs fois, la réponse du Comité Olympique et Interfédéral belge est invariable. Pourquoi parmi tous les projets adoptés dans le cadre du système ABCD, devenu Be Gold aujourd'hui, aucun n'a jamais concerné le basket? Tout simplement parce que la fédération ou les ligues n'ont jamais rentré de projets cohérents. Ce qui paraît surréaliste quand on sait que la course aux budgets est compliquée et qu'il y a là une manne disponible sans que les responsables fédéraux ne soient capables de s'entendre pour mettre sur papier un plan cohérent.
L'occasion se présente à nouveau de pouvoir construire un projet à long terme, pour le bien du basket féminin belge et son avenir. A l'instar de ce que le Grand-Duché du Luxembourg a réussi ces deux dernières années, l'idée est de mettre sur pied une sélection de jeunes joueuses pour disputer l'Eurocoupe FIBA avec en toile de fond bien sûr, l'organisation d'une structure et d'un encadrement compétent pour donner l'occasion à de jeunes talents de progresser, de travailler plus, mieux, et de s'aguerrir par le biais de contatcts internationaux. Le tout dans l'optique des jeux Olympiques de Londres d'abord en 2012, de ceux de 2016 ensuite à Rio de Janeiro et ainsi de suite si affinités oserait-on ajouter plein d'enthousiasme.
Seulement là ou cela coinçait, c'était de mettre ensemble les deux ligues autour de la table et de les faire regarder dans le même sens. Et si s'aimer, c'est regarder ensemble dans la même direction, la VBL et l'AWBB ne doivent pas s'adorer des masses. Car force est de constater qu'aucun projet n'a encore recueilli l'assentiment de l'autre. Et pour parler clairement, l'AWBB bloque systématiquement les idées venues de Flandres. A tort ou à raison ? Il est déjà sûr cependant que notre basket féminin fonctionne à deux vitesses. Ce que personne ne conteste.
L'occasion se présente à nouveau de pouvoir construire un projet à long terme, pour le bien du basket féminin belge et son avenir. A l'instar de ce que le Grand-Duché du Luxembourg a réussi ces deux dernières années, l'idée est de mettre sur pied une sélection de jeunes joueuses pour disputer l'Eurocoupe FIBA avec en toile de fond bien sûr, l'organisation d'une structure et d'un encadrement compétent pour donner l'occasion à de jeunes talents de progresser, de travailler plus, mieux, et de s'aguerrir par le biais de contatcts internationaux. Le tout dans l'optique des jeux Olympiques de Londres d'abord en 2012, de ceux de 2016 ensuite à Rio de Janeiro et ainsi de suite si affinités oserait-on ajouter plein d'enthousiasme.
Seulement là ou cela coinçait, c'était de mettre ensemble les deux ligues autour de la table et de les faire regarder dans le même sens. Et si s'aimer, c'est regarder ensemble dans la même direction, la VBL et l'AWBB ne doivent pas s'adorer des masses. Car force est de constater qu'aucun projet n'a encore recueilli l'assentiment de l'autre. Et pour parler clairement, l'AWBB bloque systématiquement les idées venues de Flandres. A tort ou à raison ? Il est déjà sûr cependant que notre basket féminin fonctionne à deux vitesses. Ce que personne ne conteste.
Une porte de sortie ?
Là où cela devient à présent intéressant, c'est qu'auprès des instances olympiques, il n'est pas obligatoire de présenter un projet commun VBL/AWBB. Tant mieux parce que l'AWBB n'adhère pas au projet de la VBL de mettre sur pied une formation appelée à disputer l'Eurocoupe FIBA. L'un des principaux critères pour voir son projet Be Gold adopté est qu'il soit profitable aux sélections nationales et qu'in fine, il rencontre les objectifs de sport de haut niveau dans la perspective des prochains jeux Olympiques (2012, 2016, etc...).
Ainsi, le projet d'une équipe belge (ou flamande donc en l'occurence) en Eurocoupe FIBA peut rentrer tout à fait dans les cordes de la philosophie Be Gold, a confirmé Gert Van Looy, l'un des responsables des différents projet ABCD, "à condition toutefois que l'approche soit axée sur le haut niveau, que l'encadrement soit à la hauteur, que l'objectif est d'offrir aux jeunes joueuses des entraînements performants qui leur permettent de progresser dans une optique de topsport. Pas question de prendre son sac le matin, d'aller jouer le match en Coupe d'Europe et de revenir le soir pour se donner rendez-vous au prochain match ensuite.". Sous-entendu, l'aventure des jeux de la Francophonie dernièrement à Beyrouth ne rentrerait pas dans les critères de topsport. Aussi amusante ou enrichissante humainement fusse-t-elle, l'épopée libanaise de l'AWBB fut loin d'avoir été préparée convenablement (le groupe n'a eu que trois entraînements collectives et aucune rencontre de préparation) avec au bout du compte une décevante 8e place.
"L'idée des projets Be Gold s'adresse aux fédérations, pas aux clubs bien entendu et toujours dans cette optique de développer et d'assurer l'avenir des équipes nationales. Il ne s'agit pas de soutenir des clubs qui joueraient la Coupe d'Europe, pour reprendre votre exemple, sous-prétexte qu'il y a une ou deux jeunes belges de talent, mais qu'il y a trois étrangères à côté. Cela n'a pas de sens," a encore confié Gert Van Looy.
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Le projet VBL, les idées de l'AWBB, qu'est-ce que le projet Be Gold...
Ainsi, le projet d'une équipe belge (ou flamande donc en l'occurence) en Eurocoupe FIBA peut rentrer tout à fait dans les cordes de la philosophie Be Gold, a confirmé Gert Van Looy, l'un des responsables des différents projet ABCD, "à condition toutefois que l'approche soit axée sur le haut niveau, que l'encadrement soit à la hauteur, que l'objectif est d'offrir aux jeunes joueuses des entraînements performants qui leur permettent de progresser dans une optique de topsport. Pas question de prendre son sac le matin, d'aller jouer le match en Coupe d'Europe et de revenir le soir pour se donner rendez-vous au prochain match ensuite.". Sous-entendu, l'aventure des jeux de la Francophonie dernièrement à Beyrouth ne rentrerait pas dans les critères de topsport. Aussi amusante ou enrichissante humainement fusse-t-elle, l'épopée libanaise de l'AWBB fut loin d'avoir été préparée convenablement (le groupe n'a eu que trois entraînements collectives et aucune rencontre de préparation) avec au bout du compte une décevante 8e place.
"L'idée des projets Be Gold s'adresse aux fédérations, pas aux clubs bien entendu et toujours dans cette optique de développer et d'assurer l'avenir des équipes nationales. Il ne s'agit pas de soutenir des clubs qui joueraient la Coupe d'Europe, pour reprendre votre exemple, sous-prétexte qu'il y a une ou deux jeunes belges de talent, mais qu'il y a trois étrangères à côté. Cela n'a pas de sens," a encore confié Gert Van Looy.
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