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'Si l'on veut progresser, il faut s'entraîner plus, pas forcément augmenter le budget'

Francky Waelkens (Declercq Stortbeton Waregem)


Bien calé à la troisième place du championnat, Declercq Stortbeton Waregem sait que pour pouvoir rivaliser avec Castors Braine et Belfius Namur, il ne manque pas grand-chose, mais ce n'est pas forcément une question de budget.



Intéressante confession de Francky Waelkens, le manager de Declercq Stortbeton Waregem à notre confrère Bjorn Vandenabeele (Het Laatste Nieuws). Les Flandriennes sont en embuscade derrière le duo Castors Braine / Belfius Namur. Si les filles de Marc Foucart ont battu les Namuroises au Treffer pour le dernier match de Julian Martinez Alman comme coach de Namur on s'en souvient, Declercq Stortbeton Waregem a été dominé par les Brainoises.

Waregem veut gommer cet écart, mais pas forcément en accroissant le budget. "Nous avons besoin en effet de plus de professionnalisme", analyse le manager des Flandriennes Francky Waelkens, mais pas dans le sens où le professionnalisme se mesure au nombre de zéro derrière un chiffre. "On pourrait croire que cela nous obligerait à augmenter le budget. Mais d'abord, il faut se rendre à l'évidence, ce n'est pas possible. Nous pouvons encore trouver l'un ou l'autre partenaire, mais avec la crise qui mine les entreprises et la proximité du football avec Zulte Waregem, il ne faut pas en espérer plus. Une chose est déjà sûre chez nous, nous n'engageront pas plus d'étrangères que ce que nous avons déjà". Avec la Serbe Maja Vucurovic et les Américaines Shanavia Dowdell et Chandrea Jones, le quota sur les bords du Gaver se monte à 3, et restera donc, au maximum de 3, pour la saison prochaine.

Plus d'entraînements avec le groupe au complet

Seul le travail permettra de progresser
Seul le travail permettra de progresser
"Trois clubs flandriens en division 1 dames, ce n'est pas un problème. Ce qui nous fait le plus de mal, c'est la concurrence des autres sports", reprend Francky Waelkens. "La solution passe par plus d'entraînement. Ce n'est qu'en augmentant le nombre d'heures d'entraînement, où tout le groupe est présent, que nous pourrons nous améliorer sportivement. Namur et Braine sont en train de reconduire leur noyau actuel, ce qui veut dire que les bonnes joueuses, il ne reste plus comme choix que des équipes comme Waregem. Nous sommes juste en-dessous du top, mais nous pouvons y arriver avec le même budget, peut-être même moins. Pour le recrutement en vue de la saison prochaine, les joueuses qui peuvent assurer plus de présence aux entraînements auront la priorité. Des séances de shooting avec une partie du groupe, c'est bien, mais cela ne remplace des entraînements supplémentaires avec tout le groupe pour affiner les systèmes offensifs."

En embuscade effectivement derrière le duo de tête, Declercq Storbeton Waregem défend surtout sa troisième place en championnat après avoir été éliminé en quarts de finale de la Coupe de Belgique à Kangoeroes-Boom. La dernière journée de la phase classique voit d'ailleurs les Flandriennes se déplacer à Belfius Namur.



Jeudi 27 Février 2014