Sara Leemans a décidé de mettre un terme à sa carrière à l'issue de la saison. L'ailière de Sint-Katelijne-Waver, 1m78, raccroche. Plus qu'une shooteuse, c'est une marqueuse, l'une des meilleures de sa génération, qui va manquer au basket féminin belge. Limbourgeoise d'origine, Sara Leemans s'était formée à Stevoort, le club de sa maman, puis révélée à Runkster (de la L1 à D1) pour tenter ensuite une aventure à l'étranger qui l'a conduit une saison à Calais et plus brièvement à Estudiantes Madrid.
Sara Leemans s'est lié ensuite à Arvid Diels qui l'avait conduite au Mondial U21 en 2007 à Moscou. Meilleure scoreure du championnat du monde en Russie, Sara Leemans était élue Espoirs de l'année un an plus tard. Le temps de tenter l'aventure hors de nos frontières, en 2008-2009 en France et jusqu'en décembre 2009 en Espagne, Sara Leemans revenait au bercail pour faire les beaux jours de Sint-Katelijne-Waver avec un titre de champion de Belgique en 2010. Son destin aura fortement été lié à celui d'Arvid Diels. Une forte relation marquée par des passages en équipe nationale jusqu'à l'Euro de Chieti en 2007 juste après le Mondial U21.
Sara Leemans participera aussi à la campagne de 2010 avant de se blesser grièvement au genou (ligaments croisées) manquant les barrages à Taranto. La suite est liée à SKW toujours et à une expérience avec le 3X3. Championne de Belgique avec les Malinoises, deux fois finalistes de la Coupe de Belgique, Sara Leemans aura été élue joueuse de l'année au referendum de Basketfeminin.com par ses paires en 2011 à égalité avec Emma Meesseman. Rookie de l'année en 2007, Espoir de l'année à la fédération en 2008, celle-ci n'aura jamais décerné l'honneur de Joueuse de l'année à Sara Leemans. Trois expériences en Coupe d'Europe avec SKW et une saison avec les Young Cats, l'ailière a apporté énormément à la jeune génération malinoise pour qui elle fait figure d'exemple absolu. D'icône.
A 28 ans, Sara Leemans termine encore en force ces dernières saisons sur les parquets. Pratiquement inarrêtable, elle fait encore partie des meilleures marqueuses du championnat tirant les Malinoises jusqu'à la 4e place de la phase régulière pour un quart de finale des play-off contre Belfius Namur.
Son profil FIBA
Le blog du championnat du monde Espoirs U21 à Moscou en 2007
Sara Leemans s'est lié ensuite à Arvid Diels qui l'avait conduite au Mondial U21 en 2007 à Moscou. Meilleure scoreure du championnat du monde en Russie, Sara Leemans était élue Espoirs de l'année un an plus tard. Le temps de tenter l'aventure hors de nos frontières, en 2008-2009 en France et jusqu'en décembre 2009 en Espagne, Sara Leemans revenait au bercail pour faire les beaux jours de Sint-Katelijne-Waver avec un titre de champion de Belgique en 2010. Son destin aura fortement été lié à celui d'Arvid Diels. Une forte relation marquée par des passages en équipe nationale jusqu'à l'Euro de Chieti en 2007 juste après le Mondial U21.
Sara Leemans participera aussi à la campagne de 2010 avant de se blesser grièvement au genou (ligaments croisées) manquant les barrages à Taranto. La suite est liée à SKW toujours et à une expérience avec le 3X3. Championne de Belgique avec les Malinoises, deux fois finalistes de la Coupe de Belgique, Sara Leemans aura été élue joueuse de l'année au referendum de Basketfeminin.com par ses paires en 2011 à égalité avec Emma Meesseman. Rookie de l'année en 2007, Espoir de l'année à la fédération en 2008, celle-ci n'aura jamais décerné l'honneur de Joueuse de l'année à Sara Leemans. Trois expériences en Coupe d'Europe avec SKW et une saison avec les Young Cats, l'ailière a apporté énormément à la jeune génération malinoise pour qui elle fait figure d'exemple absolu. D'icône.
A 28 ans, Sara Leemans termine encore en force ces dernières saisons sur les parquets. Pratiquement inarrêtable, elle fait encore partie des meilleures marqueuses du championnat tirant les Malinoises jusqu'à la 4e place de la phase régulière pour un quart de finale des play-off contre Belfius Namur.
Son profil FIBA
Le blog du championnat du monde Espoirs U21 à Moscou en 2007
Sans regrets, ni remords, avec fierté et honneur, Sara Leemans se retire
C'est sans regret, avec le sentiment du devoir accompli, en douceur, sans blessure ni frustration que Sara Leemans a pensé qu'il était "temps de laisser la place à la nouvelle génération", a confié la figure emblématique du club malinois. "Je le ressens ainsi. J'y avais déjà bien pensé comme ça la saison dernière, mais là je pense que c'est le moment. Il y a eu beaucoup de beaux moments dans ma carrière", tente-t-elle de se souvenir se remémorant confusément d'un coup sa trajectoire.
"Le titre avec SKW certainement, le Mondial U21 à Moscou, le 3X3 aussi, une belle expérience, c'était quelque chose de nouveau", sourit-elle. La Belgique fut médaillée de bronze au Mondial à Moscou en 3X3 et 3e à l'Euro à Bucarest en 2014. Ce qui frappe chez elle, c'est sa constance et sa régularité. Les équipes adverses ont beau savoir qu'elle est LE danger de SKW, elle score toujours autant, avec autant de facilités. Il n'est pas rare de la voir scorer encore ses 30 points. Sara Leemans pourrait encore continuer quelques années dans notre championnat. Elle préfère se retirer, mais restera quoiqu'il arrive dans le giron de SKW à qui elle doit beaucoup et qui lui doit beaucoup.
Sara Leemans est fière de la carrière accomplie que pas même les blessures (à l'épaule et au genou donc) ne sont venus gâchées. Tout semble naturel et aller de soi pour l'ailière qui a un impact énorme à Sint-Katelijne-Waver, dans son histoire, son entourage, et auprès des jeunes. Une joueuse discrète et une personne respectée que même son coach, Arvid Diels, n'essaiera pas de faire revenir sur sa décision. "Il n'y a qu'une chose à dire, c'est respect et merci", a confié de son côté le coach malinois. "Elle a été importante pour SKW, mais pour le basket féminin belge aussi. Je pense que beaucoup font référence à sa personne, comme joueuse, comme exemple à suivre, de par ses valeurs. Son parcours et le mien ont été liés, c'est vrai. La seule différence maintenant, est que si elle s'arrête, je continue."
De fait, devant le parcours de la joueuse et sa personnalité l'on ne peut que s'incliner. Respect et merci Sara !
"Le titre avec SKW certainement, le Mondial U21 à Moscou, le 3X3 aussi, une belle expérience, c'était quelque chose de nouveau", sourit-elle. La Belgique fut médaillée de bronze au Mondial à Moscou en 3X3 et 3e à l'Euro à Bucarest en 2014. Ce qui frappe chez elle, c'est sa constance et sa régularité. Les équipes adverses ont beau savoir qu'elle est LE danger de SKW, elle score toujours autant, avec autant de facilités. Il n'est pas rare de la voir scorer encore ses 30 points. Sara Leemans pourrait encore continuer quelques années dans notre championnat. Elle préfère se retirer, mais restera quoiqu'il arrive dans le giron de SKW à qui elle doit beaucoup et qui lui doit beaucoup.
Sara Leemans est fière de la carrière accomplie que pas même les blessures (à l'épaule et au genou donc) ne sont venus gâchées. Tout semble naturel et aller de soi pour l'ailière qui a un impact énorme à Sint-Katelijne-Waver, dans son histoire, son entourage, et auprès des jeunes. Une joueuse discrète et une personne respectée que même son coach, Arvid Diels, n'essaiera pas de faire revenir sur sa décision. "Il n'y a qu'une chose à dire, c'est respect et merci", a confié de son côté le coach malinois. "Elle a été importante pour SKW, mais pour le basket féminin belge aussi. Je pense que beaucoup font référence à sa personne, comme joueuse, comme exemple à suivre, de par ses valeurs. Son parcours et le mien ont été liés, c'est vrai. La seule différence maintenant, est que si elle s'arrête, je continue."
De fait, devant le parcours de la joueuse et sa personnalité l'on ne peut que s'incliner. Respect et merci Sara !