Je ne pars jamais perdante mais la défaite contre Tarbes était presque annoncée. Suite à notre large victoire sur Taranto, les esprits se sont relâchés, tout le monde rigolait et ici, en Espagne, certaines personnes se sont fiées aux résultats des Tarbaises en championnat, résultats qui n'étaient pas représentatifs de cette équipe ! Pour preuve, Mondeville en a fait les frais.

Nous avons bien rebondi samedi contre Barcelone en nous imposant à domicile. Notre prochaine rencontre sera un match de Coupe d'Europe, contre l'équipe du Luxembourg. Il va falloir mettre "le paquet", car le goal-average final risque de laisser un goût amer à Léon, Tarbes ou Taranto.

Ce week-end, direction Madrid. Inutile de dire qu'il nous faudra gagner. A part ça, je vais étendre mon week-end dans cette belle ville et en profiter pour visiter quelques sites, mais soyons honnêtes, il paraît que l'on y fait bien la fête aussi....

Nathalie

Depuis le temps que j'y faisais allusions, nous y voilà. Tarbes est une équipe dont il faut se méfier, car leurs résultats en championnat de France ne reflètent pas le vrai niveau de cette équipe. Je me méfie de tous les secteurs de jeu et je me méfie encore plus de mon ancien coach de l'équipe nationale, qui a toujours eu - comme Ivano Ballarini, Valérie Garnier ou Patrick Chicane - une excellente lecture du jeu adverse. Avec Pascal Pisan, on bosse dur, il y a des règles dans son jeu qu'il faut respecter mais comme il sait s'adapter à chaque adversaire du soir, on ne sait jamais ce qu'il va vous sortir du chapeau.

Parlons un peu de ce week-end, où, une fois de plus nous nous sommes inclinées de peu... Frustrant! Mais bon, je me suis consolée dimanche avec le match de l'Olympique de Marseille qui l'a remporté sur Valenciennes 1-0, "ALLEZ L'OM", ne cherchez pas à me comprendre là-dessus, on est Marseillais ou on ne l'est pas!!!!

Soyons sérieux, il y a un match dans quelques heures et il faut le gagner celui-là.

Nathalie

Notre premier match en Eurocup a été un succès face à une équipe du Luxembourg qui peine encore à trouver ses marques au niveau européen. La très grande satisfaction et un peu "une surprise" pour nous-mêmes, fut notre victoire sur Taranto. Nous pensions gagner, mais pas ainsi, pas autant, pas de 21 points. C'est toujours un plaisir de se mesurer et de jouer face à un grand coach comme Aldo Corno, un coach qui n'a pas démérité, mais ce soir-là, l'adresse n'était pas du côté des Transalpines....

Pour notre part, le plus préoccupant reste le championnat. Il y a quinze jours, nous nous sommes inclinées de deux petits points contre Irun (futur adversaire d'Aix-en-Provence en Eurocup). Ce fut rageant. Et des regrets, nous pouvions en avoir ... !!! Sur cette défaite nous devions réagir et nous l'avons fait face à l'équipe de Lugo (dernière du classement).

Ce samedi 18 novembre, la partie sera toute autre, car nous allons braver Salamanque sur ses terres. Salamanque qui - cela dit au passage - n'a pas été ridicule face à Samara en Euroligue. Espérons que la machine à gagner sera lancée. Nous n'avons encore jamais aligné trois victoires consécutivement.

Ici à Leon, le temps s'est refroidi et l'hiver s'installe peu à peu. La ville commence à revêtir ses habits pour les fêtes de fin d'années, vêtements faits de guirlandes aux couleurs de Nöel. Toutes ces petites choses me donnent déjà l'envie d'y être. Il faut savoir que les Nöel antillais sont généralement très chaleureux et très très riches en "calories". Les mets tels l'igname jaune (qui ne poussent que deux fois par an) nous honorent de leur présence à cette période de l'année. Cet igname jaune est aux Antillais ce qu'est la truffe est à nos compatriotes métropolitains. Que dire de la bonne viande roussie, du bon boudin antillais, des pois d'angole (ou pois de bois en Gwadada), les pâtés, le jambon préparé à cet effet, des acras qui rythment notre quotidien, du bébélé de Madame Dulorme, chemin de la rivière à Gwadada et bien d'autres bonnes choses à manger qui vous feront oublier toutes bonnes résolutions pris douze mois auparavant.

Nous avons bien parlé de manger, mais le punch au coco, le planteur, l'anisette et autres "pété pié" ou "décollage" (à consommer avec modération) ne resteront pas sur "la touche". Je pourrais vous parler des desserts pendants des heures, mais à ce stade ce serait une vraie "torture" tant j'en salive déjà.

A très bientôt

Nathalie

PS: Le "pété pié" et le "décollage" sont synonymes de faire l'apéro en Martinique et Guadeloupe.

On aura bien perdu nos trois premiers matches de championnat. Mais nous en avons gagné deux depuis nos trois défaites: Ibiza alors qu'elles étaient encore premières du championnat et samedi dernier Saragosse. A mon avis, seul le championnat italien respecte encore une certaine logique! En France et en Espagne, tout le monde gagne contre tout le monde. Ce n'en est que mieux et ça met du piment pour la suite de la saison.

La fin de la semaine a été magnifique, car le beau temps est revenu et la douceur qui règne à cette période de l'année nous laisse présager un hiver très rude...

En marchant dans ma ville, j'ai découvert une magnifique cathédrale, un lieu rempli de calme et de séreinité. Ce bel édifice vous plonge entre réalité et fiction et vous avez l'impression d'être dans un décor du film "DA VINCI CODE" .

Notre prochain match le 04 novembre, Irun, sera notre dernière répétition avant nos débuts en FIBA CUP la semaine prochaine.

A très bientôt

Nathalie

Oups... deux de chutes ! Deux matches et deux défaites. Notre équipe - tout comme celle de Tarbes, notre futur adversaire européen -, avons subi deux revers. Rien de catastrophique, mais il est toujours mieux de gagner ses premiers matches de championnat. Je reste prudente concernant Tarbes, car la FIBA CUP est un peu le "dada" du club bigourdan. Ce samedi, nous partons jouer à Extrugasa, j'espère bien que l'adage: "jamais 2 sans 3" ne s'appliquera pas à notre formation.

Basket, basket et basket ! Il n'y a pas que ça dans ma ville de Léon. Ce qui m'a en premier lieu attiré ici, c'est que cette ville est une étape sur le chemin de pélérinage de Saint-Jacques de Compostelle. La journée, les multiples petites rues de la ville me rappelle Aix-en-Provence. On s'y perd et tout se ressemble. La nuit, vous avez l'impression d'être à Venise car, quand vous marchez et que la ville dort, vous pouvez entendre raisonner et courir le bruit de chacun de vos pas. Il n'y a presque rien de plus beau et d'aussi romantique que cela.

Et la prochaine fois, je vous parlerai de ce que j'ai découvert au beau milieu de cette ville.

A très bientôt

Nathalie