Vincent Bouffioux pour sa deuxième saison avec Spirou Monceau (photo: Sp. Monceau)
Avec la Lettone Dita Rozenberga, la Roumaine Adina Stoiedin et, peut-être surtout, le retour de Krystel Ballau, Spirou Monceau s’est doté d’une belle ossature pour une saison que les Carolos ont placé sous le signe de l’ambition. Les dirigeants parlent même de Coupe d’Europe à court terme, voire même déjà la saison suivante. Il n’en faut pas plus pour voir certains placer Spirou Monceau dans le top 5, voire le top 4, de notre championnat. Vincent Bouffioux freine lui, des quatre fers !
“Ceux qui pensent que l'on va jouer le top 4 ou top 5, pensent-ils vraiment que je suis un génie ?”, s’interroge le coach moncellois. “Sérieusement, il faut être réaliste. Ok, nos trois étrangères sont de super filles, de bonnes joueuses (en comptant le maintien à la salle Ballens de l’Italienne Elena Bestagno), mais nous avons un noyau de 5 joueuses. Parmi ces 5, il y a une fille de 20 ans, deux de 23 ans, 1 de plus de 30 ans. Le reste, ce sont six cadettes, nées entre 99 et 97, dont une seule à une certaine expérience en division 1. Il faut arrêter. C'est bien sûr plus facile de se réfugier derrière cet a priori. Si l'on perd contre Monceau, c'est normal, si l'on gagne, c'est un exploit....”
“Ceux qui pensent que l'on va jouer le top 4 ou top 5, pensent-ils vraiment que je suis un génie ?”, s’interroge le coach moncellois. “Sérieusement, il faut être réaliste. Ok, nos trois étrangères sont de super filles, de bonnes joueuses (en comptant le maintien à la salle Ballens de l’Italienne Elena Bestagno), mais nous avons un noyau de 5 joueuses. Parmi ces 5, il y a une fille de 20 ans, deux de 23 ans, 1 de plus de 30 ans. Le reste, ce sont six cadettes, nées entre 99 et 97, dont une seule à une certaine expérience en division 1. Il faut arrêter. C'est bien sûr plus facile de se réfugier derrière cet a priori. Si l'on perd contre Monceau, c'est normal, si l'on gagne, c'est un exploit....”
Les play-off et la formation, ce sont nos deux objectifs
Dita Rozenberga, à suivre cette saison (photo: Sp. Monceau)
La première journée de championnat, dimanche proposera un derby wallon déjà très intéressant face à Liège Panthers, dimanche (15h00) à la salle Ballens. “A ce rythme-là, voyons Liège Panthers”, embraye Vincent Bouffioux.” Il a y des filles d'expérience avec Nina Crelot, Stephanie Dubuc, Charlotte Ippersiel qui ont dix ans et plus d'expérience en D1 et les deux dernières sont venues renforcer un noyau qui a terminé 6e du championnat l'an dernier. Notre objectif est double. C’est simple. On veut faire mieux que la saison dernière. C'est à dire se qualifier pour les play-off que nous avions manqué pour une place. L'autre objectif, puisque nous nous sommes engagés à cela, c'est celui de la formation et d'amener les 6 cadettes de notre noyau à devenir des joueuses de D1 à terme, et de les aguérir”.
Le coup dur du début de saison aura été sans conteste le retrait soudain de Kathy Wambe. “Kathy Wambe c'est dommage parce que elle avait tellement à a pporter aux jeunes, mainenant à partir du moment elle n'est pas bien ou prête à continuer elle n'aurait pu transmettre tout ça de toute façon”, estime encore Vincent Bouffioux. “Alors oui, nous sommes moins forts sans elles, mais j'ai l'habitude de rebondir sur les coups durs pour les transformer en énergie positive. Pour certaines, cela veut dire qu'il y a une place à prendre, à elle de montrer qu'elle en est capable”.
Le coach des Carolos s’est montré d’ailleurs assez satisfait de la préparation, dont les enseignements sont toujours très relatifs. “Il n’y a déjà pas eu de blessées, et la préparation reste en effet une préparation. Nus avons joué Andenne (R1), au tournoi des 4 Wallons, au Luxembourg et avons battu Ostende de 25 points. A part aux 4 Wallons, nous avons tout gagné ce qui veut dire une spirale positive".
Le coup dur du début de saison aura été sans conteste le retrait soudain de Kathy Wambe. “Kathy Wambe c'est dommage parce que elle avait tellement à a pporter aux jeunes, mainenant à partir du moment elle n'est pas bien ou prête à continuer elle n'aurait pu transmettre tout ça de toute façon”, estime encore Vincent Bouffioux. “Alors oui, nous sommes moins forts sans elles, mais j'ai l'habitude de rebondir sur les coups durs pour les transformer en énergie positive. Pour certaines, cela veut dire qu'il y a une place à prendre, à elle de montrer qu'elle en est capable”.
Le coach des Carolos s’est montré d’ailleurs assez satisfait de la préparation, dont les enseignements sont toujours très relatifs. “Il n’y a déjà pas eu de blessées, et la préparation reste en effet une préparation. Nus avons joué Andenne (R1), au tournoi des 4 Wallons, au Luxembourg et avons battu Ostende de 25 points. A part aux 4 Wallons, nous avons tout gagné ce qui veut dire une spirale positive".
Ballau, c'est notre capitaine !
Vincent Bouffioux ne veut pas s'emballer, sur cette saison, mais à court ou moyen terme aussi. "Pour parler de Coupe d'Europe, il faut d'abord structure le club, le doter de moyens financiers et humains d'abord avant d'éventuellement songer à envisager, je dis bien envisager, de jouer la Coupe d'Europe. Jouer au Luxembourg ou aux Pays-Bas, ce n'est pas jouer la Coupe d'Europe. Là aussi il faut être réaliste."
Vincent Bouffioux veut garder les pieds sur terre, sachant qu'un énorme travail attend les Moncelloises auxquelles il veut enlever toute euphorie et plan sur la comète. "Notre vraie force, c'est Krystel Ballau", ajoute ensuite le coach de Spirou Monceau gardant le meilleur pour la fin. "Ballau, c'est notre capitaine. Elle donne une énergie énorme et je compte beaucoup sur elle, c'est pour cela que je suis très exigeant avec elle."
Le retour de Krystel Ballau à la salle Ballens, c'est peut-être en effet le meilleur transfert de Spirou Monceau. Si la décision, la saison dernière, de la capitaine carolo de relever le défi de Castors Braine était courageuse, celle de revenir au bercail l'est tout autant. Car loin de vouloir rester sur son l'acquit d'une saison exceptionnelle, Krystel Ballau, plus motivée que jamais, tient à redonner à Spirou Monceau ce qu'elle a pu emmagasiner tant au niveau sportif qu'au niveau humain. Un défi, plus discret peut-être, mais tout autant de taille.
Vincent Bouffioux veut garder les pieds sur terre, sachant qu'un énorme travail attend les Moncelloises auxquelles il veut enlever toute euphorie et plan sur la comète. "Notre vraie force, c'est Krystel Ballau", ajoute ensuite le coach de Spirou Monceau gardant le meilleur pour la fin. "Ballau, c'est notre capitaine. Elle donne une énergie énorme et je compte beaucoup sur elle, c'est pour cela que je suis très exigeant avec elle."
Le retour de Krystel Ballau à la salle Ballens, c'est peut-être en effet le meilleur transfert de Spirou Monceau. Si la décision, la saison dernière, de la capitaine carolo de relever le défi de Castors Braine était courageuse, celle de revenir au bercail l'est tout autant. Car loin de vouloir rester sur son l'acquit d'une saison exceptionnelle, Krystel Ballau, plus motivée que jamais, tient à redonner à Spirou Monceau ce qu'elle a pu emmagasiner tant au niveau sportif qu'au niveau humain. Un défi, plus discret peut-être, mais tout autant de taille.
La 1re journée de championnat
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| Sam/Zat 19-09-2015 | 20:00 | BBC Sint-Katelijne-Waver | Belfius Namur Capitale
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| Sam/Zat 19-09-2015 | 20:30 | Declercq Stortbeton Waregem | DBC Houthalen
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| Sam/Zat 19-09-2015 | 20:30 | Royal Castors Braine | BBC Jeugd Gentson
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| Dim/Zon 20-09-2015 | 15:00 | Royal Spirou Monceau Baulet Féminin | Liège Panthers
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| Dim/Zon 20-09-2015 | 16:15 | KB D-Glas Oostende Bredene | Tulikivi Deerlijk
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