Une finale de rêve !

Sint-Katelijne-Waver et Declercq Stortbeton Waregem auront mis trois manches pour se débarrasser de leur adversaire en demi-finale. Cela place ainsi les deux équipes sur un même pied avant d'aborder une finale entre deux formations qui étofferont leur palmarès. Le numéro 2 de la phase classique, Sint-Katelijne-Waver, champion en titre, pourrait conserver sa couronne et s'offrir un deuxième titre à son palmarès. Numéro 1 à l'issue de la compétition régulière, Declercq Stortbeton Waregem vise la passe de trois après ses titres de champion conquis en 1990 déjà, et 2008 plus récemment avec Nele Deyaert, Angèle Boucquey, Irina Medvedeva et Tamara Van Respaille. Hormis la deuxième manche à Waregem et la belle éventuelle au Treffer également, difficile de dégager l'un ou l'autre avantage pour les filles d'Arvid Diels ou Daniel Goethals.

"Cela faix six ans que nous sommes dans le top 3", explique le coach malinois. "En début de saison, avec l'équipe que nous avions formée, nous savions que nous pouvions encore y être. Mais on a pu constater durant toute la saison que la pression a été énorme avec cette étiquette de champion sur le dos. Le stress et les attentes sont grandes. Maintenant, nous avons pu démontrer que nous sommes toujours là et rien que le fait de se retrouver à nouveau en finale est déjà une grosse performance. Avec, en plus, le sentiment que nous avons les moyens d'aller au titre. Oui, bien sûr, il y a l'avantage du terrain pour Waregem, mais nous avons vu qu'il était possible d'aller gagner là-bas. On a vu Namur qui l'a fait en demi-finale. Nous préparons bien cette finale."

L'enchaînement des matches garantit en tous les cas le rythme de compétition. Ce dont se réjouit aussi Daniel Goethals d'autant que ses troupes ont mis les points sur les "i" mercredi en écartant Namur 75 à 45. "Le sentiment est positif, l'ambiance était au beau fixe hier (jeudi) avec l'entraînement, puis nous avons mangé tous ensemble", explique le coach de Waregem, qui a dévoilé vendredi sa décision de rejoindre Dexia Namur Capitale pour 2 saisons. "Aujourd'hui (vendredi), je leur ai donné congé. Le plus important était de démontrer que le groupe pouvait réagir en étant le dos au mur. Avec la pression sur la tête. La grosse satisfaction aura été de voir mes joueuses respecter le plan de match. Au niveau intensité, au niveau contrôle, au niveau rythme. Nous avons pu corriger ce qui n'avait pas été dimanche contre Namur. Et puis, avec l'écart en seconde période, je n'ai pas été obligé de jouer jusqu'au bout avec mes cadres. J'ai pu faire tourner. Maintenant, SKW. Il fallait de toute façon prendre l'un des deux. Alors que Sint-Katelijne-Waver batte Boom, cela veut dire beaucoup. Même sans Sara Leemans. Oui, c'est une joueuse de qualité en moins. Mais d'autres prennent plus de responsabilité offensive. On voit Daphne Van Dessel, Miete Celus, qui fait de très bon play-off, Hanne Mesdagh qui peut avoir quelques minutes de folie, Melissa Dennett qui sort également de très grosses stats dans ces play-off. L'on sait d'avance qu'il est très, très difficile d'aller gagner à SKW. Donc, nous sommes préparés à l'éventualité d'être mené 1-0. Et je voulais savoir comment mon groupe pouvait réagir en étant dos au mur. Elles ont prouvé qu'elles savaient réagir après avoir pris une claque et qu'elles pouvaient jouer sous pression."

L'expérience sera peut-être aussi du côté de Waregem avec le quatuor déjà couronnée en 2008. Arvid Diels l'a rappelé, "avec un groupe jeunes, il y a de l'enthousiasme, une énorme envie, mais avec un peu plus d'expérience, nous nous retrouvons pas dans la situation de fin de match mercredi où Kangoeroes-Boom à l'occasion de revenir. Avec de l'expérience, nous gagnons de dix points. Imaginez que Boom marque ce trois points.." Reste aussi que si SKW a du gérer la pression durant la saison, les Malinoises récoltent sans aucun doute les effets de la Coupe d'Europe. L'expérience a du être digérée et intégrée, mais le rythme et l'attitude en play-off ne laisser planer aucun doute sur ses effets bénéfiques. En championnat, les rencontres aussi face à Declercq Stortbeton Waregem ont connu leur lot de rebondissements. Si les Malinoises avaient dominé Waregem (61-41), en tout début de saison, au TC Heiveld, les Flandriennes avaient pris leur revanche chez elles, malgré le fait d'avoir été menée de ... 16 points à une quart d'heure du terme (65-57).

Tulikivi Deerlijk pourrait dimanche (11h15) se sauver sportivement en cas de victoire sur Point Chaud Sprimont, sans ses étrangères et sans Hilde Kreemers. Les Flandriennes ne pourraient en effet plus être rejointes par Basket Groot Willebroek lors de la dernière journée samedi prochain. Dans le cas contraire, le duel de samedi prochain s'avérerait décisif pour le classement final. Les Anversoises, très diminuées on le sait, auraient alors encore une chance de refiler la lanterne rouge à Deerlijk.

Basket Groot Willebroek - Point Chaud Sprimont 55-65
Point Chaud Sprimont - Tulikivi Deerlijk Dames 73-61
Tulikivi Deerlijk Dames - Basket Groot Willebroek 67-42
Point Chaud Sprimont - Basket Groot Willebroek 82-67

Tulikivi Deerlijk Dames - Point Chaud Sprimont
17/04 - 11h15
Basket Groot Willebroek - Tulikivi Deerlijk Dames
23/04 - 20h30

• Classement

1. Point Chaud Sprimont 12 pts
2. Tulikivi Deerlijk 5
3. Basket Groot Willebroek 5