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Made in Belgium

Saison 2005/2006 - C'est parti !

Dans quelle langue faut-il faire comprendre qu'il y a trop de clubs en division I ?


La saison 2005/2006 verra comme les autres depuis maintenant dix ans le couronnement du Dexia Namur. Ce n’est manquer de respect pour personne que de dire que le club namurois sera champion et gagnera la Coupe de Belgique. Penser que le contraire est possible serait ne pas tenir compte des forces en présence et ressemblerait à une fameuse tromperie. La lutte sur le plan belge se résumera donc, pour les prétendants, à conquérir le titre de vice-champion de Belgique et à atteindre la finale de la Coupe en croisant bien fort les doigts pour ne pas tomber sur Dexia Namur en éliminatoires. Ce n’est pas un jugement, c’est un ‘polaroïd’ de la réalité.



Dexia champion, il reste 3 places pour les play-off suivant une formule de championnat remaniée pour la n-ième fois. IMC Waregem, Novia Munalux Namur, BBC Boom, Herve-Battice s’imposent en candidats potentiels, tous les autres font figure d’outsiders possible. Comment va se débrouiller Wytewa Roeselare pour confirmer son excellente saison dernière ? Comment vont se relever Tournai Mini et Spirou Girls Charleroi d’un été torride à se demander si le club alignerait encore une équipe compétitive à l’aube de la saison ? Comment vont se comporter les deux néo-promus Sprimont Point Chaud et Kortrijk Sport ? Comment St-Katelijne Waver va-t-il se débrouiller avec un effectif réduit ?

Dans le meilleur des cas, ces équipes se rassureront très vite. Dans le pire, il s’agira d’éviter le seul et unique fauteuil basculant. Aussi aberrant que cela puisse paraître, le championnat est à nouveau tronqué. A vouloir maintenir, pour on ne sait quelle raison d’ailleurs, une élite à 12 clubs, les responsables du championnat scient la branche sur laquelle ils sont assis. Ekeren a jeté l’éponge au terme de la saison dernière après avoir fait l’effort d’acquérir une Américaine pour se sauver, pour s’entendre dire ensuite … qu’il n’y aurait de toute façon pas de descendant ! Ekeren rejoint ainsi au cimetière des sacrifiés la dizaine de clubs féminins ayant du mettre la clé sous le paillasson en raison d’un désintérêt complet pour le basket féminin !

Tournai Mini et Spirou Girls Charleroi ont du aller puiser hors des frontières pour compléter l’effectif et combien de clubs parviennent-ils à s’entraîner correctement avec un nombre de joueuses ne fut-ce qu’acceptables à l’entraînement ? et on ne se demande même pas s’il y est possible de jouer des 5 contre 5 ! Regroupons le potentiel (restreint) de joueuses belges dans moins de clubs et encourageons la formation des jeunes pour nourrir le vivier. Au-delà de toute autre considération, la survie du basket féminin belge passe par là !


Vendredi 7 Octobre 2005