Boom savoure la victoire alors que la fusion Kangoeroes-Boom sera présentée officiellement jeudi (photo:basketboom.com)
BBC Boom - Dexia Namur 80-73
[BOX SCORE]url:
17-15/23-17/14-21/36-20
Boom: 20/44 à 2pts, 6/17 à 3pts, 22/25 LF, 21 f. Callebaut 4, Van den Vonder 6, Blommaers 23 (2x3), Michiels 2, Van Driel 9 (3x3), Arts 22, De Meyer 4, Van Breedam 9 (3x3)
Dexia: 26/43 à 2pts, 3/15 à 3pts, 12/21 LF, 24f. Szymanska-Lara 25 (2x3), Malashenko 4, Ciappina 9 (1x3), Dubuc 4, Vandesteene 7, Derenne 3, Agabalova 6, Akonga 15
Les Anversoises de Sven Van Camp ont le sentiment du devoir accompli. Une belle deuxième phase, un quart de finale arraché face à Spirou Monceau et une troisième manche décrochée face à Dexia Namur en personne, BBC Boom a pour ce faire tout donné jeudi soir faisant sortir les St-Servaitoises de leur gong. A 25-18 au quart d'heure, Annelies Blommaers et Vreny Van Driel bousculaient la formation de Patrick Delsaut. Romina Ciappina et Fannie Vandesteene maintiennent pourtant le Dexia dans le sillage de leur hôte: 30-28. Melissa Van Breedam encore à longue distance et Corina Arts ajustaient pourtant la mire pour conserver l'avance 40 à 32. De 49 partout à 54-53 à la demi-heure, les St-Servaitoises restaient dans le match autour de Krystyna Szymanska-Lara (25pts), mais les Namuroises s'impatientaient. L'énervement grandissait du côté de Delsaut et ses ouailles. Malashenko sortait pour 5 fautes (32e) suivie d'Oksana Agabalova alors qu'en fin de rencontre, Patrick Delsaut et Pauline Akonga se voyaient même exclu. Boom avait pris la main et ne la lâchait plus pour s'imposer 80 à 73 afin d'avoir le droit de retourner au Hall O. Henry dimanche (18h00) où l'attend de pied ferme, c'est une certitude, Dexia Namur. En tout était de cause, comme le soulignait de l'autre côté, Arvid Diels, "c'est bien pour le championnat, car quoiqu'il arrive les finalistes auront le même parcours", celui d'avoir du batailler jusqu'au bout pour décrocher sa place au dernier stade des play-off.
[BOX SCORE]url:
17-15/23-17/14-21/36-20
Boom: 20/44 à 2pts, 6/17 à 3pts, 22/25 LF, 21 f. Callebaut 4, Van den Vonder 6, Blommaers 23 (2x3), Michiels 2, Van Driel 9 (3x3), Arts 22, De Meyer 4, Van Breedam 9 (3x3)
Dexia: 26/43 à 2pts, 3/15 à 3pts, 12/21 LF, 24f. Szymanska-Lara 25 (2x3), Malashenko 4, Ciappina 9 (1x3), Dubuc 4, Vandesteene 7, Derenne 3, Agabalova 6, Akonga 15
Les Anversoises de Sven Van Camp ont le sentiment du devoir accompli. Une belle deuxième phase, un quart de finale arraché face à Spirou Monceau et une troisième manche décrochée face à Dexia Namur en personne, BBC Boom a pour ce faire tout donné jeudi soir faisant sortir les St-Servaitoises de leur gong. A 25-18 au quart d'heure, Annelies Blommaers et Vreny Van Driel bousculaient la formation de Patrick Delsaut. Romina Ciappina et Fannie Vandesteene maintiennent pourtant le Dexia dans le sillage de leur hôte: 30-28. Melissa Van Breedam encore à longue distance et Corina Arts ajustaient pourtant la mire pour conserver l'avance 40 à 32. De 49 partout à 54-53 à la demi-heure, les St-Servaitoises restaient dans le match autour de Krystyna Szymanska-Lara (25pts), mais les Namuroises s'impatientaient. L'énervement grandissait du côté de Delsaut et ses ouailles. Malashenko sortait pour 5 fautes (32e) suivie d'Oksana Agabalova alors qu'en fin de rencontre, Patrick Delsaut et Pauline Akonga se voyaient même exclu. Boom avait pris la main et ne la lâchait plus pour s'imposer 80 à 73 afin d'avoir le droit de retourner au Hall O. Henry dimanche (18h00) où l'attend de pied ferme, c'est une certitude, Dexia Namur. En tout était de cause, comme le soulignait de l'autre côté, Arvid Diels, "c'est bien pour le championnat, car quoiqu'il arrive les finalistes auront le même parcours", celui d'avoir du batailler jusqu'au bout pour décrocher sa place au dernier stade des play-off.
Le facteur X
Marie-An Caers n'a rien perdu (photo: D. De Vos/Spirou Monceau)
St-Katelijne Waver - Declercq Stortbeton Waregem 69-66
BOX SCORE
Marc Foucart s'attendait à un "autre match" jeudi soir lors de cette deuxième joute face à St-Katelijne Waver. Sur ses terres, l'équipe malinoise n'a en effet pas manqué le rendez-vous pour s'imposer 69 à 66 face à Declercq Stortbeton Waregem. Le coach flandrien regrettait l'absence d'une rotation supplémentaire. "An-Sophie De Bondt a une mononucléose et sa présence aurait fait du bien pour effectuer une rotation en plus et puis c'est une fille qui sait créer quelque chose contre une équipe comme St-Katelijne", analysait Marc Foucart. Reste que la jeune espoir n'était pas là non plus lors de la première manche très largement dominée par les championnes en titre. Alors qu'est-ce qui a bien pu faire la différence ? "Nous avons un peu moins bien joué, avec plus de pertes de balles, moins de présence offensive et St-Katelijne Waver a mieux joué en étant plus agressif en défense, en profitant de leur avantage du terrain et avec une rotation supplémentaire en la personne de Marie-An Caers dont l'expérience a été très importante." Ce fut en effet l'un des facteurs X de cette rencontre. L'ailière anversoise, qui s'était simplement échauffée deux jours plus tôt, fut replongée dans le bain dès la 7e minute de jeu pour conforter St-Katelijne Waver dans son début de match plus posé et collectif. Caers s'offrait 17 minutes de jeu, 1/1 à 2pts et 1/1 à 3pts, mais surtout une présence dans le jeu très bénéfique pour les Malinoises. Pour son premier match cette année après une sérieuse maladie, l'ex-joueuse de l'année a marqué les esprits à l'image de son premier envoi au-delà des 6m25 qui faisait mouche: 30 à 28 au quart d'heure. Arvid Diels pouvait lancer sa joueuse, heureusement d'ailleurs, car il devait compter sans Mirlinda Jakupaj, blessée au pied la veille à l'entraînement. Avec Ellen De Stoop qui avait ouvert les hostilités, Sofie Hendrickx bien concentrée sur ses tâches, SKW se trouvait bien équilibré et avait réussi à se maintenir dans le match d'entrée face à une formation flandrienne bien décidée à en finir en deux manches. Angèle Boucquey d'abord, Irina Medvedeva ensuite et surtout Nele Deyaert, (9 de ses 20 points dans le deuxième quart temps), s'y étaient considérablement employées. Cette dernière, aussi ex-joueuse l'année, avait aussi repris après la pause pour égaliser à 41 partout suivie par Boucquey pour autoriser Waregem à mener 46-49. "La clé du match fut notre défense", analysait de son côté Arvid Diels. "De Stoop et Hendrickx ont bien appliqué ce que nous avions demandé et j'ai choisi de jouer à plusieurs reprises la zone dans le match."
Mieux défensivement, mais surtout mieux offensivement et collectivement, St-Katelijne Waver trouvait la distance et les espaces grâce à une bien meilleure circulation du ballon qu'à 'l'aller' avec Hendrickx (12), Eveline Decroos (14) et Daphne Van Dessel (13), mais alors que la meneuse malinoise et son homologue flandrienne, Julie Billet s'auto-détruisaient dans une querelle personnelle, Inge Meylemans sortait du banc malinois pour s'offrir 8 pts, et donner à Jana Raman une balle de trois points juste avant la pause atteinte sur un prometteur 41-39.
On l'a compris, le match était acharné, SKW croyait en sa chance, Waregem voulait à tout prix éviter une belle à l'image d'Inge Op de Beeck et Tamara Van Respaille. A 53 partout à la demi-heure, la tension montait encore d'un cran. Le tournant du match se jouait dans les 3 premières minutes de la dernière ligne droite... où rien ne fut marqué. C'était au premier qui scorait. Ce fut Raman qui déflorait la marque pour lancer les Malinoises vers l'égalisation à une manche partout. Nele Deyaert sortait pour 5 fautes à 2mn30 du terme.Les derniers ballons étaient négociés par SKW, malgré un retour de 67-63 à 67-66 de Waregem dans la dernière ligne droite qui manquait de peu de se propulser en finale. Si SKW a égalisé à une manche partout, Waregem garde la main avec un avantage du terrain dimanche (17h00) qui pourrait s'avérer déterminant. Mais les compteurs sont remis à zéro.
BOX SCORE
Marc Foucart s'attendait à un "autre match" jeudi soir lors de cette deuxième joute face à St-Katelijne Waver. Sur ses terres, l'équipe malinoise n'a en effet pas manqué le rendez-vous pour s'imposer 69 à 66 face à Declercq Stortbeton Waregem. Le coach flandrien regrettait l'absence d'une rotation supplémentaire. "An-Sophie De Bondt a une mononucléose et sa présence aurait fait du bien pour effectuer une rotation en plus et puis c'est une fille qui sait créer quelque chose contre une équipe comme St-Katelijne", analysait Marc Foucart. Reste que la jeune espoir n'était pas là non plus lors de la première manche très largement dominée par les championnes en titre. Alors qu'est-ce qui a bien pu faire la différence ? "Nous avons un peu moins bien joué, avec plus de pertes de balles, moins de présence offensive et St-Katelijne Waver a mieux joué en étant plus agressif en défense, en profitant de leur avantage du terrain et avec une rotation supplémentaire en la personne de Marie-An Caers dont l'expérience a été très importante." Ce fut en effet l'un des facteurs X de cette rencontre. L'ailière anversoise, qui s'était simplement échauffée deux jours plus tôt, fut replongée dans le bain dès la 7e minute de jeu pour conforter St-Katelijne Waver dans son début de match plus posé et collectif. Caers s'offrait 17 minutes de jeu, 1/1 à 2pts et 1/1 à 3pts, mais surtout une présence dans le jeu très bénéfique pour les Malinoises. Pour son premier match cette année après une sérieuse maladie, l'ex-joueuse de l'année a marqué les esprits à l'image de son premier envoi au-delà des 6m25 qui faisait mouche: 30 à 28 au quart d'heure. Arvid Diels pouvait lancer sa joueuse, heureusement d'ailleurs, car il devait compter sans Mirlinda Jakupaj, blessée au pied la veille à l'entraînement. Avec Ellen De Stoop qui avait ouvert les hostilités, Sofie Hendrickx bien concentrée sur ses tâches, SKW se trouvait bien équilibré et avait réussi à se maintenir dans le match d'entrée face à une formation flandrienne bien décidée à en finir en deux manches. Angèle Boucquey d'abord, Irina Medvedeva ensuite et surtout Nele Deyaert, (9 de ses 20 points dans le deuxième quart temps), s'y étaient considérablement employées. Cette dernière, aussi ex-joueuse l'année, avait aussi repris après la pause pour égaliser à 41 partout suivie par Boucquey pour autoriser Waregem à mener 46-49. "La clé du match fut notre défense", analysait de son côté Arvid Diels. "De Stoop et Hendrickx ont bien appliqué ce que nous avions demandé et j'ai choisi de jouer à plusieurs reprises la zone dans le match."
Mieux défensivement, mais surtout mieux offensivement et collectivement, St-Katelijne Waver trouvait la distance et les espaces grâce à une bien meilleure circulation du ballon qu'à 'l'aller' avec Hendrickx (12), Eveline Decroos (14) et Daphne Van Dessel (13), mais alors que la meneuse malinoise et son homologue flandrienne, Julie Billet s'auto-détruisaient dans une querelle personnelle, Inge Meylemans sortait du banc malinois pour s'offrir 8 pts, et donner à Jana Raman une balle de trois points juste avant la pause atteinte sur un prometteur 41-39.
On l'a compris, le match était acharné, SKW croyait en sa chance, Waregem voulait à tout prix éviter une belle à l'image d'Inge Op de Beeck et Tamara Van Respaille. A 53 partout à la demi-heure, la tension montait encore d'un cran. Le tournant du match se jouait dans les 3 premières minutes de la dernière ligne droite... où rien ne fut marqué. C'était au premier qui scorait. Ce fut Raman qui déflorait la marque pour lancer les Malinoises vers l'égalisation à une manche partout. Nele Deyaert sortait pour 5 fautes à 2mn30 du terme.Les derniers ballons étaient négociés par SKW, malgré un retour de 67-63 à 67-66 de Waregem dans la dernière ligne droite qui manquait de peu de se propulser en finale. Si SKW a égalisé à une manche partout, Waregem garde la main avec un avantage du terrain dimanche (17h00) qui pourrait s'avérer déterminant. Mais les compteurs sont remis à zéro.