Réclamation possible de Waregem

"Pour nous, la situation est simple, nous estimons que la dernière rentrée en jeu, alors qu'il reste 10 secondes de jeu, devait s'effectuer au milieu du terrain et pas dans notre partie de terrain près de la baseline", explique Marc Foucart, le coach de Waregem. "Il reste 10 secondes en effet et SKW perd le ballon. Je prends temps mort et j'entends les deux arbitres discuter entre eux. L'un dit que la rentrée est au milieu, l'autre prend la responsabilité de donner la rentrée dans le fond. Mais pour nous cela change beaucoup alors qu'il ne reste que dix secondes, c'est évident. Nous avons voulu poser nos réserves tout de suite, mais l'arbitre est rentré directement aux vestiaires. Nous avons discuté avec lui dans le vestiaire, il a finalement bien voulu accepter les réserves, mais il a dit que la feuille avait déjà été signée. Donc, nous allons voir. Le comité se réunit lundi soir pour savoir ce que nous allons faire et les options possibles."

Sportivement, Waregem s'est incliné sur le fil après avoir mené la majorité de la rencontre et avoir eu le match en main encore à près de 3 minutes de la fin. "C'est évidemment très frustrant, poursuit Marc Foucart. "Il y a eu du positif, parce que nous avons dominé le match je pense. Nous avons près de 15 occasions de shoots en plus que St-Katelijne. Mais le point négatif est bien entendu d'avoir laissé échapper la victoire. On manque quelques shoots et, même si nous n'avons pas beaucoup de pertes de balles, elles nous coûtent cher en fin de match." A savoir au moment où, à 3mn30 de la fin, Waregem mène encore de 10 pts. SKW, sur trois contre-attaques, et donc 3 pertes de balle flandriennes, se rapproche sur un 0-6 en 30 secondes. "Comme toujours avec SKW ce fut un match serré, mais je pense que nous avons dominé dans l'ensemble. Lieselot Malfait a fait un bon match, mais je pense qu'elle peut mieux faire encore. Elle a les capacités, mais je dois encore trop la pousser pour qu'elle prenne des iniatives, elle doit avoir confiance en elle. L'apport d'Anne-Sophie De Bondt a été intéressant aussi, elle n'a que 16 ans, alors que Angèle Boucquey était un peu blessée à la main. Mais il y a quelques erreurs chez nous qui ont coûté cher et je pense que la fatigue a joué un rôle à la fin aussi, ce qui a permis à SKW de repartir en contre."

Du côté de St-Katelijne Waver, c'était plus que du soulagement, "j'ai vu beaucoup d'enthousiasme après cette victoire. C'est normal après une victoire à Waregem en play-off ou un match décisif en fin de saison, mais après 2 ou 3 matches de championnat, ce n'était pas uniquement la satisfaction d'avoir pris 3 pts", expliquait de son côté Arvid Diels. "Cela veut dire aussi que nous sommes là, que tout le travail, dur, que nous faisons, ce n'est pas seulement pour gagner contre Sprimont. Pourtant, j'avais quelques craintes après la défaite à Dexia. Il est difficile de savoir comment une équipe va réagir. Nous commençons bien le match, mais par la suite, on doute dans la tête, dans les actions individuelles, dans le collectif. Et je revois l'équipe qui a joué contre Dexia. Le but alors était de rester au contact et de ne surtout pas laisser filer Waregem qui peut à tout moment prendre10 ou 15 points d'avance. On tient à la mi-temps, c'est difficile en deuxième période. J'essaie un peu tout, une équipe grande, petite, mais c'est difficile. Pourtant si on pouvait rester au contact, je savais que c'était possible. On est encore dans le match à la fin et là on donne tout pour aller chercher la victoire, c'est normal. On met un peu plus de pression et grâce à quelques interceptions, on revient à hauteur et on gagne d'un point. Oui pour moi aussi, la rentrée doit être au milieu sur la dernière attaque de Waregem. Mais dans mon temps mort, je prépare quelque chose sur une rentrée au milieu et je peux vous dire que si le ballon était pour nous et que cela ne se fait pas au bon endroit, je commence à crier hein..."