Arvid Diels: "notre défense doit être agressive mais on doit aussi être efficace"
A l'issue du match, le coach de SKW, Arvid Diels partageait ses impressions et expliquait les points sur lesquelles son équipe doit se montrer intraitable: "C'était un match très correct pour nous. On savait que l'on avait très bien joué le premier match chez nous. On avait très bien contrôlé en défense et pour la seconde fois d'affilée on a très bien fait ça durant la première mi-temps. On mène avec presque 20 points et là je pense que tout le monde a l'idée que SKW est en train de contrôler le match. Sprimont a eu une très bonne réaction mais pas assez pour passer devant et prendre la tête. A la fin du match, l'arbitrage a dit "voilà, on met une ligne très stricte jusqu'à la fin" et c'est la raison pour laquelle le match a duré, avec une situation ou il y a eu de nombreuses fautes sifflées... Notre pourcentage de lancers-francs était correct pour bien terminer le match. On s'était préparé pour gagner ce quart de finale en deux manches, ce qui est fait. Dans les playoffs, notre défense doit être agressive mais on doit aussi être efficace. Notre équipe travaille sur ces deux éléments. Si, pendant les playoffs, tu as un match avec un mauvais pourcentage au niveau des lancers-francs ou du shoot à trois points tu peux être très mal. Ici, on a réussi un 7/9 en première mi-temps sans que l'autre équipe ne recoure à la zone. Ça signifie que l'on était prêt pour des shoots extérieurs. Les "un contre un" de Sara Leemans ont été un point fort dans le jeu collectif. L'agressivité défensive et l'efficacité doivent être deux éléments où l'on doit être performant peu importe l'adversaire." a-t-il confié.
Pierre Cornia: "on fait beaucoup trop d'erreurs"
A l'issue du match, Pierre Cornia, le coach de Point Chaud Sprimont évoquait sa déception après la perte du game 2 et des erreurs commises notamment en première mi-temps: "Je suis déçu, j'attendais une réaction du groupe. La semaine avait été correcte: on avait travaillé sur nos points faibles mais ça ne s'est pas vu puisqu'on prend 50 points en première mi-temps chez nous. Tout ça alors qu'on prend 9/10 aux shoots à distance, que l'on joue "man-to-man switch", c'est inadmissible. On a eu une très bonne réaction dans le troisième quart-temps puisqu'on les limite à neuf points et que l'on joue mieux après mais il a encore fallu que l'on prenne des baffes pour réagir. Si tu n'es pas tout de suite dans le match physiquement... on a vu la différence. Il faut reconnaître que la première mi-temps de SKW est très bonne et on les aide un petit peu quand même aujourd'hui. Je suis content de certaines joueuses qui ont bien réagi, qui ont bien appliqué ce que je leur ai demandé: que ce soit Manon Grzesinski (j'avais travaillé avec elle ses mouvements la semaine, des mouvements qu'elle a appliqué), que ce soit Stéphanie Medjo qui est montée, qui a eu du culot, qui a osé. Je suis vraiment triste parce que je pense qu'il y place, sans favori, il y avait place pour gagner aujourd'hui. SKW est une super bonne équipe: ça joue juste, ça joue bien. On ne peut pas dire que l'on a été très fluide par moments. On l'a été mais on fait beaucoup trop d'erreurs: 16 pertes de balles dans le premier quart...contre des équipes comme ça, en première mi-temps, c'est tout de suite puni en contre-attaque. Je suis déçu parce quelque part... dans notre belle saison, il y a un petit gout de trop peu." a-t-il analysé.
Daphne Van Dessel: "On ne doit craindre personne, on doit pouvoir jouer contre tout le monde."
Daphne Van Dessel (en noir) et SKW vers les demies.
De son côté, la capitaine et meneuse de SKW, Daphne Van Dessel soulignait la qualité de la première mi-temps joué par son équipe tout en estimant que son équipe ne doit pas être intimidée par les trois grands du championnat: "Une très bonne première mi-temps, on a commencé avec beaucoup d'enthousiasme. Le fait de gagner ici nous permet de nous libérer de la pression de jouer un troisième match. La première mi-temps était fantastique. Avec l'absence de nos "grandes", Zarema Ganayeva et An-Katrien Nauwelaers ont bien pallié à ça et l'équipe aussi. Ça a changé un peu notre jeu. En seconde mi-temps, on a un peu plus manqué de contrôle en défense et la rencontre est devenue un peu plus passionnante mais on a fait ce que l'on devait faire, on a résolu le souci d'une bonne manière. On ne doit craindre personne, on doit pouvoir jouer contre tout le monde. On l'a montré aujourd'hui et certainement dès le début. On a su adapter notre jeu, montrer ce que l'on peut faire contre nos adversaires, montrer nos point forts. On ne doit pas être intimidé face aux "trois grands" qui pourrait alors nous voir comme des opposants faciles." a-t-elle expliqué.
Manon Grzesinski: "On s'est bien repris dans le troisième quart et si on avait commencé comme ça, le match aurait été différent."
Auteure de 17 points (7/10 aux tirs) et 10 rebonds, Manon Grzesinski, la joueuse de Point Chaud Sprimont confiait son regret de ne pas avoir vu son équipe commencer la première mi-temps aussi bien que la seconde. Elle revenait aussi sur sa saison: "On n’a pas bien joué en première mi-temps, défensivement on n'était pas dedans. On s'est bien repris dans le troisième quart et si on avait commencé comme ça, le match aurait été différent. On savait mais on n’était pas encore prêtes mentalement. Ce n'est qu'en seconde mi-temps que l'on s'est mis "ready" et ça a fait la différence mais c'est dommage de ne pas avoir commencé comme ça parce que l'on est bien revenu dans le match. Le coach m'a appris des mouvements de pivot. SKW resserrait fort dans la raquette pour contrôler Erica (Davis), c'était difficile de jouer toute seule dos à l'anneau mais en deuxième mi-temps, Erica (Davis) n'était plus là, leur défense était un peu plus espacée et j'ai pu jouer, je me suis plus ou moins débrouillée. On a quand même fait une bonne saison: finir cinquièmes avec beaucoup de jeunes, c'est quand même pas mal. Au début, je ne prenais pas assez mes responsabilités. On ressortait souvent la balle pour Noémie mais ces derniers matches, je trouve que j'ai pris mes responsabilités, j'ai quand même marqué des points et fait un bon travail dans l'équipe notamment au niveau défensif avec les rebonds." a-t-elle analysé.
Le compte était-il (le) bon? (partie 2)
Outre les réactions d'après-match, les deux coaches ont aussi confié leurs explications et leur interprétation au sujet de la comptabilité des points pour laquelle Sprimont avais mis ses réserves, avant de retirer sa réclamation lundi matin.
Arvid Diels: "Vous savez, il y a un peu moins d'un mois, on a porté réclamation par rapport à un problème de flèche pendant le match. On sait ce que la table verte avait décidé et s'ils sont conséquents à ce niveau, on arrive à ce genre de situation ici également. C'est peut-être vrai qu'il y a eu une erreur mais c'est à eux de montrer qu'il y en a une. Comme coach, je n'ai pas vu ce qu'il s'est passé. Je m'excuse mais durant la rencontre, je ne réfléchi pas à "qui a marqué, qui a marqué avant, etc." On a trois personnes à la table dont deux de Sprimont et pour le reste, on doit suivre le règlement. Quand une joueuse, un arbitre ou quelqu'un fait une erreur c'est 1. prouver l'erreur et 2. suivre le règlement quand tu dois faire une réclamation. Ici, on parle de deux phases après celle dont il est question, c'est peut-être la phase avant, etc."
Pierre Cornia: "Je suis dans le match, je vois Manon (Grzesinski) marquer, marquer + faute, je regarde le marquoir, il est à 42 et donc on doit revenir à 44. Elle rate son lancer-franc et sur l'attaque qui suit je regarde le marquoir qui indique 42. Je ne comprends plus... L'explication est simple: pour nous il manque deux points, apparemment du côté du scouting aussi il manque deux points. Je ne sais dire que ça, je ne connais pas ce qu'il y avait avant et après donc c'est pour cela que l'on pose ... En plus on est dans une mouvance positive, on revient dans le match, le troisième quart est en notre faveur. Est-ce ça aurait changé ou pas? L'erreur est là et on demande de changer, les arbitres ont hésités. S'ils ont hésité, c'est ... Le panier n'a pas été accordé."
Arvid Diels: "Vous savez, il y a un peu moins d'un mois, on a porté réclamation par rapport à un problème de flèche pendant le match. On sait ce que la table verte avait décidé et s'ils sont conséquents à ce niveau, on arrive à ce genre de situation ici également. C'est peut-être vrai qu'il y a eu une erreur mais c'est à eux de montrer qu'il y en a une. Comme coach, je n'ai pas vu ce qu'il s'est passé. Je m'excuse mais durant la rencontre, je ne réfléchi pas à "qui a marqué, qui a marqué avant, etc." On a trois personnes à la table dont deux de Sprimont et pour le reste, on doit suivre le règlement. Quand une joueuse, un arbitre ou quelqu'un fait une erreur c'est 1. prouver l'erreur et 2. suivre le règlement quand tu dois faire une réclamation. Ici, on parle de deux phases après celle dont il est question, c'est peut-être la phase avant, etc."
Pierre Cornia: "Je suis dans le match, je vois Manon (Grzesinski) marquer, marquer + faute, je regarde le marquoir, il est à 42 et donc on doit revenir à 44. Elle rate son lancer-franc et sur l'attaque qui suit je regarde le marquoir qui indique 42. Je ne comprends plus... L'explication est simple: pour nous il manque deux points, apparemment du côté du scouting aussi il manque deux points. Je ne sais dire que ça, je ne connais pas ce qu'il y avait avant et après donc c'est pour cela que l'on pose ... En plus on est dans une mouvance positive, on revient dans le match, le troisième quart est en notre faveur. Est-ce ça aurait changé ou pas? L'erreur est là et on demande de changer, les arbitres ont hésités. S'ils ont hésité, c'est ... Le panier n'a pas été accordé."