Céline Kazadi: "si on sait créer la surprise on la créera"
Céline Kazadi (en rouge) en action lors du Season Opening
Céline Kazadi (en rouge) en action lors du Season Opening
A l'issue du match, Céline Kazadi, la joueuse de Willebroek auteure de 6 points (2/4 aux tirs), 7 rebonds et 4 fautes provoquées confiait ses impressions sur la rencontre et la situation de l'équipe de proposer une meilleure impression que lors du dernier match face aux Namuroises : "Disons que l'on s'attendait à ce que ce soit difficile. On a essayé de jouer un maximum comme on se l'était dit: courir, courir, courir. On a tenu une mi-temps et encore... on avait déjà 17 points à la pause. L'idée c'était de faire mieux que la fois passée parce que l'on avait vraiment été ridicule et ici on voulait faire une meilleure impression. On savait que l'on avait deux filles out: Nina qui s'est blessée à l'entrainement et Karen qui s'est bloquée le dos. On a pris deux jeunes qui ont quand même pu jouer beaucoup donc c'est bien pour elles. On ne s'attendait pas non plus à faire la surprise mais on savait que l'on devait essayer. (...) L'idée c'est de faire le mieux possible. On sait que c'est contre Namur, on sait que pour elles c'est important et nous on a rien à perdre. On y va, on voit ce que l'on peut faire et si on sait créer la surprise on la créera mais on est conscient... on ne se fait pas d'illusions non plus. L'objectif de départ était d'être dans les Playoffs peu importe comment, peu importe à quel moment. C'aurait été bien d'être dans les Playoffs plus tôt mais ... on y est, on joue contre Namur, on sait que ça va être difficile. On sait que ce sera probablement en deux matches et pas en trois mais si on peut aller en trois, on essaie en trois." a-t-elle expliqué
Stéphanie Dubuc: "Là-bas il faudra aborder le match avec le même sérieux"
De son côté, Stéphanie Dubuc, l'arrière de Namur (7 points et 3/6 aux tirs) exprimait sa satisfaction après les 40 minutes mais revenait également sur des points nécessaires pour se construire un game 2 sans mauvaises surprises: "Mes impressions? Satisfaite de ce premier match que l'on a pris au sérieux parce que l'on sait que les premiers matches de Playoffs, c'est toujours particulier. On a su mettre du rythme même si de temps en temps il y avait quelques déchets mais au final, c'est un bon match pour un dimanche matin. (...) Là-bas il faudra aborder le match avec le même sérieux, se préparer à de nouveau probablement jouer contre une défense de zone donc peut-être encore retravailler nos système. Il faudra aussi poser le jeu quand il le faut et aussi jouer vite quand on a la possibilité parce que de temps en temps on aurait pu partir davantage en contre-attaque et on ne l'a pas toujours fait. On rester dans la même optique que le game 1 et travailler aussi défensivement: continuer à mettre beaucoup de pression pour les empêcher de jouer leur jeu et notamment leur jeu extérieur. Elles ont des "grandes" qui shootent à l'extérieur donc il faudra aussi travailler là-dessus." a-t-elle analysé.
Julian Martinez Alban: "si nous montrons la même intensité lors du prochain match, nous n'aurons pas de problèmes"
Le coach de Namur, Julian Martinez Alban, insistait lui sur la notion d'intensité développé par son équipe dimanche et qui sera nécessaire pour affronter Willebroek à De Schalk en fin de semaine: "C'est difficile pour une équipe de jouer le matin, 11 heures c'est très tôt pour notre équipe comme pour toute les équipes. L'équipe était mentalement et physiquement préparée pour le match. Je ne suis pas content du premier quart mais après sept-huit minutes, l'équipe a commencé à jouer d'une autre manière, c'est bien. Il n'est pas possible de jouer 40 minutes au même rythme mais je suis content. (...) Pour s'éviter un game 2 difficile? On a besoin de changer trois-quatre choses mais si nous montrons la même intensité lors du prochain match, nous n'aurons pas de problèmes. Par contre si nous ne montrons pas la même intensité, il y aura un grand problème. On pourra avoir quelques changements de stratégie mais on restera intenses, préparés et frais mentalement et physiquement. C'est quelque chose d'important pour se mesurer aux rivaux que nous affrontons." a-t-il détaillé.
Frank De Brucker: "que l'on joue au basket et que l'on se fasse plaisir: c'est le principal"
De son côté, Frank De Brucker, le coach de Willebroek faisait le point sur les blessés de son équipe et mettait l'accent en fin d'interview sur la notion de plaisir: "Mes premières impressions? Il y avait beaucoup de blessées dans mon équipe mais pas moins. Namur est la meilleure équipe du pays (...) on devra encore en effet jouer contre elle et faire de notre mieux mais ici, on n'a pas pu créer la surprise. (...) Katrien Vercauteren a joué blessée, Nina Crelot n'était pas là mais cela ne donne pas la différence. Nous avons joué un bon match. (...) Est-ce que j'aurais le même plan de jeu pour le match suivant? Non. On mettra au point un autre plan de jeu. Une défense de zone aussi? Je ne vais pas le dire (sourire). On a joué le match en essayant de tout. On a aussi joué avec deux cadettes qui n'ont même pas 18 ans, première fois pour elles: elles viennent jouer en Division 1 et face à des grands noms. Pour ces joueuses c'est un rêve d'évoluer sur le terrain et ça m'a fait plaisir, les filles ont bien travaillé. (...) Ce qu'il faudra éviter? Pour moi ce qui sera important, ce sera que l'on joue au basket et que l'on se fasse plaisir: c'est le principal. La différence ne devra pas être trop grande (...) mais surtout profiter, se faire plaisir en jouant." a-t-il confié.