Sven Van Camp: "Nous on n'a jamais dit que l'on était favoris"
A l'issue de la rencontre, Sven Van Camp, le coach de KaBo confiait ses impressions: "Déçu parce que l'on espérait gagner ce match après avoir perdu à l'aller chez nous. On a vu que ce n'est jamais évident de jouer en déplacement chez les autres équipes du Top. On a vu une Julie Wojta super tout le match et Djénébou Sissoko super en seconde mi-temps: ça devient difficile pour gagner le match. (...) Le pourcentage de réussite de notre équipe était faible. Je dois encore regarder la vidéo du match mais je pense que l'on avait assez de shoots "ouverts" que l'on doit marquer mais on les a raté, ça fait partie du basket. On peut parler des différents aspects du jeu (contre-attaque, rebond): si tu ne marques pas assez face à une équipe comme Namur ça devient difficile." a-t-il expliqué.
A la question de savoir si Kangoeroes-Boom avait abordé ce sommet en ayant plus de pression d'être le favori, le technicien répondait: "Je vais vous répondre par un élément simple: nous on n'a pas dit que l'on était favoris. Bien sûr on sait que l'on a une très bonne équipe avec beaucoup de bonnes joueuses mais on n'a jamais dit que l'on est favori. On voit bien que l'équipe de Waregem, par exemple, ne tourne pas super bien maintenant mais vont reprendre les choses en main. Ils ont quelques joueuses de l'équipe nationale et de bonnes étrangères. Ici à Namur c'est de nouveau une très très bonne équipe: Wojta, Sissoko mais n'oublions pas Van Malderen et toutes les autres comme Audrey Salvi. On a encore Wavre Sainte-Catherine qui est vraiment au top... On n'a jamais dit que l'on était favoris et on respecte tout le monde et on dit: on a quelques équipes qui sont peut-être un peu plus fortes que les autres (et j'oublie encore Braine avec beaucoup d'étrangères) mais c'est clair. Mais le mot "favoris" est toujours dangereux à utiliser: on a une bonne équipe avec laquelle on espère gagner des matches important et la saison est encore très longue mais je n'aime pas utiliser le mot "favoris." a-t-il précisé.
Sofie Hendrickx n'a pas pu prendre part au match face à Namur pour cause de grippe mais le coach de KaBo n'y voyait pas un élément fondamental sur lequel s'attarder pour expliquer la prestation de son équipe: "On a eu la grippe dans l'équipe toute la semaine. Elle (Sofie Hendrickx) l'avait déjà mardi mais elle n'était pas guérie donc on n'a pas pris le risque. Ce n'est pas grave, les petits contretemps peuvent toucher tout le monde. Je sais bien que Stéphanie Dubuc avait une blessure à la cheville depuis deux-trois semaines: elle n'était pas à son meilleur niveau non plus. Ce n'est pas un sujet sur lequel je vais m'attarder car pendant la saison ça touche tout le monde. C'est un élément qui joue mais on a assez de joueuses pour essayer de gagner un match." concluait-il.
A la question de savoir si Kangoeroes-Boom avait abordé ce sommet en ayant plus de pression d'être le favori, le technicien répondait: "Je vais vous répondre par un élément simple: nous on n'a pas dit que l'on était favoris. Bien sûr on sait que l'on a une très bonne équipe avec beaucoup de bonnes joueuses mais on n'a jamais dit que l'on est favori. On voit bien que l'équipe de Waregem, par exemple, ne tourne pas super bien maintenant mais vont reprendre les choses en main. Ils ont quelques joueuses de l'équipe nationale et de bonnes étrangères. Ici à Namur c'est de nouveau une très très bonne équipe: Wojta, Sissoko mais n'oublions pas Van Malderen et toutes les autres comme Audrey Salvi. On a encore Wavre Sainte-Catherine qui est vraiment au top... On n'a jamais dit que l'on était favoris et on respecte tout le monde et on dit: on a quelques équipes qui sont peut-être un peu plus fortes que les autres (et j'oublie encore Braine avec beaucoup d'étrangères) mais c'est clair. Mais le mot "favoris" est toujours dangereux à utiliser: on a une bonne équipe avec laquelle on espère gagner des matches important et la saison est encore très longue mais je n'aime pas utiliser le mot "favoris." a-t-il précisé.
Sofie Hendrickx n'a pas pu prendre part au match face à Namur pour cause de grippe mais le coach de KaBo n'y voyait pas un élément fondamental sur lequel s'attarder pour expliquer la prestation de son équipe: "On a eu la grippe dans l'équipe toute la semaine. Elle (Sofie Hendrickx) l'avait déjà mardi mais elle n'était pas guérie donc on n'a pas pris le risque. Ce n'est pas grave, les petits contretemps peuvent toucher tout le monde. Je sais bien que Stéphanie Dubuc avait une blessure à la cheville depuis deux-trois semaines: elle n'était pas à son meilleur niveau non plus. Ce n'est pas un sujet sur lequel je vais m'attarder car pendant la saison ça touche tout le monde. C'est un élément qui joue mais on a assez de joueuses pour essayer de gagner un match." concluait-il.
Juan Martinez Alban: "pas seulement le mérite des joueuses à 10 points ou plus"
A la sortie des vestiaires, Juan Martinez Alban, le coach de Namur expliquait comment ses joueuses ont su prendre le dessus sur leur adversaire du jour et revenait sur la prestation de Julie Wojta: "A nouveau nous avons su réagir à la pause comme nous l'avons déjà fait lors de 3 ou 4 matches. Les joueuses savent exécuter le plan que nous mettons au point. En plus dans les dernières six-sept secondes de chaque possession quand l'autre équipe dévoile le caractère de ses joueuses en défense comme en attaque, mes joueuses savent aussi dévoiler leur caractère. Et dans un jour comme aujourd'hui par exemple, elles réussissent à ce que celui-ci soit au-dessus de celui de l'autre équipe. (...) Le match de Julie Wojta et Djénébou Sissoko? La première chose que je fais quand le match est fini c'est voir la distribution des points. C'est important qu'il y ait des joueuses comme Julie aujourd'hui ou Laurence à un autre moment ou comme Djénébou Sissoko qui vont assurer ce nombre de points dans le match.
C'est important mais je regarde aussi combien de joueuses ont marqué de points et comment les points sont distribués. Aujourd'hui nous avons quatre joueuses au-dessus des 10 points et ce n'est pas facile. Ce n'est pas seulement le mérite de ces joueuses mais aussi des autres qui crée des situations idéales pour que cela se produise: elles ne sont pas seulement capables de passer le ballon dans la position adéquate sinon qu'en plus elles constituent une menace sur le terrain pour que leur adversaire ne soit pas en mesure d'aider sur Wojta ou Sissoko. (...) Pour moi le mot "favoris" est un mélange entre menaçant et détendu. Je ne crois pas que ce mot soit un bon adjectif pour une équipe. La vérité c'est que j'ai confiance en mon équipe et je ne crois pas qu'il y ait de meilleures équipes que nous. Je ne crois pas que nous sommes meilleurs que les autres. On doit beaucoup travailler pour gagner le championnat. Mais pour moi comme pour d'autres équipes je suppose, mon équipe est favorite parce que véritablement je suis très confiant sur les joueuses.
(...) La Coupe contre SKW? Je sais que c'est une équipe chevronnée, qui est agressive dans son jeu, qui joue rapidement, avec entrain, qui est jeune... On revient dans une situation où cette équipe a déjà beaucoup joué: dans la semaine et pendant le week-end. Les joueuses doivent s'adapter au rythme que la compétition peut demander à certains moments de la saison. On a trois jours pour nous préparer et préparer le match.
Ce n'est pas quelque chose de bizarre pour les joueuses et pour moi non plus: je suis habitué à ce rythme et je ne pense pas que ce sera un problème. Quant à SKW, je les respecte comme chaque équipe. Si je pense qu'il n'y a pas une équipe meilleure que nous je pense aussi que si nous ne respectons pas beaucoup d'équipes, nous n'allons pas facilement gagner ce championnat." a-t-il détaillé.
C'est important mais je regarde aussi combien de joueuses ont marqué de points et comment les points sont distribués. Aujourd'hui nous avons quatre joueuses au-dessus des 10 points et ce n'est pas facile. Ce n'est pas seulement le mérite de ces joueuses mais aussi des autres qui crée des situations idéales pour que cela se produise: elles ne sont pas seulement capables de passer le ballon dans la position adéquate sinon qu'en plus elles constituent une menace sur le terrain pour que leur adversaire ne soit pas en mesure d'aider sur Wojta ou Sissoko. (...) Pour moi le mot "favoris" est un mélange entre menaçant et détendu. Je ne crois pas que ce mot soit un bon adjectif pour une équipe. La vérité c'est que j'ai confiance en mon équipe et je ne crois pas qu'il y ait de meilleures équipes que nous. Je ne crois pas que nous sommes meilleurs que les autres. On doit beaucoup travailler pour gagner le championnat. Mais pour moi comme pour d'autres équipes je suppose, mon équipe est favorite parce que véritablement je suis très confiant sur les joueuses.
(...) La Coupe contre SKW? Je sais que c'est une équipe chevronnée, qui est agressive dans son jeu, qui joue rapidement, avec entrain, qui est jeune... On revient dans une situation où cette équipe a déjà beaucoup joué: dans la semaine et pendant le week-end. Les joueuses doivent s'adapter au rythme que la compétition peut demander à certains moments de la saison. On a trois jours pour nous préparer et préparer le match.
Ce n'est pas quelque chose de bizarre pour les joueuses et pour moi non plus: je suis habitué à ce rythme et je ne pense pas que ce sera un problème. Quant à SKW, je les respecte comme chaque équipe. Si je pense qu'il n'y a pas une équipe meilleure que nous je pense aussi que si nous ne respectons pas beaucoup d'équipes, nous n'allons pas facilement gagner ce championnat." a-t-il détaillé.
Djénébou Sissoko: "on retrouve notre confiance"
Auteure d'un double-double avec 28 points (13 sur 24 aux tirs et 15 rebonds), Djénébou Sissoko, l'intérieure de Namur se confiait juste après la fin du match: "Mes premières impressions? Je suis heureuse parce que c'est bon au niveau mental et c'est bon pour l'équipe. On retrouve notre confiance et c'était un match important pour nous. (...) En première mi-temps c'était trop stressant: j'essayais de si bien faire mais je manquais tout. Mais dans la deuxième mi-temps j'ai réalisé que je devais davantage réfléchir, jouer de façon plus détendue et alors mon jeu allait venir naturellement. J'aimerais remercier mes équipières, pour les bonnes passes, pour tout... (...) Mon style de jeu? Je crois en ce que je peux faire. Comme joueuse intérieure, je suis plus courte en taille mais ce qui se passe pour moi dans le jeu est génial. Je ne sais pas comment je le fais mais c'est génial." expliquait-elle.
Jasmina Rosseel: "on a commis quelques fautes et contre une équipe comme Namur, ça ne peut pas se passer"
Malgré ses 21 points et 6 interceptions, Jasmina Rosseel, l'arrière de KaBo n'a pas permis à ses couleurs de repartir avec la victoire. Après le match, elle analysait cette défaite: "C'était dur. Je pense qu'on a commis quelques fautes et contre une équipe comme Namur, ça ne peut pas se passer parce que c'est une bonne équipe et c'est dur de jouer contre elles. (...) Ce qui pose problème quand Boom affronte Namur? Ce n'est pas tant leur équipe qui pose problème que nous autres. Si c'est une équipe forte, on panique, on ne joue pas bien, on perd plusieurs fois le ballon: des choses que l'on ne peut pas faire donc peut-être que l'on joue un bon match mais ce n'est pas suffisant pour gagner contre une équipe comme Namur." a-t-elle déclaré.
L'anecdote du match: un peu de rab pour certaines joueuses.
Si la majorité des actrices du sommet ont pu regagner les vestiaires à leur aise, d'autres ont du prendre leur mal en patience puisque dépêché par la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Cellule anti-dopage a retenu six joueuses (trois de Namur et trois de KaBo, toutes choisies au hasard) pour les soumettre à un contrôle inopiné à l'issue du match.