Benny Mertens: "défensivement on n'était pas dans le match"
A l'issue du match, Benny Mertens, le coach de Waregem ne cachait pas sa déception, abordait le thème de la défense de zone mais ne se montrait pas inquiet pour les ambitions de son équipe après le revers face aux Brainoises et aux Namuroises il y a quelques semaines: "C'est décevant. Perdre de 10 points à Castor Braine... je suis déçu. On n'a pas eu de réussite et il y a Braine qui shoote à 70% mais c'est d'abord de notre faute: défensivement on n'était pas dans le match. (...) Le problème de la zone? Oui mais c'était mieux que la semaine passé. La semaine passé on a eu tout le match "zone" et on aura encore des "zone". C'est clair qu'avec l'équipe que l'on a que c'est une tactique que les autres équipes vont utiliser et utilisent mais ça c'est leur jeu et c'est à nous de s'adapter et de faire mieux. (...) Inquiet? Non parce que la compétition est encore longue. C'est un signal c'est vrai mais c'est mieux de l'avoir maintenant que lors des playoffs. C'est clair que chez nous il y a encore la cohésion qui n'est pas encore comme on le veut mais il faut travailler et travailler pour que cela change." a-t-il expliqué.
Jean-Luc Cornia: "La saveur particulière c'est de gagner"
De son côté, Jean-Luc Cornia, le coach de Braine était heureux du résultat et de la manière avec laquelle celui-ci avait été forgé: "Mes impressions? On est heureux! On a bossé pour gagner ce match-ci. On savait que l'on avait une petite chance de gagner, on l'a joué et on l'a bien joué. Je trouve que l'on a fait on bon match et je trouve aussi qu'il y a eu la manière. (...) Se préparer à jouer "zone"? On ne s'est pas préparés dans ce sens-là mais plutôt en se demandant comment on allait faire pour marquer un point de plus qu'elles. (...) On a vraiment mis l'accent sur l'attaque et trouver des solutions en sachant qu'à un moment donné le coach adverse devrait prendre "zone": on le savait. On a pris l'option de jouer "zone" parce qu'il me semblait que contre cette équipe-là, ça pouvait fonctionner. (...) Le potentiel de l'équipe? On en est à notre deuxième saison, on avait dit que l'on travaillait sur trois ans, on essaie de trouver de la stabilité et on commence à la trouver. On va prendre tout ce que l'on peut prendre cette année-ci et puis on verra pour la suite. Notre ambition (et le président l'a déjà dit plus d'une fois) c'est progressivement de grandir, trouver ce qu'il faut pour dans le futur jouer le top belge. Je pense que l'on commence à trouver les joueuses qui vont faire la stabilité de l'équipe: après deux saisons ce n'est pas si mal que ça donc on va continuer à travailler maintenant puis on verra pour le reste." a-t-il analysé.
A la question de savoir si remporter le match retour après la large défaite du match aller amenait une saveur particulière; le technicien de Braine répondait: "Non, la saveur particulière c'est de gagner. Il n'y a que ça qui compte et la manière on s'en fiche pas mal. C'est vraiment gagner, on veut tout gagner. Si on gagne tout tant mieux mais on sait que c'est difficile: il y a de très très belles équipes, bien organisées et qui ont une cohésion que l'on n'a pas encore et ça on le sait, les filles le savent et elles jouent avec ça. Mais la saveur particulière c'est de gagner. Que l'on ait pris 30 points, 40 ou 1. Seule la victoire nous fait plaisir." a-t-il confié
A la question de savoir si remporter le match retour après la large défaite du match aller amenait une saveur particulière; le technicien de Braine répondait: "Non, la saveur particulière c'est de gagner. Il n'y a que ça qui compte et la manière on s'en fiche pas mal. C'est vraiment gagner, on veut tout gagner. Si on gagne tout tant mieux mais on sait que c'est difficile: il y a de très très belles équipes, bien organisées et qui ont une cohésion que l'on n'a pas encore et ça on le sait, les filles le savent et elles jouent avec ça. Mais la saveur particulière c'est de gagner. Que l'on ait pris 30 points, 40 ou 1. Seule la victoire nous fait plaisir." a-t-il confié
Sarah Dochez: "emportées dans notre spirale positive"
Auteure de 5 points, 5 rebonds et 3 assists tout en évoluant 21 minutes sur le parquet, Sarah Dochez, la joueuse de Braine confiait son sentiment à l'issue des 40 minutes et détaillait sa saison et les possibilités du Castor Braine pour la fin de la saison: "Mes impressions? Tout d'abord très contente parce qu'on ne s'attendait pas du tout à cette victoire. C'est une victoire qui fait du bien. On s'est bien battues, on a fait un super match et je pense que Waregem n'était pas trop dedans et ça nous a beaucoup aidé. (...) On n'a très bien joué en zone, on était bien devant les pivots, on revenait bien aider mais elles ont quand même raté beaucoup de shoots extérieurs. Au début ça nous a très bien aidé parce nous on mettait tout donc on a pris confiance sur elle et ça a fait que l'on a été emportées dans notre spirale positive et on a pu prendre une telle avance en première mi-temps. (...) Ce que l'équipe est capable de faire pour la fin de saison? Je pense que les playoffs on y sera c'est sûr. Maintenant c'est tout d'abord essayer de passer le premier tour (il faudra voir contre qui on va tomber) et puis après on verra bien.
Si on passe le premier tour c'est l'objectif principal et après ce ne sera que du bonus: si on gagne les matches d'après tant mieux sinon ce ne sera pas grave et ce sera pour l'année prochaine. (...) Pour le moment cette saison ça va plutôt bien. Moi tout ce que je veux c'est du temps de jeu, que l'équipe gagne, que l'on soit vraiment un groupe soudé, qu'il y ait une bonne ambiance dans l'équipe, que l'on sache se trouver sur le terrain... Si je continue à jouer 10-15-20 minutes c'est très très bien. Maintenant je sais bien qu'il y a des jours "sans" et c'est pour cela que l'on doit être une équipe. Certaines joueuses peuvent avoir des jours "sans" et qui passent totalement à côté et certaines joueuses vont être dans un bon jour.
Aujourd'hui on a surtout beaucoup joué à cinq dans le dernier quart-temps parce que c'étaient des joueuses qui étaient vraiment en forme pour le moment. Peut-être que la semaine prochaine, ce seront d'autres joueuses qui vont jouer 25-30 minutes et d'autres un peu moins donc ça c'est un peu en fonction de chaque match." a-t-elle détaillé.
Si on passe le premier tour c'est l'objectif principal et après ce ne sera que du bonus: si on gagne les matches d'après tant mieux sinon ce ne sera pas grave et ce sera pour l'année prochaine. (...) Pour le moment cette saison ça va plutôt bien. Moi tout ce que je veux c'est du temps de jeu, que l'équipe gagne, que l'on soit vraiment un groupe soudé, qu'il y ait une bonne ambiance dans l'équipe, que l'on sache se trouver sur le terrain... Si je continue à jouer 10-15-20 minutes c'est très très bien. Maintenant je sais bien qu'il y a des jours "sans" et c'est pour cela que l'on doit être une équipe. Certaines joueuses peuvent avoir des jours "sans" et qui passent totalement à côté et certaines joueuses vont être dans un bon jour.
Aujourd'hui on a surtout beaucoup joué à cinq dans le dernier quart-temps parce que c'étaient des joueuses qui étaient vraiment en forme pour le moment. Peut-être que la semaine prochaine, ce seront d'autres joueuses qui vont jouer 25-30 minutes et d'autres un peu moins donc ça c'est un peu en fonction de chaque match." a-t-elle détaillé.
Miete Celus: "un très mauvais départ"
Miete Celus (à gauche) et ses 19 points n'ont pu empêcher Waregem de s'incliner
Avec ses 19 points (dont un 3/3 derrière l'arc pour mettre à mal la zone adverse), Miete Celus, la joueuse de Waregem confiait ses impressions, retraçait le fil du match et expliquait les améliorations vers lesquelles son équipe doit encore tendre pour la fin de la saison: "Une très grande désillusion parce qu'on a jamais pu revenir, remettre la pression dans le match. On a eu un très mauvais départ, on s'est retrouvé 20 points derrière. On a finalement réduit cet écart à 10 points avant la deuxième mi-temps. (...) Elles ne nous pas laissés revenir à moins de cinq points, on n'a pas pu élever encore notre jeu et on doit certainement être déçues de notre début de match. (...) Que doit-on améliorer? J'ai le sentiment que l'on aura le potentiel, de très bonnes joueuses individuellement mais le problème c'est que l'on doit trop créer individuellement. On doit essayer de lâcher le ballon, de travailler avec. Les actions individuelles marchent parfois mais dans un match comme aujourd'hui où on se retrouve menées, tu ne peux pas rester à ça. On doit s'améliorer offensivement et défensivement, on doit pouvoir empêcher les paniers, on donne trop de points faciles." a-t-elle analysé.