Diana Taurasi contrôlée positive (photo: Michael Chow/The Arizona Republic)
Geno Auriemma, le coach de UConn qui vient de battre le record d'invincibilité en NCAA (89 rencontres, mieux que les 70 matches gagnés de suite avec... Taurasi), n'en revient pas. Mais pour l'heure, le sélectionneur national américain soutient "sa" joueuse. Diana Taurasi est en effet issue de UConn (avec qui elle décroché 3 titres NCAA) et reste, jusqu'à preuve du contraire, le porte-drapeau de la sélection olympique US pour 2012, coachée donc par Auriemma. "Je ne sais pas ce que ses avocats savent. Je ne sais pas ce que la fédération turque sait. Je ne sais pas ce que l'agence antidopage sait. La seule chose que je sais, c'est que j'ai parlé à Diana. Elle est vraiment, vraiment dévastée. Elle m'a dit: "Coach, je n'ai rien pris. Ils peuvent dire tout ce qu'ils veulent, je ne l'ai pas fait". Je la crois. C'est comme lorsque vos enfants rentrent à la maison et disent, "papa, je te jure qu'on a rien fait". Vous devez les croire. Maintenant, si les preuves sont contre elle, nous devrons y faire face. Pour l'heure, je crois en Diana, jusqu'à preuve du contraire".
Diana Taurasi, 28 ans, a été contrôlée positive à la Modafinil le 13 novembre dernier à l'issue d'une rencontre du championnat turc entre Fenerbahce et Istanbul University. Tant les analyses de l'échantillon A que B ont démontré la présence de ce produit interdit.
Dès la confirmatoin de la positivité du contrôle urinaire de Taurasi par la Fédération turque de basket, Fenerbahce a mis fin au contrat de l'Américaine qui tourne à 24,6 points de moyenne avec son nouveau club turc et qui domine son groupe avec 8 matches et 8 victoires. "C'est une grande perte pour nous", a déclaré son coach, le Hongroise Lazslo Ratgeber. "Mais c'est surtout une perte pour le basket féminin", a-t-il ajouté sans préjuger de la sanction qui pourrait s'abattre sur sa joueuse.
L'Américaine, qui clame son innocence, risque une suspension de deux ans. Si la sanction est d'au moins six mois, le Comité International Olympique (CIO) la déclarera de facto inéligible pour les jeux Olympiques de Londres l'année prochaine, suivant ses règlements.
Les avocats de la joueuse estime que la fédération turque ne va proposer moins de six mois comme sanction, mais ils soulignent aussi que l'examen des procédures sera minutieuse rappelant que le laboratoire d'Istanbul a été suspendu un monment par l'Agence Mondial Antidopage (AMA) et que deux des coéquipières de Taurasi à Fenerbahce récemment contrôlée aussi ont exigé que les tests aient lieu en Allemagne.
Diana Taurasi, 28 ans, a été contrôlée positive à la Modafinil le 13 novembre dernier à l'issue d'une rencontre du championnat turc entre Fenerbahce et Istanbul University. Tant les analyses de l'échantillon A que B ont démontré la présence de ce produit interdit.
Dès la confirmatoin de la positivité du contrôle urinaire de Taurasi par la Fédération turque de basket, Fenerbahce a mis fin au contrat de l'Américaine qui tourne à 24,6 points de moyenne avec son nouveau club turc et qui domine son groupe avec 8 matches et 8 victoires. "C'est une grande perte pour nous", a déclaré son coach, le Hongroise Lazslo Ratgeber. "Mais c'est surtout une perte pour le basket féminin", a-t-il ajouté sans préjuger de la sanction qui pourrait s'abattre sur sa joueuse.
L'Américaine, qui clame son innocence, risque une suspension de deux ans. Si la sanction est d'au moins six mois, le Comité International Olympique (CIO) la déclarera de facto inéligible pour les jeux Olympiques de Londres l'année prochaine, suivant ses règlements.
Les avocats de la joueuse estime que la fédération turque ne va proposer moins de six mois comme sanction, mais ils soulignent aussi que l'examen des procédures sera minutieuse rappelant que le laboratoire d'Istanbul a été suspendu un monment par l'Agence Mondial Antidopage (AMA) et que deux des coéquipières de Taurasi à Fenerbahce récemment contrôlée aussi ont exigé que les tests aient lieu en Allemagne.
Il existe relativement peu de cas positifs au modafinil, un stimulant destiné à accroître la concentration et qui aide à rester en alerte. Le plus célèbre d'entre eux reste sans doute le contrôle anti-dopage positif à ce stimulant subit par Kelli White. La sprinteuse américaine, championnat du monde du 100 et 200m aux championnats du monde d'athlétisme en 2003 à Paris. White a été déchue avouant que le modafinil figurait dans un cockail dopang préparé par le laboratoire BALCO. Dans un premier temps, la Modafinil, utilisé en cas de narcolepsie et de troubles du sommeil, ne figurait pas sur la liste des produits interdits, mais régulièrement utilisé en assocation avec d'autres produits, il a été inscrit sur la liste de l'Agence mondiale antidopage.