C'est un jour triste pour le basket hennuyer et pour le basket féminin en général. Spirou PDL Charleroi, fondé par Guy Martin en 1947, n'avait plus quitté les hautes sphères de notre compétition depuis 1957 ... soit 50 ans précisément. Un triste anniversaire pour le club lupipontain qui - hormis en trois occasions et brièvement - a toujours évolué au plus haut échelon du basket belge depuis 1962 avec une victoire en Coupe de Belgique. Pont-de-Loup avait émigré à la salle Ballens avec beaucoup d'ambition, mais les affaires de La Carolo Bis ont mis un frein brutal à l'évolution du matricule 151. Spirou Girls Charleroi n'a pu assuré son maintien parmi l'élite à l'issue de cette saison. Pire, "malgré tous nos efforts, il n'a pas été possible de réunir suffisamment de joueuses chevronnées pour encadrer nos jeunes cadettes et défendre nos chances en R1", expliquait Guy Martin, désolé. "C'est un jour triste, c'est tout ce que je peux dire. Maintenant, nous allons essayer de repartir en deuxième provinciale. Nous devons d'abord stabiliser le club et repartir ensuite vers la P1. Les équipes de jeunes seront bien entendu toujours là, à la salle de Pont-de-Loup." Mais c'est une nouvelle page d'histoire qui s'ouvre pour le club lupipontain et sa cheville ouvrière. Guy Martin aura tout connu avec son club et il s'est consacré corps et âmes pour son matricule. Il repart aujourd'hui, courageusement, avec son bâton de pélerin comme il le fait avec passion et dévouement depuis plus de 50 ans. Respect Monsieur Martin !
Messieurs, avant qu'il ne soit trop tard...
Après le First Andenne, c'est Spirou Girls Charleroi qui doit jeter l'éponge en Régionale 1. Tous les deux pour la même raison: un manque d'effectif. Champion de R1 cette saison, les Andennaises avaient obtenu de l'AWBB de pouvoir poursuivre leur marche jusqu'au titre sans être obligées de monter en D1. Les Spirou Girls Charleroi ont lutté jusqu'au bout pour se maintenir parmi l'élite. La suite, elle est simple, aucun des deux clubs n'a pu dénicher suffisamment de joueuses pour réentamer la saison à cet étage.
Comme c'est le cas pour la division I nationale, il faut bien se rendre à l'évidence de l'étroitesse du marché belge en matière de joueuses. L'AWBB a voulu rehausser à 14 le nombre de clubs en R1, pari d'ores et déjà manqué. Ils ne seront que 12. Une véritable réorganisation du basket féminin wallon - avec une vision cohérente à long terme et stable - est urgente !
Comme c'est le cas pour la division I nationale, il faut bien se rendre à l'évidence de l'étroitesse du marché belge en matière de joueuses. L'AWBB a voulu rehausser à 14 le nombre de clubs en R1, pari d'ores et déjà manqué. Ils ne seront que 12. Une véritable réorganisation du basket féminin wallon - avec une vision cohérente à long terme et stable - est urgente !