Il n'est pas si courant de voir Emma Meesseman avouer un certain stress avant une rencontre. Traduisait-il cette fois l'approche moins d'une heure plus tard de la finale de la Coupe de France ou plutôt la prise de conscience qu'il s'agissait bien là de son dernier match sous le maillot de l'ESBVA qu'elle porte depuis deux saisons.
Quoiqu'il en soit, une fois sur le parquet de cette salle de Coubertin, c'est bien la jeune Flandrienne, 20 ans encore pour quelques jours qui assurait. Un rebond offensif pour ouvrir la marque (2-0), un mouvement pivot et petit tir en recul pour faire 4-0, Emma Meesseman et l'ESBVA avaient entamé cette finale de Coupe de France, la 3e du club nordiste, par le meilleur bout.
Ce sera même 6-3 avant le premier retour sur le banc d'Emma Meesseman qui va s'asseoir à côté d'Elin Elderbrink. La meneuse suédoise, blessée, aura bien manqué à la phalange de l'ESBVA. De retour sur le parquet, le match battait son plein et à 2 secondes de la fin du premier quart temps, l'intérieure belge de Villeneuve écopait de sa 2e faute. Une donnée que devait déjà gérer Frédéric Dussart tout comme, un peu plus tard, les 3 pénalités d'une autre de ses intérieures, Olayinka Sanni. De 11-14 à la 10e, à 22 partout, puis 25-25, le marquoir allait indiquer 31-33 à la pause d'une finale intense défensivement à défaut d'être percutante au plan offensif. Villeneuve tenait en tous le cas le choc face aux Tangos grâce notamment à Lenae Williams (10 pts), mais qui en restera là.
Bourges a cadenassé la rencontre en effet. Villeneuve est venu buter sur la défense des Berruyères limitant son adversaire à moins de 50 points. Et même si la défense de Frédéric Dussart tenait le choc aussi, pas étonnant dès lors que la moindre perte de balle se paie très cher. "Nous avons deux pertes en balle de moins que Bourges (16-18), mais contre Bourges elles se paient cash", confirmait le coach nordiste après la rencontre. "Nous avons manqué de percussions offensives."
Ce sera même 6-3 avant le premier retour sur le banc d'Emma Meesseman qui va s'asseoir à côté d'Elin Elderbrink. La meneuse suédoise, blessée, aura bien manqué à la phalange de l'ESBVA. De retour sur le parquet, le match battait son plein et à 2 secondes de la fin du premier quart temps, l'intérieure belge de Villeneuve écopait de sa 2e faute. Une donnée que devait déjà gérer Frédéric Dussart tout comme, un peu plus tard, les 3 pénalités d'une autre de ses intérieures, Olayinka Sanni. De 11-14 à la 10e, à 22 partout, puis 25-25, le marquoir allait indiquer 31-33 à la pause d'une finale intense défensivement à défaut d'être percutante au plan offensif. Villeneuve tenait en tous le cas le choc face aux Tangos grâce notamment à Lenae Williams (10 pts), mais qui en restera là.
Bourges a cadenassé la rencontre en effet. Villeneuve est venu buter sur la défense des Berruyères limitant son adversaire à moins de 50 points. Et même si la défense de Frédéric Dussart tenait le choc aussi, pas étonnant dès lors que la moindre perte de balle se paie très cher. "Nous avons deux pertes en balle de moins que Bourges (16-18), mais contre Bourges elles se paient cash", confirmait le coach nordiste après la rencontre. "Nous avons manqué de percussions offensives."
Bourges récupère la Coupe de France et valide son billet pour l'Euroligue
Endy Miyem (20pts, MVP de la finale) et Emmenline Ndongue (14 pts) ont fait mal à Villeneuve venu buter sur le mur Tango. Emma Meesseman jouera la deuxième mi-temps non-stop avec deux paniers dans le 3e quart pour égaliser à 40 partout, mais l'un de ses deux ballons perdus durant le match allait être de ceux qui se paie donc cash. "On a offert deux-trois contre-attaques à Bourges et des paniers faciles qui leur ont permis de creuser un petit écart", ajoutait Frédéric Dussart. Le marquoir indiquait 42-46 à la demi-heure, puis 44-51. Villeneuve d'Ascq devait courir après le score.
L'intérieure flandrienne rajoutait deux paniers d'un petit tir en recul, mais Bourges restait devant tenant bien Villeneuve d'Ascq à la gorge. "Nous étions toujours en réaction lors de nos réactions face à Bourges en play-off", estimait Jo Gomis. "Ici nous étions là pendant 30 minutes. Quelques erreurs en fin de match ont coûté cher."
"Je n'ai rien à reprocher à mes joueuses", concluait Frédéric Dussart. "Sans Elin Eldebrink, ce n'était pas évident non plus. Si Jo est à la mène, elle n'est pas à l'aile. Il fallait faire des choix."
Bourges récupère lui son trophée de Coupe de France qui le boudait depuis 2010. Valérie Garnier, la coach des Berruyères, en était soulagée. "Je suis arrivée il y a deux ans avec une défaite contre Arras (et Thibaut Petit, ndlr", l'an dernier c'était une élimination en quarts de finale, j'espère que cette fois la tendance s'est inversée. Et si cette saison, on a fait un bon parcours en rejoignant les finales, nous n'avions encore rien. Ici c'est déjà un ticket assuré en Euroligue avec cette Coupe de France."
ESBVA - Bourges 48-57
BOX SCORE
L'intérieure flandrienne rajoutait deux paniers d'un petit tir en recul, mais Bourges restait devant tenant bien Villeneuve d'Ascq à la gorge. "Nous étions toujours en réaction lors de nos réactions face à Bourges en play-off", estimait Jo Gomis. "Ici nous étions là pendant 30 minutes. Quelques erreurs en fin de match ont coûté cher."
"Je n'ai rien à reprocher à mes joueuses", concluait Frédéric Dussart. "Sans Elin Eldebrink, ce n'était pas évident non plus. Si Jo est à la mène, elle n'est pas à l'aile. Il fallait faire des choix."
Bourges récupère lui son trophée de Coupe de France qui le boudait depuis 2010. Valérie Garnier, la coach des Berruyères, en était soulagée. "Je suis arrivée il y a deux ans avec une défaite contre Arras (et Thibaut Petit, ndlr", l'an dernier c'était une élimination en quarts de finale, j'espère que cette fois la tendance s'est inversée. Et si cette saison, on a fait un bon parcours en rejoignant les finales, nous n'avions encore rien. Ici c'est déjà un ticket assuré en Euroligue avec cette Coupe de France."
ESBVA - Bourges 48-57
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