L'objectif des Suissesses du président de Jean-Michel Jelmi est déjà atteint. Uni Neuchâtel partira la saison prochaine pour une 3-ème expérience en Eucoupe FIBA grâce à sa victoire dimanche en finale de la Coupe de la Ligue face au club de Katrien Vercauteren. Les filles de Thibaut Petit décroche ainsi leur premier trophée de la saison et remportent le quatrième prix de leur histoire avec un titre de Champion en 2007, une Coupe de Suisse l'an dernier et déjà une Coupe de la Ligue il y a 12 mois. Un succès qui faisait particulièrement plaisir au coach liégeois qui poursuit son aventure avec succès en terre helvétique. Si Sophie Charlier et Nina Crélot faisaient déjà partie de l'aventure, Noémie Mayombo découvre avec bonheur les festivités suisses.
Premier trophée de la saison pour Neuchâtel (photo: Arcinfo.ch)
L'article de Patrick Turuvani dans Arcinfo
Université gagne la Coupe de la Ligue et son ticket pour l'Europe
DOUBLÉ Les filles d'Université ont victorieusement défendu leur titre en Coupe de la Ligue hier après-midi à Montreux. Université a défendu son titre en Coupe de la Ligue en battant Sierre 76-68 hier à Montreux. Le collectif neuchâtelois l'a emporté sur les individualités valaisannes. C'est le quatrième trophée national pour le club de la Riveraine.
Une main pour boire une bière et une autre pour serrer des paluches... Sur le parvis printanier de la salle du Pierrier, hier aux alentours de 15h15, Thibaut Petit s'est offert une tournée de supporters. Et le coach ne cachait pas sa vraie joie. «Yes, on va à nouveau jouer la Coupe d'Europe!» Un privilège que la fédération n'accorde qu'au champion de Suisse, aux vainqueurs des deux Coupes et au leader de LNA avant les play-off.
Un trophée reste un trophée, mais la satisfaction d'avoir assuré un sésame européen l'emportait sur celle d'avoir signé le doublé en Coupe de la Ligue et offert un quatrième grand titre à Université après le championnat en 2007 et les Coupes de Suisse et de la Ligue en 2008. «Neuchâtel a gagné et mérité sur le terrain sa place en Eurocup, et c'est ce que je retiens surtout de cette journée», avouait le Belge sans ciller. «C'était notre objectif numéro un et je suis content qu'il soit déjà atteint.»
Les Neuchâteloises ont forgé leur succès au prix d'une défense de fer. «On savait que ce serait la clé du match», soufflait Thibaut Petit. «A chaque fois que Sierre est revenu à quelques points, l'équipe a eu une bonne réaction. Les filles sont restées soudées et ont joué leur jeu offensif sans forcer.»
Le deuxième quart (23-13) a permis de mesurer les progrès réalisés depuis deux ou trois saisons. «Sophie Charlier était grippée et est restée sur le banc (réd: la Belge n'a joué «que» 28 minutes au total). Et c'est là que l'on fait le trou, alors que l'année dernière on se serait effondré...» Katalin Kurtosi et Kadie Ann Riverin n'étaient pas au mieux non plus, mais Uni a fait valoir son collectif avec les entrées remarquées de Nina Crélot (réd: 8 points lors du deuxième quart) et Noémie Mayombo (17 ans). «Les filles du banc ont bien répondu présent», savourait le coach. «On a un vécu que Sierre n'a pas encore. Une finale se joue beaucoup dans la tête et sur le plan tactique.»
Université a toujours fait la course en tête dans cette finale. «Psychologiquement, c'est dur de courir derrière», relevait Romain Gaspoz. «A chaque fois que l'on pouvait recoller et peut-être passer devant, on a enchaîné des mauvais choix offensifs qui ont permis à Neuchâtel de se relancer...»
Eliminé de la Coupe de Suisse, Sierre - actuellement deuxième en LNA - n'a plus que le championnat dans son viseur. «Et c'est notre priorité», rappelait le coach sierrois, pas mécontent de pouvoir recevoir le leader (le 11 mars) pour jouer la fameuse première place qui offre l'avantage du terrain lors des play-off.
«Je ne me focalise pas là-dessus», calmait pour sa part Thibaut Petit. «Chaque chose en son temps. On est sorti premier l'an dernier et l'on n'a pas été champion pour autant... On va donc d'abord préparer la finale de la Coupe de Suisse du 18 avril contre Troistorrents.»
Où Université aura également un titre à défendre.
MONTREUX / PATRICK TURUVANI
Université gagne la Coupe de la Ligue et son ticket pour l'Europe
DOUBLÉ Les filles d'Université ont victorieusement défendu leur titre en Coupe de la Ligue hier après-midi à Montreux. Université a défendu son titre en Coupe de la Ligue en battant Sierre 76-68 hier à Montreux. Le collectif neuchâtelois l'a emporté sur les individualités valaisannes. C'est le quatrième trophée national pour le club de la Riveraine.
Une main pour boire une bière et une autre pour serrer des paluches... Sur le parvis printanier de la salle du Pierrier, hier aux alentours de 15h15, Thibaut Petit s'est offert une tournée de supporters. Et le coach ne cachait pas sa vraie joie. «Yes, on va à nouveau jouer la Coupe d'Europe!» Un privilège que la fédération n'accorde qu'au champion de Suisse, aux vainqueurs des deux Coupes et au leader de LNA avant les play-off.
Un trophée reste un trophée, mais la satisfaction d'avoir assuré un sésame européen l'emportait sur celle d'avoir signé le doublé en Coupe de la Ligue et offert un quatrième grand titre à Université après le championnat en 2007 et les Coupes de Suisse et de la Ligue en 2008. «Neuchâtel a gagné et mérité sur le terrain sa place en Eurocup, et c'est ce que je retiens surtout de cette journée», avouait le Belge sans ciller. «C'était notre objectif numéro un et je suis content qu'il soit déjà atteint.»
Les Neuchâteloises ont forgé leur succès au prix d'une défense de fer. «On savait que ce serait la clé du match», soufflait Thibaut Petit. «A chaque fois que Sierre est revenu à quelques points, l'équipe a eu une bonne réaction. Les filles sont restées soudées et ont joué leur jeu offensif sans forcer.»
Le deuxième quart (23-13) a permis de mesurer les progrès réalisés depuis deux ou trois saisons. «Sophie Charlier était grippée et est restée sur le banc (réd: la Belge n'a joué «que» 28 minutes au total). Et c'est là que l'on fait le trou, alors que l'année dernière on se serait effondré...» Katalin Kurtosi et Kadie Ann Riverin n'étaient pas au mieux non plus, mais Uni a fait valoir son collectif avec les entrées remarquées de Nina Crélot (réd: 8 points lors du deuxième quart) et Noémie Mayombo (17 ans). «Les filles du banc ont bien répondu présent», savourait le coach. «On a un vécu que Sierre n'a pas encore. Une finale se joue beaucoup dans la tête et sur le plan tactique.»
Université a toujours fait la course en tête dans cette finale. «Psychologiquement, c'est dur de courir derrière», relevait Romain Gaspoz. «A chaque fois que l'on pouvait recoller et peut-être passer devant, on a enchaîné des mauvais choix offensifs qui ont permis à Neuchâtel de se relancer...»
Eliminé de la Coupe de Suisse, Sierre - actuellement deuxième en LNA - n'a plus que le championnat dans son viseur. «Et c'est notre priorité», rappelait le coach sierrois, pas mécontent de pouvoir recevoir le leader (le 11 mars) pour jouer la fameuse première place qui offre l'avantage du terrain lors des play-off.
«Je ne me focalise pas là-dessus», calmait pour sa part Thibaut Petit. «Chaque chose en son temps. On est sorti premier l'an dernier et l'on n'a pas été champion pour autant... On va donc d'abord préparer la finale de la Coupe de Suisse du 18 avril contre Troistorrents.»
Où Université aura également un titre à défendre.
MONTREUX / PATRICK TURUVANI
De nos confrères de Arcinfo (www.arcinfo.ch)
Université - Sierre 76-68
(19-16 23-13 15-18 19-21)
MONTREUX: 800 spectateurs.
ARBITRES: Bertrand, Michaelides.
UNIVERSITÉ: Charlier (6), Hicks (21), Riverin (12), Turin (10), Kurtosi (7); Mayombo (9), Rol (3), Crélot (8).
SIERRE: Zimova (12), Vercauteren (3), Briedyte (14), McKenzie (4), Villarroel (25); Szott (5), Cochand (5).
EN CHIFFRES: Université réussit 41 tirs sur 76 (54%), dont 21 sur 38 (55%) à deux points, 7 sur 19 (37%) à trois points et 13 lancers francs sur 19 (68%). Sierre réussit 39 tirs sur 85 (46%), dont 17 sur 40 (43%) à deux points, 6 sur 20 (30%) à trois points et 16 lancers francs sur 25 (64%).
AU TABLEAU: 5e: 8-9; 10e: 19-16; 15e: 31-20; 20e: 42-29; 25e: 49-37; 30e: 57-47; 35e: 67-53.
«Notre force fut de rester constantes»
Caroline Turin en a presque pris l'habitude, elle qui a soulevé son quatrième trophée hier à Montreux. «C'est un énorme plaisir, c'est pour vivre de tels moments que l'on s'entraîne aussi dur toute l'année», lançait la capitaine. «Même si l'on a toujours été devant, le match fut serré. On n'a jamais réussi à prendre le large. Notre force fut de rester constantes durant tout le match. A chaque fois qu'une joueuse a fait une faute, il y en avait une autre pour corriger son erreur.» Un tel collectif ne tombe pas du ciel. «On connaît les qualités et les faiblesses des Valaisannes et l'on a fait un très gros boulot pour préparer cette finale. On a réussi à maîtriser leurs joueuses majeures. Quand tout ce que l'on travaille à l'entraînement paie le jour J, c'est vraiment une grosse satisfaction.»
Désignée meilleure joueuse de cette finale, Cameo Hicks fut - une fois encore - le moteur d'Université. «On s'attendait à devoir travailler fort durant 40 minutes. On a bien défendu et joué notre jeu rapide en attaque, avec un très bon partage des ballons. Ce match sera important pour la suite.»
Après deux jours de ce congé que l'on dit bien mérité - «Pour fêter et boire ensemble», précisait Thibaut Petit -, les Neuchâteloises seront de retour mercredi. Où? A l'entraînement, pardi! /ptu
Dans les coulisses de la Coupe
Coup de gueule Pour cette Coupe de la Ligue «new-look», les filles ont joué leur demi-finale mercredi dernier au domicile de l'équipe la mieux classée alors que les garçons ont eu droit à un «final four» avec demi-finales (samedi) et finale (hier) à Montreux. «Je me plains officiellement de la différence de traitement entre les filles et les garçons, c'est indigne», a fulminé Jean-Philippe Jelmi lors de la conférence de presse d'avant-match. «On traite le basket féminin avec beaucoup de dédain dans ce pays», a déploré le président d'Université. «Je l'ai déjà dit, mais je tenais à le redire.» C'est fait.
Sacré speaker Université a changé de nom à l'occasion de son passage à Montreux. Le speaker a parlé tout l'après-midi de l'équipe d'Union (!) BC Neuchâtel... Pas avare de bourdes, le bougre a aussi commencé à énumérer la liste des joueuses neuchâteloises alors que les Valaisannes s'apprêtaient à faire leur entrée sur le parquet. Il paraît que c'est un métier...
Trous fatals «C'est bien sûr une grosse déception», glissait la Sierroise Flora Cochand au terme de la partie. «Une finale de Coupe, c'est toujours du 50-50. Neuchâtel a su rester constant alors que nous avons connu deux ou trois trous qui nous ont coûté très cher. Face à une équipe aussi forte, on savait que le moindre relâchement serait fatal et qu'il faudrait jouer parfaitement durant 40 minutes, ce que l'on n'a pas réussi à faire aujourd'hui.» Des mots simples, mais justes.
«On a oublié de jouer» «Dans le deuxième quart, on a oublié de jouer», abondait la Vénézuélienne Maria Villarroel, meilleure marqueuse de la partie avec 25 points. «On savait pourtant que si Neuchâtel prenait huit ou dix points d'avance, ce serait très dur de revenir. On s'est réveillé à la fin, mais trop tard.» /ptu
Cameo Hicks désignée meilleure joueuse de la finale
Cameo Hicks (21 points, sept rebonds) a été désignée meilleure joueuse de la finale et a reçu une montre d'une valeur de 1000 francs, sous les vivats du public neuchâtelois - près de 400 fans - qui scandait son prénom. «C'est un honneur, mais j'ai fait des grosses bêtises aussi. Ce qui compte, c'est la victoire de l'équipe», souriait modestement l'Américaine. /ptu
Avec deux victoires, Université rejoint Martigny
Déjà vainqueur en 2008, Université a réalisé le doublé en Coupe de la Ligue, comme Martigny-Ovronnaz en 2004 - lors de la première édition - et 2005. Les deux autres lauréats furent Pully (2006) et Brunnen (2007).
(19-16 23-13 15-18 19-21)
MONTREUX: 800 spectateurs.
ARBITRES: Bertrand, Michaelides.
UNIVERSITÉ: Charlier (6), Hicks (21), Riverin (12), Turin (10), Kurtosi (7); Mayombo (9), Rol (3), Crélot (8).
SIERRE: Zimova (12), Vercauteren (3), Briedyte (14), McKenzie (4), Villarroel (25); Szott (5), Cochand (5).
EN CHIFFRES: Université réussit 41 tirs sur 76 (54%), dont 21 sur 38 (55%) à deux points, 7 sur 19 (37%) à trois points et 13 lancers francs sur 19 (68%). Sierre réussit 39 tirs sur 85 (46%), dont 17 sur 40 (43%) à deux points, 6 sur 20 (30%) à trois points et 16 lancers francs sur 25 (64%).
AU TABLEAU: 5e: 8-9; 10e: 19-16; 15e: 31-20; 20e: 42-29; 25e: 49-37; 30e: 57-47; 35e: 67-53.
«Notre force fut de rester constantes»
Caroline Turin en a presque pris l'habitude, elle qui a soulevé son quatrième trophée hier à Montreux. «C'est un énorme plaisir, c'est pour vivre de tels moments que l'on s'entraîne aussi dur toute l'année», lançait la capitaine. «Même si l'on a toujours été devant, le match fut serré. On n'a jamais réussi à prendre le large. Notre force fut de rester constantes durant tout le match. A chaque fois qu'une joueuse a fait une faute, il y en avait une autre pour corriger son erreur.» Un tel collectif ne tombe pas du ciel. «On connaît les qualités et les faiblesses des Valaisannes et l'on a fait un très gros boulot pour préparer cette finale. On a réussi à maîtriser leurs joueuses majeures. Quand tout ce que l'on travaille à l'entraînement paie le jour J, c'est vraiment une grosse satisfaction.»
Désignée meilleure joueuse de cette finale, Cameo Hicks fut - une fois encore - le moteur d'Université. «On s'attendait à devoir travailler fort durant 40 minutes. On a bien défendu et joué notre jeu rapide en attaque, avec un très bon partage des ballons. Ce match sera important pour la suite.»
Après deux jours de ce congé que l'on dit bien mérité - «Pour fêter et boire ensemble», précisait Thibaut Petit -, les Neuchâteloises seront de retour mercredi. Où? A l'entraînement, pardi! /ptu
Dans les coulisses de la Coupe
Coup de gueule Pour cette Coupe de la Ligue «new-look», les filles ont joué leur demi-finale mercredi dernier au domicile de l'équipe la mieux classée alors que les garçons ont eu droit à un «final four» avec demi-finales (samedi) et finale (hier) à Montreux. «Je me plains officiellement de la différence de traitement entre les filles et les garçons, c'est indigne», a fulminé Jean-Philippe Jelmi lors de la conférence de presse d'avant-match. «On traite le basket féminin avec beaucoup de dédain dans ce pays», a déploré le président d'Université. «Je l'ai déjà dit, mais je tenais à le redire.» C'est fait.
Sacré speaker Université a changé de nom à l'occasion de son passage à Montreux. Le speaker a parlé tout l'après-midi de l'équipe d'Union (!) BC Neuchâtel... Pas avare de bourdes, le bougre a aussi commencé à énumérer la liste des joueuses neuchâteloises alors que les Valaisannes s'apprêtaient à faire leur entrée sur le parquet. Il paraît que c'est un métier...
Trous fatals «C'est bien sûr une grosse déception», glissait la Sierroise Flora Cochand au terme de la partie. «Une finale de Coupe, c'est toujours du 50-50. Neuchâtel a su rester constant alors que nous avons connu deux ou trois trous qui nous ont coûté très cher. Face à une équipe aussi forte, on savait que le moindre relâchement serait fatal et qu'il faudrait jouer parfaitement durant 40 minutes, ce que l'on n'a pas réussi à faire aujourd'hui.» Des mots simples, mais justes.
«On a oublié de jouer» «Dans le deuxième quart, on a oublié de jouer», abondait la Vénézuélienne Maria Villarroel, meilleure marqueuse de la partie avec 25 points. «On savait pourtant que si Neuchâtel prenait huit ou dix points d'avance, ce serait très dur de revenir. On s'est réveillé à la fin, mais trop tard.» /ptu
Cameo Hicks désignée meilleure joueuse de la finale
Cameo Hicks (21 points, sept rebonds) a été désignée meilleure joueuse de la finale et a reçu une montre d'une valeur de 1000 francs, sous les vivats du public neuchâtelois - près de 400 fans - qui scandait son prénom. «C'est un honneur, mais j'ai fait des grosses bêtises aussi. Ce qui compte, c'est la victoire de l'équipe», souriait modestement l'Américaine. /ptu
Avec deux victoires, Université rejoint Martigny
Déjà vainqueur en 2008, Université a réalisé le doublé en Coupe de la Ligue, comme Martigny-Ovronnaz en 2004 - lors de la première édition - et 2005. Les deux autres lauréats furent Pully (2006) et Brunnen (2007).