Prévue mardi, puis reportée en raison de l'encombrement du rôle, l'audience devant le tribunal des référés de Bruxelles s'est tenue ce mercredi. Belfius Namur Capitale et l'AWBB - qui soutient son club affilié et tient au respect de ses décisions - ont demandé en urgence que les play-off soient suspendus tant qu'une décision définitive dans le dossier des forfaits infligés au club namurois n'a pas été rendue par la fédération. La juge rendra son ordonnance vendredi.
Pour rappel, le dossier, au niveau de la fédération, en est au stade de la Cassation. Le club namurois, et l'AWBB, conteste le rejet de l'appel du club namurois pour vice de forme, le recours a été, selon la Chambre d'appel, introduit trop tard. "Faux", explique Jean-Pierre Delchef, "car une décision du Conseil d'administration autorise le début du délai de l'appel (de 24h car le dossier a été considéré comme urgent) à dater du jour de la réception de la traduction en français de la décision du Conseil de displicine.", celle-ci s'est tenue le 14 octobre et la décision publiée sur le site en français le ...19 décembre et transmise le 21 à Namur. L'appel namurois date du 22 décembre. Le rappel des faits
Pour rappel, le dossier, au niveau de la fédération, en est au stade de la Cassation. Le club namurois, et l'AWBB, conteste le rejet de l'appel du club namurois pour vice de forme, le recours a été, selon la Chambre d'appel, introduit trop tard. "Faux", explique Jean-Pierre Delchef, "car une décision du Conseil d'administration autorise le début du délai de l'appel (de 24h car le dossier a été considéré comme urgent) à dater du jour de la réception de la traduction en français de la décision du Conseil de displicine.", celle-ci s'est tenue le 14 octobre et la décision publiée sur le site en français le ...19 décembre et transmise le 21 à Namur. L'appel namurois date du 22 décembre. Le rappel des faits
En appel le 18 février dernier, le dossier n'a donc pas été traité sur le fond. Et Namur s'est pourvu en cassation la semaine dernière, le 12 mars. La Chambre de cassation a 21 jours pour rendre son verdict. Mais entre-temps, les play-off ont débuté, avec la première manche des quarts de finale qui s'est disputée ce week-end.
Sur le fond précisément, Jean-Pierre Delchef rappelle qu'en assemblée générale, l'AWBB a adopté, il y a 4 ans, des réglements qui autorisent l'alignement de plusieurs étrangères, quelque soit leur nationalité, pour autant qu'elles soient régulièrement inscrites et en ordre pour jouer. Des dispositions qui sont reprises d'ailleurs, à l'identique par la VBL dans ses statuts." Alors pourquoi diable, le réglement de la fédération qui régit la compétition de D1 dames et au sein duquel figure un clause qui précise qu'en cas de désaccord entre les règlemens des ligues et celui de la fédération, c'est ce dernier qui prime. "C'est une décision qui doit être avalisée par l'AG de la fédé et qui ne l'a jamais été depuis 4 ans." Ce qui est assez incompréhensible, il faut en convenir et qui place à présent le basket féminin sur la sellette et dans une bien mauvaise posture.
La juge va devoir à présent trancher, suspendre ou non les play-off, en mettant en balance les intérêts respectifs de Namur, des clubs, de la fédération et de ses ailes.
Sur le fond précisément, Jean-Pierre Delchef rappelle qu'en assemblée générale, l'AWBB a adopté, il y a 4 ans, des réglements qui autorisent l'alignement de plusieurs étrangères, quelque soit leur nationalité, pour autant qu'elles soient régulièrement inscrites et en ordre pour jouer. Des dispositions qui sont reprises d'ailleurs, à l'identique par la VBL dans ses statuts." Alors pourquoi diable, le réglement de la fédération qui régit la compétition de D1 dames et au sein duquel figure un clause qui précise qu'en cas de désaccord entre les règlemens des ligues et celui de la fédération, c'est ce dernier qui prime. "C'est une décision qui doit être avalisée par l'AG de la fédé et qui ne l'a jamais été depuis 4 ans." Ce qui est assez incompréhensible, il faut en convenir et qui place à présent le basket féminin sur la sellette et dans une bien mauvaise posture.
La juge va devoir à présent trancher, suspendre ou non les play-off, en mettant en balance les intérêts respectifs de Namur, des clubs, de la fédération et de ses ailes.