Dans l'urgence, comme l'a qualifié le président de Mithra Castors Braine, le changement de coach à Mithra Castors Braine s'est opéré, pour ainsi dire, dans la nuit de mardi à mercredi. La journée aura permis de se mettre d'accord sur plusieurs points pour le nouveau coach des Brainoises, Philip Mestdagh, et son nouvel employeur. A commencer par une durée de contrat d'une saison et demie.
"Je ne voulais pas rester pour un travail de 4 mois, il était important pour moi de savoir que je pouvais travailler sur un plus long terme", a expliqué Philip Mestdagh, surpris par l'appel de Braine. "Tout a été très vite. Mais quand j'ai reçu le premier appel, bien sûr que j'étais intéressé. Quand tu es un coach ambitieux et que l'on t'offre la possibilité de travailler avec une équipe professionnelle, tu ne dois pas hésiter beaucoup."
"Je ne voulais pas rester pour un travail de 4 mois, il était important pour moi de savoir que je pouvais travailler sur un plus long terme", a expliqué Philip Mestdagh, surpris par l'appel de Braine. "Tout a été très vite. Mais quand j'ai reçu le premier appel, bien sûr que j'étais intéressé. Quand tu es un coach ambitieux et que l'on t'offre la possibilité de travailler avec une équipe professionnelle, tu ne dois pas hésiter beaucoup."
Le club a décidé de changer son fusil d’épaule remerciant Jurgen Van Meerbeeck. Dans tout divorce, les torts sont partagés et les reproches fusent. L’Anversois reproche trop d’amateurisme dans le fonctionnement du club et à sa direction d’avoir trop d’influence sur l’aspect sportif. On le sait le contexte jusqu’ici n’a pas été facile pour le successeur de Ainars Zvirgzdins, mais il était apparu assez rapidement que la longueur d’onde n’était plus la même. Le groupe n’a plus soutenu son coach et cette urgence de changer est apparue après la défaite face à Orenburg, ont expliqué Jacques Platieau, le president et Eric Leloup, le manager général lors du point presse de mercredi
“Le premier contact avec les joueuses a été très simple ce matin (jeudi)”, a expliqué Philip Mestdagh. “J’ai juste parlé 3 minutes et le but était de se vider la tête. Un entraînement où les filles ont couru. Pas juste pour courir, mais un peu plus ludique. Le but sera déjà de retrouver le plaisir de jouer. Je crois que c’est très important dans le basket féminin. Il faut s’amuser, mais avec de la concentration, de la rigueur et du respect surtout. Entre les joueuses, pour l’adversaire, pour les arbitres, pour le public. Mon crédo, c’est le jeu de transition. Transition défensive, transition offensive, jouer vite, le plus vite possible. Il y a beaucoup de possibilités. Peut-être trop même (rires). On n’a pas toujours besoin de quantité.”
“Le premier contact avec les joueuses a été très simple ce matin (jeudi)”, a expliqué Philip Mestdagh. “J’ai juste parlé 3 minutes et le but était de se vider la tête. Un entraînement où les filles ont couru. Pas juste pour courir, mais un peu plus ludique. Le but sera déjà de retrouver le plaisir de jouer. Je crois que c’est très important dans le basket féminin. Il faut s’amuser, mais avec de la concentration, de la rigueur et du respect surtout. Entre les joueuses, pour l’adversaire, pour les arbitres, pour le public. Mon crédo, c’est le jeu de transition. Transition défensive, transition offensive, jouer vite, le plus vite possible. Il y a beaucoup de possibilités. Peut-être trop même (rires). On n’a pas toujours besoin de quantité.”
Deux grosses échéances à venir
“Maintenant, oui, il y a peu de temps pour préparer les deux prochains matches très importants. A Namur et contre Wisla Cracovie. Les Polonaises ont gagné mercredi (contre Agu Spor), ce n’est pas bon pour nous. Nous sommes 7es, mais ce match est très important. Je veux aussi imposer mon style à l’équipe. C’est un peu embêtant de voir les deux matches se suivre en trois jours, mais nous avons besoin de travailler. Je demanderai un petit effort de la part des joueuses. Puis nous prendrons des décisions lors de la trêve.”
L’objectif reste d’accrocher la 5e ou la 6e place en Euroligue pour continuer en Eurocup. Et gagner tout en Belgique bien entendu. C'est moi qui décide, pas le président, le manager, l'agent, c'est le coaching staff qui décide car c'est nous travaillons sur le terrain avec le groupe et c'est notre responsabilité. Dans les deux sens, si cela ne fonctionne pas, ce n'est pas la faute de quelqu'un d'autre, c'est notre responsabilité aussi. La seule chose avec laquelle je dois composer est le fait qu'Ann Wauters ne s'entraîne qu'une fois par jour. Le plus important, est l'éthique de travail. Il faut s'entraîner avec de l'intensité et sérieusement. Si ce n'est pas le cas, tu ne mérites pas d'être dans l'équipe. Je n'ai rien promis, ni une place dans les 12, ni une place dans le cinq. Tout le monde doit travailler.
Philip Mestdagh a dispensé ses deux premières séances jeudi avec un programme qui s'étendra jusqu'à mardi prochain non stop avec le match de championnat à Belfius Namur dimanche (17h00 au Hall O. Henry) et face à Wisla Cracovie mardi.
L’objectif reste d’accrocher la 5e ou la 6e place en Euroligue pour continuer en Eurocup. Et gagner tout en Belgique bien entendu. C'est moi qui décide, pas le président, le manager, l'agent, c'est le coaching staff qui décide car c'est nous travaillons sur le terrain avec le groupe et c'est notre responsabilité. Dans les deux sens, si cela ne fonctionne pas, ce n'est pas la faute de quelqu'un d'autre, c'est notre responsabilité aussi. La seule chose avec laquelle je dois composer est le fait qu'Ann Wauters ne s'entraîne qu'une fois par jour. Le plus important, est l'éthique de travail. Il faut s'entraîner avec de l'intensité et sérieusement. Si ce n'est pas le cas, tu ne mérites pas d'être dans l'équipe. Je n'ai rien promis, ni une place dans les 12, ni une place dans le cinq. Tout le monde doit travailler.
Philip Mestdagh a dispensé ses deux premières séances jeudi avec un programme qui s'étendra jusqu'à mardi prochain non stop avec le match de championnat à Belfius Namur dimanche (17h00 au Hall O. Henry) et face à Wisla Cracovie mardi.
