Jean-Luc Cornia "On ne peut que progresser de semaine en semaine"
Après la rencontre, Jean-Luc Cornia livrait ses impressions: "Ce qu'il a manqué aujourd’hui? Du temps de travail. Nous avons une équipe avec deux joueuses qui viennent d'arriver il y a 15 jours-1 semaine. On n'est du tout mécontent de la façon dont on a joué en fonction de ces données-là. Il est plus que possible que d'ici quelques semaines voire quelques mois on aura encore un autre jeu parce que ces filles-là (ndlr Mia Fisher et Valérie Labbé) s'intègrent quand même assez vite et montrent qu'elles ont des qualités de basketteuses hors-pair. N'oublions pas non plus que ces filles-là n'ont plus joué de matches depuis le mois d'avril. Voilà donc il nous manque du temps. Aujourd'hui c'est le temps de travail qui n'est pas là et ça, on ne sait pas le rattraper." a-t-il constaté.
Le Royal Castor Braine est donc entré dans une série de matches contre des équipes du top (Namur, Waregem, SKW) et le technicien a confié aborder cet agenda de façon positive malgré le fait de devoir composer avec le temps d'adaptation pour les nouvelles joueuses: "On n'a pas le choix, on prend match par match et on verra bien ce qui se passera. On ne peut que progresser de semaine en semaine. On travaille, les filles travaillent à l'entrainement. On réfléchit à notre façon de jouer, on observe comment il faut jouer avec Mia Fisher, comment il faut jouer avec Valérie Labbé: ce sont des filles que l'on ne connait pas et qui découvrent le basket belge. Pour elles c'est un grand changement et croyez-moi qu'au niveau de l'arbitrage notamment elles se demandent parfois un peu où elles tombent. Il y a une adaptation qui sera faite et puis on verra bien. (...) Pour nous le bilan (ndlr: trois victoires - cinq défaites) n'est pas inquiétant." a-t-il expliqué.
A la question du but de la saison (être en play-offs) et du temps qu'il restait dans la saison régulière pour l'accomplir, Jean-Luc Cornia a précisé: "Jusqu'à Noël il reste encore quelques matches et en 2013 il reste 11 matches: beaucoup de points à prendre et jusqu'à preuve du contraire on est toujours en course pour les play-offs. Nous, on recommence un championnat. Je ne sais rien vous dire de plus pour l'instant: on est content de la prestation de l'équipe, on est déçu parce que l'on est battu et cela il ne faut pas le nier. On aurait préféré gagner. Néanmoins on a joué donc il y a eu match." a-t-il conclu.
Le Royal Castor Braine est donc entré dans une série de matches contre des équipes du top (Namur, Waregem, SKW) et le technicien a confié aborder cet agenda de façon positive malgré le fait de devoir composer avec le temps d'adaptation pour les nouvelles joueuses: "On n'a pas le choix, on prend match par match et on verra bien ce qui se passera. On ne peut que progresser de semaine en semaine. On travaille, les filles travaillent à l'entrainement. On réfléchit à notre façon de jouer, on observe comment il faut jouer avec Mia Fisher, comment il faut jouer avec Valérie Labbé: ce sont des filles que l'on ne connait pas et qui découvrent le basket belge. Pour elles c'est un grand changement et croyez-moi qu'au niveau de l'arbitrage notamment elles se demandent parfois un peu où elles tombent. Il y a une adaptation qui sera faite et puis on verra bien. (...) Pour nous le bilan (ndlr: trois victoires - cinq défaites) n'est pas inquiétant." a-t-il expliqué.
A la question du but de la saison (être en play-offs) et du temps qu'il restait dans la saison régulière pour l'accomplir, Jean-Luc Cornia a précisé: "Jusqu'à Noël il reste encore quelques matches et en 2013 il reste 11 matches: beaucoup de points à prendre et jusqu'à preuve du contraire on est toujours en course pour les play-offs. Nous, on recommence un championnat. Je ne sais rien vous dire de plus pour l'instant: on est content de la prestation de l'équipe, on est déçu parce que l'on est battu et cela il ne faut pas le nier. On aurait préféré gagner. Néanmoins on a joué donc il y a eu match." a-t-il conclu.
Valérie Labbé: "Voir les choses de façon positive"
De son côté, Valérie Labbé, l'ailière française de Braine faisait part de sa déception d'échouer si près tout en retenant des éléments positifs: "Tout de suite après le match on est déçue parce que c'est toujours frustrant de perdre de quatre points. Maintenant, il faut aussi garder des éléments positifs: elles sont premières du championnat et nous on essaye de construire une équipe. Mia et moi sommes arrivées récemment donc ce n'est pas évident." a-t-elle expliqué
A la question de savoir dans combien de temps l'équipe pourrait évoluer à son plein potentiel, la Française répondait: "Je ne sais pas du tout. Il ne faut pas considérer que c'est la seule raison de notre défaite, ça joue mais il n'y a pas que ça. Une préparation d'avant-saison dure au moins un mois et demi en France en tous cas (sourires). Ici il y a juste que deux éléments à intégrer: Mia et moi. Je pense que ça va se faire plus rapidement et comparé au dernier match, il y a du mieux. (...) Le championnat belge? C'est vrai que ça change de la ligue française. L'accueil des filles, déjà ça aide. Sur les matches au niveau du jeu? C'est complètement différent, ce n'est pas du tout le même jeu. Plus physique? Oui, c'est clair que c'est beaucoup plus physique qu'en France. L'arbitrage est différent. Je ne saurais pas dire mais le côte physique domine en fait. (...) Je pense qu'il y a du talent dans l'équipe: il y a quelque chose mais maintenant il faut que la mayonnaise prenne. Je n'ai aucun doute là-dessus et il faut voir les choses positivement. J'espère que l'on gagnera les prochains matches. Les victoires font du bien, les défaites c'est plus dur (sourires) surtout de quatre points comme ce soir" a-t-elle conclu.
A la question de savoir dans combien de temps l'équipe pourrait évoluer à son plein potentiel, la Française répondait: "Je ne sais pas du tout. Il ne faut pas considérer que c'est la seule raison de notre défaite, ça joue mais il n'y a pas que ça. Une préparation d'avant-saison dure au moins un mois et demi en France en tous cas (sourires). Ici il y a juste que deux éléments à intégrer: Mia et moi. Je pense que ça va se faire plus rapidement et comparé au dernier match, il y a du mieux. (...) Le championnat belge? C'est vrai que ça change de la ligue française. L'accueil des filles, déjà ça aide. Sur les matches au niveau du jeu? C'est complètement différent, ce n'est pas du tout le même jeu. Plus physique? Oui, c'est clair que c'est beaucoup plus physique qu'en France. L'arbitrage est différent. Je ne saurais pas dire mais le côte physique domine en fait. (...) Je pense qu'il y a du talent dans l'équipe: il y a quelque chose mais maintenant il faut que la mayonnaise prenne. Je n'ai aucun doute là-dessus et il faut voir les choses positivement. J'espère que l'on gagnera les prochains matches. Les victoires font du bien, les défaites c'est plus dur (sourires) surtout de quatre points comme ce soir" a-t-elle conclu.
Michel Bechoux: "Concentré pendant 40 minutes"
Photo: Ann Dee Lamour/Basketfeminin.com
Au commande d'une équipe affichant désormais un bilan de sept succès pour un revers, Michel Bechoux, le coach de Namur livrait ses impressions à l'issue du match et revenait sur le quatrième quart-temps: "Mes impressions? Super content par rapport à la victoire. Ce n'était pas du tout acquis parce que Braine est vraiment un très bon client dans la D1. Je pense qu'on n'est pas venu ici la fleur au fusil, on savait que l'on allait vraiment devoir batailler pour arracher la victoire. L'une des clés du match aujourd'hui c'est que pendant 40 minutes on a été très concentré. (...) Dans le quatrième quart, j'avais demandé que l'on attaque vraiment l'anneau pour pouvoir provoquer le plus vite possible cette défense et qu'elle soit vite en situation de fautes pour peut-être aller chercher des solutions au lancers-francs et des paniers à l'intérieur. On ne l'a pas fait parce qu'on n'en a peut-être pas eu besoin à ce moment-là. Et puis assez bizarrement, Braine nous a laissé jouer sur la fin même si nous on a un peu calé et que l'on a laissé 2,3 shoots ouverts." a-t-il analysé.
Le coach namurois revenait aussi sur la campagne du club et détaillait les circonstances des quatre matches de Coupe d'Europe avant de dresser un petit bilan sur la tenue du club en championnat: "En ce qui concerne la Coupe d'Europe, on a des réactions qui sont un petit peu différentes et mitigées par rapport aux défaites. La première à Noginsk, c'était dans un contexte vraiment très particulier. La défaite contre Mersin à la maison c'est celle qui laisse le plus grand regret. A Tarbes, on aurait peut-être pu obtenir autre chose si la balle tourne de notre côté à un moment donné. En ce qui concerne Noginsk à domicile, c'est vraiment une grosse déception parce que je n'ai pas eu l'impression de reconnaitre l'équipe qui peut jouer concentrée et engagée. Maintenant la Coupe d'Europe ce n'est pas le championnat belge: ça reste quelque chose de très très sérieux, toutes les équipes que nous rencontrons sont des clients. La grosse différence c'est qu'en Coupe d'Europe la moindre erreur se paie cash. En championnat belge, on peut tricher et compenser. (...) Le bilan en championnat? C'est positif: on a une défaite, on est allé gagner à Boom et on a battu SKW qui sont des clients. Ce qu'il faut c'est continuer et je pense que même si on n'a pas eu les résultats escomptés en coupe d'Europe, cette compétition nous sert: c'est un apprentissage et un travail qui peuvent nous aider. On doit continuer à travailler dans ce sens-là et j'espère que l'on pourra au moins accrocher une victoire au niveau européen ça c'est clair." a-t-il détaillé.
Le coach namurois revenait aussi sur la campagne du club et détaillait les circonstances des quatre matches de Coupe d'Europe avant de dresser un petit bilan sur la tenue du club en championnat: "En ce qui concerne la Coupe d'Europe, on a des réactions qui sont un petit peu différentes et mitigées par rapport aux défaites. La première à Noginsk, c'était dans un contexte vraiment très particulier. La défaite contre Mersin à la maison c'est celle qui laisse le plus grand regret. A Tarbes, on aurait peut-être pu obtenir autre chose si la balle tourne de notre côté à un moment donné. En ce qui concerne Noginsk à domicile, c'est vraiment une grosse déception parce que je n'ai pas eu l'impression de reconnaitre l'équipe qui peut jouer concentrée et engagée. Maintenant la Coupe d'Europe ce n'est pas le championnat belge: ça reste quelque chose de très très sérieux, toutes les équipes que nous rencontrons sont des clients. La grosse différence c'est qu'en Coupe d'Europe la moindre erreur se paie cash. En championnat belge, on peut tricher et compenser. (...) Le bilan en championnat? C'est positif: on a une défaite, on est allé gagner à Boom et on a battu SKW qui sont des clients. Ce qu'il faut c'est continuer et je pense que même si on n'a pas eu les résultats escomptés en coupe d'Europe, cette compétition nous sert: c'est un apprentissage et un travail qui peuvent nous aider. On doit continuer à travailler dans ce sens-là et j'espère que l'on pourra au moins accrocher une victoire au niveau européen ça c'est clair." a-t-il détaillé.
Laurence Van Malderen "On commence à prendre nos marques"
Laurence Van Malderen (photo: Ann Dee Lamour/Basketfeminin.com)
De son côté, Laurence Van Malderen, l'intérieure de Namur enregistrait la victoire tout en soulignant des éléments à améliorer dans le jeu de son équipe: "Mes impressions sur le match sont mitigées: il y a eu des bonnes choses, des moins bonnes. On s'en sort bien, on gagne de quatre points à la fin. On a eu des lacunes en défense: parfois des grosses erreurs qui leur permettaient de chaque fois revenir dans le match. C'est cela qui ne nous a pas permis de prendre une très grande avance. (...) On a bien commencé, on était en confiance, on a bien joué à l'intérieur. Je trouve que l'on a joué en équipe aujourd'hui et je ne pense pas qu'il y avait énormément de différences entre les deux équipes. On est quand même resté devant tout le match et quelque part psychologiquement on a quand même le dessus durant la rencontre et donc ça a peut-être fait la différence aujourd'hui. (...) Il faut être honnête: même si on gagne en championnat pour le moment, on ne développe pas notre meilleur basket. Quand on joue en coupe d'Europe on tombe contre des équipes difficiles tout le temps et lorsqu'on fait des erreurs comme on les fait en championnat on les paie doublement." a-t-elle expliqué.
La joueuse namuroise a aussi souligné l'intérêt d'utiliser les deux derniers matches de Coupe d'Europe pour que l'équipe développe son meilleur basket: "En ce qui concerne les deux matches européens qu'il reste? On va y aller à fond parce que l'on veut prouver qu'on avait notre place en coupe d'Europe. On a eu beaucoup de circonstance qui ont fait que notre basket est un petit peu perturbé pour le moment. On doit prendre ça comme des matches de préparation de play-offs et se prouver qu'on avait notre place, essayer de développer notre meilleur basket: c'est un travail de chaque match et chaque entrainement. Ces deux matches difficiles sont à prendre et à travailler. (...) Ce qu'il manque à l'équipe actuellement? On n’exécute pas comme on devrait en attaque et en défense, on manque de rotations en défense ou elles ne sont pas rapides. Par moment on manque de concentration. On voit vraiment des trous énormes et on se dit "Enfin, ce n’est pas possible.".
En attaque c'est la même chose: quand on exécute, tout est facile. Une fois que l'on sort de nos sentiers plus structurés on commence à forcer, on rate des lay-ups et on ne développe pas encore notre basket. Il faut dire que c'est un nouveau groupe aussi, ça prend du temps à construire et puis il y a le changement de coach. On commence tout doucement à prendre nos marques. Même si on n’est pas très structurés on commence à savoir jouer les unes avec les autres et c'est comme ça que l'on s'en sort en fait pour le moment. Donc il nous manque de la structure en attaque comme en défense et alors quand ce sera réglé, on développera notre meilleur basket. (...) Combien de temps, ça peut prendre? Difficile à dire. L'an passé on avait très très bien commencé pour finir très très mal. Pour moi du moment que l'on arrive en play-offs et qu'à ce moment-là on développe notre meilleur basket: c'est tout bon." a-t-elle conclu.
La joueuse namuroise a aussi souligné l'intérêt d'utiliser les deux derniers matches de Coupe d'Europe pour que l'équipe développe son meilleur basket: "En ce qui concerne les deux matches européens qu'il reste? On va y aller à fond parce que l'on veut prouver qu'on avait notre place en coupe d'Europe. On a eu beaucoup de circonstance qui ont fait que notre basket est un petit peu perturbé pour le moment. On doit prendre ça comme des matches de préparation de play-offs et se prouver qu'on avait notre place, essayer de développer notre meilleur basket: c'est un travail de chaque match et chaque entrainement. Ces deux matches difficiles sont à prendre et à travailler. (...) Ce qu'il manque à l'équipe actuellement? On n’exécute pas comme on devrait en attaque et en défense, on manque de rotations en défense ou elles ne sont pas rapides. Par moment on manque de concentration. On voit vraiment des trous énormes et on se dit "Enfin, ce n’est pas possible.".
En attaque c'est la même chose: quand on exécute, tout est facile. Une fois que l'on sort de nos sentiers plus structurés on commence à forcer, on rate des lay-ups et on ne développe pas encore notre basket. Il faut dire que c'est un nouveau groupe aussi, ça prend du temps à construire et puis il y a le changement de coach. On commence tout doucement à prendre nos marques. Même si on n’est pas très structurés on commence à savoir jouer les unes avec les autres et c'est comme ça que l'on s'en sort en fait pour le moment. Donc il nous manque de la structure en attaque comme en défense et alors quand ce sera réglé, on développera notre meilleur basket. (...) Combien de temps, ça peut prendre? Difficile à dire. L'an passé on avait très très bien commencé pour finir très très mal. Pour moi du moment que l'on arrive en play-offs et qu'à ce moment-là on développe notre meilleur basket: c'est tout bon." a-t-elle conclu.