She's so... Smart !

Sa deuxième saison au sein de Point Chaud Sprimont aura permis à Britanny Smart d'aligner 26,1 de moyenne en indice d'évaluation lors de la première phase du championnat avec 19,8 pts par matche et une moyenne de 20,2 pts et 23,4 à l'évaluation lors de la deuxième phase. La scoreuse américaine aura pourtant un regret, celui de n'avoir pu accrocher une troisième manche en quarts de finale des play-off face à St-Katelijne Waver. "Nous aurions du gagner le premier match à SKW", soutient-elle. "Nous avions tout en main pour l'emporter, c'est de notre faute. C'est vraiment dommage, car nous aurions pu, nous aurions du aller aux trois matches. La deuxième manche chez nous a été plus difficile. Nous étions fatiguées et il nous manque des rotations. Nous avions une très jeune, mais avec une bonne mentalité. Vous savez, du côté de SKW lorsqu'il y a un changement, cela ne se voit pas sur le terrain, le rythme reste le même et il n'y a pas de baisse de niveau. Chacune fait son job."

Pour ce qui est du niveau à Point Chaud Sprimont, c'est bien elle qui règle la mire. Son rôle au sein de la phalange liégeoise aura été d'autant plus marquant que son absence pour blessures lors de plusieurs rencontres se sera fait cruellement sentir. Britanny Smart, c'est la moitié du rendement de Point Chaud Sprimont assuré dans une position, cette saison, qui - paradoxalement - n'est pas forcément celle qu'elle préfère. "Je suis une joueuse beaucoup plus à l'aise en position 2 ou 3, jouer en 1 n'est pas ma meilleure place.", c'est pourtant à la mène que l'Américaine née à Springfield il y a 23 ans a accompli sa meilleure saison. "La grosse différence par rapport à la saison dernière, ce fut notre esprit d'équipe, l'ambiance et le collectif. C'est ce qui nous a permis de réaliser quelques belles prestations. Malheureusement, le noyau n'était pas si étoffé que cela et je le répète, jouer comme meneuse n'est pas forcément ma meilleure place. Je crois que nous avons perdu quelques matches à cause de cela. Nous n'avions véritablement qu'une seule distributrice."

Très croyante, Britanny Smart savoure son parcours. "Ce fut un long chemin pour devenir joueuse professionnelle et je remercie Dieu de m'avoir donné cette opportunité". Graduée de l'Université de Cedarville, elle a été formée à la Shawnee High School de Springfiel, cette ailière a rejoint ensuite l'équipe des Lady Jackets de l'Université de Cedarville (NAIA Division II) dont elle fut élue meilleure joueuse. "C'est un défi de jouer au plus haut niveau et très excitant," s'amuse-t-elle du haut de son mètre 80 orné d'un large et constant sourire. "i[Venir ici en Belgique, c'était ma première expérience à l'étranger. Ma première sortie des Etats-Unis, donc je suis très contente de la manière dont cela se passe. Cette deuxième saison a été très amusante, c'était très gai à jouer. La formule du deuxième tour aussi. Les rencontres étaient toujours très serrées, mais comme joueuse, tu aspires aussi à jouer contre plus fort que toi, donc je regrette malgré tout de ne pas avoir pu jouer plus contre le top 3, Waregem, Dexia Namur et SKW. C'est toujours mieux d'affronter ce genre d'équipe, c'est peut-être plus difficile, mais c'est gratifiant."

Pour la saison prochaine, Brittany Smart ne sait pas encore quelle sera sa destination en Belgique d'ailleurs ou ailleurs.