L'élite féminine est toujours secouée par l'annonce du comité de Point Chaud Sprimont de supprimer, pour la saison prochaine, son équipe en division 1 dames (ainsi que son équipe messieurs en division 2). Les Liégeoises sont, elles, sous le choc. Joueuses actuelles et anciennes joueuses du club sprimontois n'en reviennent pas, et en particulier les Liégeoises, traditionnellement très attachées et fières de leur région.
Point Chaud Sprimont s'était en effet une forte identité à caractère liégeois. Raison pour laquelle aussi, Nina Crélot, la "doyenne" de Point Chaud Sprimont, à 26 ans, avait choisi de regagner sa province grâce à ce club en division 1.
"C'est un choc pour tout le monde", a expliqué Nina Crélot jeudi. "C'est un club familial, où tout le monde se connaît et s'apprécie. Il y a des filles qui sont là depuis longtemps, et cela fait vraiment quelque chose. C'est un club important. C'est la D1 de la Province de Liège."
Un club qui offre la possibilité à des joueuses liégeoises d'évoluer au plus haut niveau près de chez elles. "C'est d'ailleurs mon premier club en division I", reprend l'ailière liégeoise. "J'ai commencé à Belleflamme où j'ai connu un peu la même situation. Nous avons été championnes en R1 et ce fut la dernière fois qu'un club qui refusait la montée en D1 était rétrogadé au plus bas de l'échelon provinciale. Ensuite, la fédération a changé les règlements. J'ai eu la chance de partir en Suisse et au retour j'ai été pour Sprimont. Même si ce n'est que ma deuxième saison, après avoir voyagé dans plusieurs clubs, je me sens totalement liégeoise."
Point Chaud Sprimont s'était en effet une forte identité à caractère liégeois. Raison pour laquelle aussi, Nina Crélot, la "doyenne" de Point Chaud Sprimont, à 26 ans, avait choisi de regagner sa province grâce à ce club en division 1.
"C'est un choc pour tout le monde", a expliqué Nina Crélot jeudi. "C'est un club familial, où tout le monde se connaît et s'apprécie. Il y a des filles qui sont là depuis longtemps, et cela fait vraiment quelque chose. C'est un club important. C'est la D1 de la Province de Liège."
Un club qui offre la possibilité à des joueuses liégeoises d'évoluer au plus haut niveau près de chez elles. "C'est d'ailleurs mon premier club en division I", reprend l'ailière liégeoise. "J'ai commencé à Belleflamme où j'ai connu un peu la même situation. Nous avons été championnes en R1 et ce fut la dernière fois qu'un club qui refusait la montée en D1 était rétrogadé au plus bas de l'échelon provinciale. Ensuite, la fédération a changé les règlements. J'ai eu la chance de partir en Suisse et au retour j'ai été pour Sprimont. Même si ce n'est que ma deuxième saison, après avoir voyagé dans plusieurs clubs, je me sens totalement liégeoise."
Un revirement de situation est-il encore possible ?
"On savait bien qu'il y avait des difficultés, que le club cherchait des aides supplémentaires pour poursuivre. Beaucoup l'ont appris en lisant Basketfeminin. C'est vrai que nous n'avions pas entraînement le mardi soir et que Christian Grandry nous a prévenu par mail, mais beaucoup ne l'ont pas lu avant la parution. Ils auraient préféré nous l'annoncer directement."
Mercredi, c'est Pierre Cornia qui accompagnait Julie Allemand, aux Mérites sportifs de la Fédération Wallonie-Bruxelles, et qui n'était donc pas à l'entraînement. "Nous avons un peu discuté avec Fabienne Georis et entre nous", reprend Nina Crélot. "Chacune a pu s'exprimer. Je ne dirais pas que nous étions en colère, mais cela fait vraiment mal. On sait aussi que c'est difficile de garder au plus haut niveau, que c'est compliqué, et certaines pensent, ou espèrent, qu'un revirement de situation est possible et qu'un sponsor pourrait venir sauver ce qui peut l'être encore."
Mercredi, c'est Pierre Cornia qui accompagnait Julie Allemand, aux Mérites sportifs de la Fédération Wallonie-Bruxelles, et qui n'était donc pas à l'entraînement. "Nous avons un peu discuté avec Fabienne Georis et entre nous", reprend Nina Crélot. "Chacune a pu s'exprimer. Je ne dirais pas que nous étions en colère, mais cela fait vraiment mal. On sait aussi que c'est difficile de garder au plus haut niveau, que c'est compliqué, et certaines pensent, ou espèrent, qu'un revirement de situation est possible et qu'un sponsor pourrait venir sauver ce qui peut l'être encore."
Cela nous donne encore plus envie
Difficile de réaliser encore. La situation est évidemment compliquée par la cohabitation avec la D2 messieurs. Le Conseil d'Administration a expliqué qu'il voulait garder les deux équipes, où les supprimer tous les deux, mais pas n'en garder qu'une seule. Cela complique évidemment l'option de trouver une solution pour la section féminine uniquement, mais en coulisses cela bosse dur pour tenter l'impossible.
Dans l'immédiat, Point Chaud Sprimont termine bien entendu la saison, toujours engagé en Coupe de Belgique avec un quart de finale face à Castors Braine le 1er février et une 6e place en championnat synonyme de play-off.
"C'est sûr que l'on ne va pas lâcher", souligne Nina Crélot. "Que du contraire, tout le monde veut se battre. Et profiter encore des quelques matches qu'il reste pour jouer ensemble. Cela va même peut-être nous libérer et nous donner encore plus d'envie."
Dans l'immédiat, Point Chaud Sprimont termine bien entendu la saison, toujours engagé en Coupe de Belgique avec un quart de finale face à Castors Braine le 1er février et une 6e place en championnat synonyme de play-off.
"C'est sûr que l'on ne va pas lâcher", souligne Nina Crélot. "Que du contraire, tout le monde veut se battre. Et profiter encore des quelques matches qu'il reste pour jouer ensemble. Cela va même peut-être nous libérer et nous donner encore plus d'envie."