La belle aventure de Thibaut Petit à l'Université Neuchâtel se termine. Un peu en queue de poisson. Celle du club suisse peut-être aussi. Neuchâtel a du mal à rassembler les garanties nécessaires pour obtenir sa licence. Un dernier délai lui est imparti lundi. Et si d'aventure, ce qu'il reste des dirigeants suisses parvenaient à satisfaire aux exigences helvétiques, ils ne danseraient probablement plus sur le même pied. Le coach liégeois a décidé lui de ne pas prendre de risque et de choisir une nouvelle orientation. Il retourne dans le basket masculin où il prendra en main, le BC Montheux. Quel sera par ailleurs l'avenir des deux joueuses belges restantes à Neuchâtel Université ? Gros point d'interrogation.
"Cela fait trois semaines que cela va mal à Neuchâtel", explique Thibaut Petit. "Le président, Jean-Philippe Jelmy, a démissionné de sa société qui était le principal sponsor du club. Et même pratiquement le seul sponsor, et comme le président n'a pas su s'entourer au niveau de la direction, cela laisse un trou de 200.000 francs suisses (environ 132.000 euros) qui fallait trouver impérativement ou compter sur l'aide de la Ville, ce qui n'est pas le cas. Je me suis donc mis, avec 2-3 autres personnes, à la recherche d'investisseurs. En dix jours, nous avons trouvé 150.000 francs suisses (environ 99.000 euros). Ces investisseurs, c'est logique, ont voulu examiner un peu la situation du club. Et l'on s'est rendu compte qu'il y avait quelques cadavres et qu'il était difficile d'avoir les chiffres exacts. Cela a fait peur. Alors que va-t-il se passer ? Je ne sais pas. Lundi, Neuchâtel en saura plus. Continuera-t-il ? Si oui, peut-être sans la Coupe d'Europe et des ambitions à la baisse. De mon côté, coacher c'est mon métier. J'ai refusé une offre de France il y a 3 semaines écoutant les promesses de mon président qui m'affirmait que tout allait bien se passer, mais en même temps qui me doit encore de l'argent. Vu l'évolution de la situation, je ne pouvais plus prendre de risque. J'ai ainsi répondu à l'appel de Montheux (voir l'article du Novelliste. J'ai signé hier soir (mercredi soir) pour deux ans. C'est un projet qui me convient. Cela dit, si les conditions n'avaient pas changé à Neuchâtel, je serais resté bien entendu. Et j'aurais bien voulu continuer dans le basket féminin, mais pas sans Coupe d'Europe ou alors dans un championnat huppé à l'étranger."
Que va-t-il dès lors se passer pour Neuchâtel, les prochaines heures seront sans doute décisives, mais Thibaut Petit ne se montre guère optimiste. Pour ce qui est du contingent belge, l'on savait déjà que Nina Crélot rentrait en Belgique, à Point Chaud Sprimont, alors que Sophie Charlier rejoignait Nyon, où le mécène principal, belge, possède aussi une sulfureuse réputation. Reste Noémie Mayombo, "elle est libre et pourrait jouer pour un autre club suisse", explique encore Thibaut Petit. Quand à Stéphanie Dubuc, elle joue décidément de malchance. La meneuse couvinoise avait répondu à l'appel du pied de Jurgen Van Meerbeeck pour rejoindre Dexia Namur avant que le coach bruxellois ne file à Verviers-Pepinster.
Stéphanie Dubuc: 'j'attends'
L'ex-meneuse du Novia Munalux Namur et de Dexia Namur suit le dossier suisse avec attention et se dit "dans l'expectative. J'attends la suite des évènements, mais il est clair que j'avais choisi Neuchâtel parce que c'était un club avec de l'ambition qui disputait la Coupe d'Europe. Sans Coupe d'Europe, les données changent fondamentalement et cela ne m'intéresse pas autant. Mais pour l'instant, je vous dis, j'attends."
"Cela fait trois semaines que cela va mal à Neuchâtel", explique Thibaut Petit. "Le président, Jean-Philippe Jelmy, a démissionné de sa société qui était le principal sponsor du club. Et même pratiquement le seul sponsor, et comme le président n'a pas su s'entourer au niveau de la direction, cela laisse un trou de 200.000 francs suisses (environ 132.000 euros) qui fallait trouver impérativement ou compter sur l'aide de la Ville, ce qui n'est pas le cas. Je me suis donc mis, avec 2-3 autres personnes, à la recherche d'investisseurs. En dix jours, nous avons trouvé 150.000 francs suisses (environ 99.000 euros). Ces investisseurs, c'est logique, ont voulu examiner un peu la situation du club. Et l'on s'est rendu compte qu'il y avait quelques cadavres et qu'il était difficile d'avoir les chiffres exacts. Cela a fait peur. Alors que va-t-il se passer ? Je ne sais pas. Lundi, Neuchâtel en saura plus. Continuera-t-il ? Si oui, peut-être sans la Coupe d'Europe et des ambitions à la baisse. De mon côté, coacher c'est mon métier. J'ai refusé une offre de France il y a 3 semaines écoutant les promesses de mon président qui m'affirmait que tout allait bien se passer, mais en même temps qui me doit encore de l'argent. Vu l'évolution de la situation, je ne pouvais plus prendre de risque. J'ai ainsi répondu à l'appel de Montheux (voir l'article du Novelliste. J'ai signé hier soir (mercredi soir) pour deux ans. C'est un projet qui me convient. Cela dit, si les conditions n'avaient pas changé à Neuchâtel, je serais resté bien entendu. Et j'aurais bien voulu continuer dans le basket féminin, mais pas sans Coupe d'Europe ou alors dans un championnat huppé à l'étranger."
Que va-t-il dès lors se passer pour Neuchâtel, les prochaines heures seront sans doute décisives, mais Thibaut Petit ne se montre guère optimiste. Pour ce qui est du contingent belge, l'on savait déjà que Nina Crélot rentrait en Belgique, à Point Chaud Sprimont, alors que Sophie Charlier rejoignait Nyon, où le mécène principal, belge, possède aussi une sulfureuse réputation. Reste Noémie Mayombo, "elle est libre et pourrait jouer pour un autre club suisse", explique encore Thibaut Petit. Quand à Stéphanie Dubuc, elle joue décidément de malchance. La meneuse couvinoise avait répondu à l'appel du pied de Jurgen Van Meerbeeck pour rejoindre Dexia Namur avant que le coach bruxellois ne file à Verviers-Pepinster.
Stéphanie Dubuc: 'j'attends'
L'ex-meneuse du Novia Munalux Namur et de Dexia Namur suit le dossier suisse avec attention et se dit "dans l'expectative. J'attends la suite des évènements, mais il est clair que j'avais choisi Neuchâtel parce que c'était un club avec de l'ambition qui disputait la Coupe d'Europe. Sans Coupe d'Europe, les données changent fondamentalement et cela ne m'intéresse pas autant. Mais pour l'instant, je vous dis, j'attends."
Jean-Philippe Jelmy: 'pas la fin du monde'
Jean-Philippe Jelmy, le président de Neuchâtel Université, a réagi à nos confrères du Matin que si la situation était difficile, ce n'était pas la "fin du monde" pour autant. - Jean-Philippe Jelmi, omnipotent depuis son arrivée à la tête du club neuchâtelois, avoue certaines lacunes: «Quand tu fais tout, il y a forcément des choses que tu fais moins bien. Je pense au niveau administratif, notamment. Maintenant, je ne pouvais pas m'attendre à ce que mon ancienne entreprise s'efface au niveau du club.» Et de conclure, optimiste: «On est à présent dans l'émotionnel, et c'est un peu l'affolement dans le club. On a l'impression que c'est la fin du monde, mais ce n'est pas du tout le cas.», explique-t-il à Renaud Tschoumy du Matin.
Jean-Philippe Jelmy avait déjà connu des soucis l'an dernier, se faisant condamner, comme le rapporte RTN qui revient aussi sur l'avenir inquiétant de Neuchâtel
Jean-Philippe Jelmy avait déjà connu des soucis l'an dernier, se faisant condamner, comme le rapporte RTN qui revient aussi sur l'avenir inquiétant de Neuchâtel