Basketfeminin.com
Accueil
Envoyer à un ami
Partager
Made in Belgium

On reste entre nous ? Fleurus renonce à prendre l’ascenseur pour la D1

99,9 % de chances qu’aucun montant ne rejoigne l’élite la saison prochaine


Il reste à Houthalen a engranger une victoire pour assurer définitivement son titre de champion en L1. Mais la deuxième équipe du club limbourgeois ne peut rejoindre l’élite. Voilà du côté VBL. Côté AWBB, Fleurus avait mis sur la table l’examen du dossier ‘montée en D1’, mais il a été ranger dans l’armoire. Pour cette saison en tous les cas. Il y a dès lors 99,9 % de chances qu’aucun club ne rejoigne l’élite et qu’il n’y ait donc aucun descendant de D1.



On reste entre nous ? Fleurus renonce à prendre l’ascenseur pour la D1
Fleurus a annoncé qu’il ne s’inscrirait pas en play-off. Sauf énorme surprise, l’on ne voit dès lors pas – côté AWBB – un club de Régionale 1 venir s’incrire en play-off d’ici la fin du mois pour rejoindre la division I. "Nous avons eu une réunion avec le président", a expliqué Thierry Foerster, le directeur technique féminin. "Il apparaît qu’il est encore trop tôt pour aller plus haut. Combiner une équipe messieurs en D2 et une formation en D1 dames s’avère difficile pour l’instant. Mais ce n’est certainement pas un non définitif. Loin de là. Nous continuons à travailler pour former les jeunes et nous essayerons de progresser encore. 3e il y a deux ans, nous sommes pour l’heure 2e et l’objectif est d’être champion en R1. Nous verrons ensuite ce qu’il est possible de faire. Mais pour cette saison c’est encore trop tôt. Si l’on monte un jour, ce ne serait pas pour y faire de la figuration, mais pour présenter un dossier durable au sein de l’élite."

Photo: cepfleurus.be
Photo: cepfleurus.be
Le message est clair. D’un point de vue financier, la montée est difficile, surtout dans un club qui combine équipe masculine, qui plus est en D2, et équipe féminine. La perspective de bénéficier des 20.000 euros de subsides pour tout club francophone en D1 dames n’aura pas réussi à faire pencher la balance. Car il faut aussi constituer un noyau performant capable d’évoluer en D1.

"La philosophie aurait été de continuer avec nos cadettes et de réaliser trois transferts belges", explique de son côté Bruno Rowet, le mentor fleurusien, "mais des transferts, c’est aussi couteux. Dommage car cela fait deux ans, depuis mon arrivée que nous sommes sur le podium. En 2011, nous terminons troisième et en 2012, nous pourrions terminer deuxième. Pour le titre, la balle est dans le camp de Natoye, même si en cas d'égalité, nous serions en positif. Sans jouer en D1 la saison prochaine, on risque, de ce fait, de perdre Loïse Foerster qui rejoindrait Castors Braine (où elle évolue déjà en double affiliation au même titre que Cyrielle Mahaux). D’un autre côté, notre travail de formation ne s'arrêtera, je n’en veux pour preuve que les Mukeba (en sélection nationale), Vandenbergh, Bossard,..... Des joueuse minimes ont été reprises en pré sélection nationale. Elles jouent déjà en R1 et reprises en sélection régionale comme Lefevre ou Nulluy. Sans oublier d’autres comme Waterlot ou Duchenne qui sont des cadettes première année faisant partie du noyau R1 et R2. Dans un an ou deux, nous devrions être plus fort et là alors, pourquoi pas monter à l’étage supérieur. Le monde ne s'est pas fait en un jour ! "



Mercredi 14 Mars 2012