Les "festivités" ont débuté le 1er avril par une série de tests physiques pour une partie des joueuses invitées. Toutes recevront un programme individuel de préparation, "dès leur sortie en compétition avec leur club", a expliqué Daniel Goethals. "C'est pour ça que je commencerai le 10 mai. Cela peut paraître tard, mais mon expérience me fait prendre conscience que débuter une campagne avec l'équipe nationale dès le lendemain d'une finale de Coupe ou de championnat, cela pose problème. Que l'on ait perdu ou que l'on ait gagné. J'ai connu les deux. S'il n'y a pas un sas de décompression entre les deux moments, on n'arrive pas en sélection avec toutes les frites dans son cornet. Mais il est impensable aussi de laisser les filles qui ont terminé tôt sans rien. Kim Mestdagh, par exemple, a déjà terminé en Espagne la semaine dernière. Elle a un programme de 9 semaines. D'autres termineront la semaine prochaine, d'autres encore le 1er mai."
Daniel Goethals veut utiliser son expérience de joueur et son passé en équipe nationale pour organiser sa campagne. "L'idée est de voir arriver les joueuses le 10 mai dans un état de forme physique similaire pour que nous puissions efficacement travailler tour de suite. De même, je ne vais pas imposer des longues journées aux joueuses. Le choix de Sint-Katelijne-Waver est assez central, c'es bien. Les joueuses arriveront le matin. Pour celles qui veulent, un petit déjeuner est possible. L'ensemble de la séance durera 3 heures, découpée en physique, basket et en séances individuelles qui consistera en du travail spécifique pour l'une, de physique pour une autre, de kiné pour une troisième, etc... Puis, un buffet restauration est prévu, et c'est retour chez soi pour chacune, afin de ménager du temps pour sa famille, ses examens, son travail. Du temps pour soi. Pour celles qui jouent à l'étranger par exemple, rentrer en Belgique et passer son temps à l'hôtel, ce n'est pas gai. Je veux préserver la qualité du travail et l'ambiance, plutôt que la quantité et éviter une surcharge, surtout mentale."
Daniel Goethals veut utiliser son expérience de joueur et son passé en équipe nationale pour organiser sa campagne. "L'idée est de voir arriver les joueuses le 10 mai dans un état de forme physique similaire pour que nous puissions efficacement travailler tour de suite. De même, je ne vais pas imposer des longues journées aux joueuses. Le choix de Sint-Katelijne-Waver est assez central, c'es bien. Les joueuses arriveront le matin. Pour celles qui veulent, un petit déjeuner est possible. L'ensemble de la séance durera 3 heures, découpée en physique, basket et en séances individuelles qui consistera en du travail spécifique pour l'une, de physique pour une autre, de kiné pour une troisième, etc... Puis, un buffet restauration est prévu, et c'est retour chez soi pour chacune, afin de ménager du temps pour sa famille, ses examens, son travail. Du temps pour soi. Pour celles qui jouent à l'étranger par exemple, rentrer en Belgique et passer son temps à l'hôtel, ce n'est pas gai. Je veux préserver la qualité du travail et l'ambiance, plutôt que la quantité et éviter une surcharge, surtout mentale."
Un plan de carrière et un meilleur suivi après les catégories de jeunes
"J'ai besoin de filles qui ont envie et qui sont disponibles pour l'équipe nationale. Et, pour le moyen terme, nous avons besoin de filles qui peuvent titiller le basket européen. La valeur de notre championnat monte. Les filles s'entraînent un peu plus, il y a quelques étrangères qui ajoutent une plus-value à la compétition, je pense à Janelle Bekkering à KaBo, Melissa Dennett, que l'on connaissait et Maja Vucurovic à Waregem, même les deux étrangères de Ypres, ce sont deux gabarits costauds à l'intérieur".
La problématique du basket féminin belge est connue, elle a été soulignée par Benny Mertens, par d'autres de ses prédécesseurs aussi, les jeunes générations peuvent briller en sélections chez les jeunes. Mais une fois entrée chez les seniors, cela se complique. Encourager les contacts internationaux est primordial, mais la nécessité d'une vision globale, à long terme, se fait cruellement sentir.
"Il faut que les filles aient un plan de carrière, embraie à son tour Daniel Goethals, "et qu'elles puissent avoir la possibilité, et l'envie, de passer un cap. A l'étranger. L'exemple idéal est bien entendu Emma Meesseman. Elle sait qu'elle va rester deux ans à Villeneuve, puis rejoindra le Spartak avec en poche un diplôme de licenciée en éducation physique, ce n'est pas rien comme diplôme. Cela veut dire que c'est possible de combiner les deux. Et je suis persuadé que c'est possible pour d'autres aussi. Mais il faut un suivi. Combien avons nous de joueuses réellement professionnelles en Belgique ? Je n'encourage pas une fuite en avant loin de là, mais il faut trouver des solutions pour se confronter avec le niveau européen et être capable de rivaliser bien sûr. Il faut aussi trouver des solutions pour nos filles entre 18 et 23 ans. C'est problématique en Belgique."
La problématique du basket féminin belge est connue, elle a été soulignée par Benny Mertens, par d'autres de ses prédécesseurs aussi, les jeunes générations peuvent briller en sélections chez les jeunes. Mais une fois entrée chez les seniors, cela se complique. Encourager les contacts internationaux est primordial, mais la nécessité d'une vision globale, à long terme, se fait cruellement sentir.
"Il faut que les filles aient un plan de carrière, embraie à son tour Daniel Goethals, "et qu'elles puissent avoir la possibilité, et l'envie, de passer un cap. A l'étranger. L'exemple idéal est bien entendu Emma Meesseman. Elle sait qu'elle va rester deux ans à Villeneuve, puis rejoindra le Spartak avec en poche un diplôme de licenciée en éducation physique, ce n'est pas rien comme diplôme. Cela veut dire que c'est possible de combiner les deux. Et je suis persuadé que c'est possible pour d'autres aussi. Mais il faut un suivi. Combien avons nous de joueuses réellement professionnelles en Belgique ? Je n'encourage pas une fuite en avant loin de là, mais il faut trouver des solutions pour se confronter avec le niveau européen et être capable de rivaliser bien sûr. Il faut aussi trouver des solutions pour nos filles entre 18 et 23 ans. C'est problématique en Belgique."