Pierre Cornia "Une question mentale"
A l'interview, Pierre Cornia, le coach sprimontois revenait sur le début du match de son équipe, de l'adversaire et le déclic opéré en seconde mi-temps sans pourtant pouvoir passer devant: "C'est vraiment un match à l'arraché, je m'y attendais un peu. Par contre je ne m'attendais pas à ce que l'on soit à la rue comme ça lors des deux premiers quart-temps mais il faut dire que Braine a vraiment bien joué: ils avaient une défense qui nous gênait et qui nous obligeait à prendre des shoots qui étaient ouverts mais on n'était pas dedans, on n’était pas en rythme, pas en mouvement. On était pas agressifs défensivement donc on a vraiment subi Braine, le mérite leur en revient parce qu'ils jouaient juste en attaque et juste en défense. Dans ce genre de matches, il faut essayer de limiter la casse le plus possible et attendre le déclic. Mais le déclic, il faut aussi essayer de le provoquer. A la mi-temps mes paroles ont été simples: on doit vraiment pousser, on doit vraiment sortir les tripes (sic). Il y a peu de basket à ce moment-là, c'est juste une question mentale. La chance que l'on avait ce qu'en n'étant pas bon, on n’était pas très loin. Je pense qu'il y a 13 points à la mi-temps. En basket ce n'est rien.
On a bien commencé le troisième quart-temps et ça nous a remis un peu de confiance. Je pense aussi que l'option du zone-press dans les cinq dernières minutes nous a bien aidé parce que là, ils perdent trois, quatre ballons et cela nous fait du bien. J'ai eu peur parce que l'on est revenu dans le match et on n'est jamais passé devant. Le seul moment vraiment où on passe devant c'est en prolongation et on a senti l'équipe pousser. Je suis content de l'équipe, je suis fier de mes filles parce qu'elles ont réagi avec beaucoup de caractère. Je suis très content du banc aussi, comme on l'a dit dans le vestiaire, parce que certaines filles n'ont pas énormément joué et on a senti le banc derrière son équipe, encourager et ça c'est réconfortant pour la suite. Maintenant on va savourer cette victoire et préparer le match de vendredi contre Boom." a-t-il expliqué.
Au fil de l'interview, le coach des sprimontoises évoquait plus en détails l'approche pour renverser la tendance des 20 minutes initiales et livrait sa réponse à la question sur les coups de sifflets: "Ce qui a véritablement changé en deuxième mi-temps? J'avais peut-être pris une option qui ne convient pas à l'équipe. On a changé son fusil d'épaule. Maintenant c'est aussi dans la tête: je sentais les filles avec la tête qui se baissait de plus en plus et ne pas avoir de réaction, l'équipe qui n'était plus soudée et ça c'est dangereux: où ça part dans tous les sens et on prend 30 points où on essaie d'avoir un électrochoc. La seule chose que l'on peut faire à ce moment-là c'est dynamiser l'équipe, insuffler son énergie le plus possible et là, le début du troisième quart-temps nous a permis d'aller chercher cette ressource, de revenir dans le match petit à petit.
Comme je le dis, quand on comme ça derrière et que l’on n’est pas devant, c'est toujours très difficile. La réussite a été de notre côté mais chapeau à Braine parce que Braine a vraiment été bon, malheureusement voilà, il faut bien un vainqueur. (...) Est-ce que les coups de sifflet ont pu frustrer? Non parce je pense qu'ils ont arbitré, il me semble, de la même manière des deux côtés. C'est vrai qu'il y a eu deux-trois offensives sifflées des deux côtés. On peut rouspéter sur l'offensive en fin de match en notre faveur mais on peut aussi rouspéter sur la faute de Natacha... Mais je ne pense pas qu'il faut incriminer l'arbitrage, au contraire: c'était un match tendu, ce n'est pas toujours facile, je pense que ça a été correct dans l'ensemble donc ce n'est pas l'arbitrage qui influence aujourd'hui, à mon sens. Je suis du côté du vainqueur donc c'est toujours plus facile de le dire comme ça mais honnêtement non." a-t-il analysé.
On a bien commencé le troisième quart-temps et ça nous a remis un peu de confiance. Je pense aussi que l'option du zone-press dans les cinq dernières minutes nous a bien aidé parce que là, ils perdent trois, quatre ballons et cela nous fait du bien. J'ai eu peur parce que l'on est revenu dans le match et on n'est jamais passé devant. Le seul moment vraiment où on passe devant c'est en prolongation et on a senti l'équipe pousser. Je suis content de l'équipe, je suis fier de mes filles parce qu'elles ont réagi avec beaucoup de caractère. Je suis très content du banc aussi, comme on l'a dit dans le vestiaire, parce que certaines filles n'ont pas énormément joué et on a senti le banc derrière son équipe, encourager et ça c'est réconfortant pour la suite. Maintenant on va savourer cette victoire et préparer le match de vendredi contre Boom." a-t-il expliqué.
Au fil de l'interview, le coach des sprimontoises évoquait plus en détails l'approche pour renverser la tendance des 20 minutes initiales et livrait sa réponse à la question sur les coups de sifflets: "Ce qui a véritablement changé en deuxième mi-temps? J'avais peut-être pris une option qui ne convient pas à l'équipe. On a changé son fusil d'épaule. Maintenant c'est aussi dans la tête: je sentais les filles avec la tête qui se baissait de plus en plus et ne pas avoir de réaction, l'équipe qui n'était plus soudée et ça c'est dangereux: où ça part dans tous les sens et on prend 30 points où on essaie d'avoir un électrochoc. La seule chose que l'on peut faire à ce moment-là c'est dynamiser l'équipe, insuffler son énergie le plus possible et là, le début du troisième quart-temps nous a permis d'aller chercher cette ressource, de revenir dans le match petit à petit.
Comme je le dis, quand on comme ça derrière et que l’on n’est pas devant, c'est toujours très difficile. La réussite a été de notre côté mais chapeau à Braine parce que Braine a vraiment été bon, malheureusement voilà, il faut bien un vainqueur. (...) Est-ce que les coups de sifflet ont pu frustrer? Non parce je pense qu'ils ont arbitré, il me semble, de la même manière des deux côtés. C'est vrai qu'il y a eu deux-trois offensives sifflées des deux côtés. On peut rouspéter sur l'offensive en fin de match en notre faveur mais on peut aussi rouspéter sur la faute de Natacha... Mais je ne pense pas qu'il faut incriminer l'arbitrage, au contraire: c'était un match tendu, ce n'est pas toujours facile, je pense que ça a été correct dans l'ensemble donc ce n'est pas l'arbitrage qui influence aujourd'hui, à mon sens. Je suis du côté du vainqueur donc c'est toujours plus facile de le dire comme ça mais honnêtement non." a-t-il analysé.
Jean-Luc Cornia: "Sprimont a augmenté son niveau de jeu"
Juste après le match, le coach du Royal Castor Braine, Jean-Luc Cornia, livrait ses impressions sur le changement de physionomie du match en seconde mi-temps, sur la valeur de l'adversaire mais aussi sur un autre élément: "On est battus et je pense que Sprimont n'a pas volé sa victoire. Ce que je déplore quand même c'est le type d'arbitrage que l'on a: ce n'est pas parce que l'on joue avec des étrangères que l'on ne peut pas leur siffler des fautes contre elles. Je pense que c'est dommage que les arbitres orientent l'issue d'un match malgré le fait (et je le redis) que Sprimont a bien joué et le fait que l'on doit s'en vouloir de ne pas avoir maîtrisé la seconde mi-temps. (...) Ce qui a fait que l'on n'a pas gardé la maîtrise? Sprimont a augmenté son niveau de jeu. (...) Aussi bien défensivement qu'offensivement? Surtout offensivement, on a moins su contenir ce qu'il se passait et je vous dis, on n'est pas aidé là-dedans. Cela ne m'arrive pas souvent mais je trouve quand même que l'on a eu un arbitrage ...particulier je vais dire. (...) Les sifflets brûlaient les lèvres vous dites? Non, disons que l'on a besoin d'une cohérence: quand on siffle d'un côté certaines choses, on les siffle aussi de l'autre côté." a-t-il expliqué.
La défaite du Royal Castor Braine vient donc stopper une série de quatre victoires mais aux yeux de Jean-Luc Cornia, cela ne constitue pas un coup d'arrêt. A l'interview, le technicien répondait aussi à la question concernant l'appellation "bête noire" après trois revers face à Sprimont (deux en championnat et un en coupe): "Un coup d'arrêt? Non, je pense qu'être battu à Sprimont fait partie des logiques. On est dans le même type d'équipes. Ce n'est pas un coup d'arrêt. Bien sûr on aurait préféré gagner, évidement on venait pour gagner mais on savait que ça n'allait pas être facile. Maintenant ça permet aussi de revenir les pieds sur terre et je le redis: je pense malgré tout que Sprimont nous était supérieur aujourd'hui. Il y a différentes choses qui se sont passées: la blessure de Kurtozi (ndlr: touchée au nez) nous embête beaucoup parce qu'elle était bien dans le match. (...) Je crois que toutes les équipes ont leur "bête noire": nous sommes la bête noire de Sint-Katelijne, Sprimont est notre bête noire, c'est comme ça. Il faut aussi voir le type de joueuses mais honnêtement, je pense que Sprimont c'est une belle équipe, je l'ai déjà dit et je le pense.
Quand c'est devenu euphorique, elles ont pu augmenter leur niveau de jeu et nous on n'a pas su. (...) Mon message pour les échéances à venir? Je pense que je ne vais pas devoir dire grand-chose, je crois qu'elles ont compris et qu'elles ont vu. Maintenant c'est difficile aussi pour les joueuses étrangères de comprendre pourquoi on ne siffle pas des fautes. Les Françaises ont l'habitude que tout soit toujours sifflé au contact, ici ce n'est pas sifflé mais je pense qu’elles commencent à comprendre tout doucement et je ne vais pas avoir besoin de dire grand-chose." a-t-il conclu.
La défaite du Royal Castor Braine vient donc stopper une série de quatre victoires mais aux yeux de Jean-Luc Cornia, cela ne constitue pas un coup d'arrêt. A l'interview, le technicien répondait aussi à la question concernant l'appellation "bête noire" après trois revers face à Sprimont (deux en championnat et un en coupe): "Un coup d'arrêt? Non, je pense qu'être battu à Sprimont fait partie des logiques. On est dans le même type d'équipes. Ce n'est pas un coup d'arrêt. Bien sûr on aurait préféré gagner, évidement on venait pour gagner mais on savait que ça n'allait pas être facile. Maintenant ça permet aussi de revenir les pieds sur terre et je le redis: je pense malgré tout que Sprimont nous était supérieur aujourd'hui. Il y a différentes choses qui se sont passées: la blessure de Kurtozi (ndlr: touchée au nez) nous embête beaucoup parce qu'elle était bien dans le match. (...) Je crois que toutes les équipes ont leur "bête noire": nous sommes la bête noire de Sint-Katelijne, Sprimont est notre bête noire, c'est comme ça. Il faut aussi voir le type de joueuses mais honnêtement, je pense que Sprimont c'est une belle équipe, je l'ai déjà dit et je le pense.
Quand c'est devenu euphorique, elles ont pu augmenter leur niveau de jeu et nous on n'a pas su. (...) Mon message pour les échéances à venir? Je pense que je ne vais pas devoir dire grand-chose, je crois qu'elles ont compris et qu'elles ont vu. Maintenant c'est difficile aussi pour les joueuses étrangères de comprendre pourquoi on ne siffle pas des fautes. Les Françaises ont l'habitude que tout soit toujours sifflé au contact, ici ce n'est pas sifflé mais je pense qu’elles commencent à comprendre tout doucement et je ne vais pas avoir besoin de dire grand-chose." a-t-il conclu.
Mia Fisher: "Avec plus de temps, nous ferons de mieux en mieux"
Auteure de 25 points (10/18 aux tirs), 7 rebonds, 3 passes décisives et 3 interceptions, Mia Fisher, la meneuse américaine de Braine ne cachait pas sa déception à la sortie des vestiaires et ciblait les éléments ayant fait la différence avant d'évoquer les futures éléments de travail de son équipe: "Mes premières impressions? Honnêtement, je suis déçue. Je voulais gagner et je veux gagner... à chaque match. J'ai l'impression que l'on avait le contrôle du match: notre équipe travaillait dur. C'est toujours difficile de perdre. Personnellement, je ne suis pas contente quand je perds... donc mes impressions? Not happy! (...) Ce qui a fait la différence? Je pense que l'on aurait pu mieux faire en deuxième mi-temps et à la fin du quatrième quart-temps, ils ont un peu ralenti, ils ont shooté beaucoup de lancers, on aurait du continuer sur notre plan de jeu, avec nos systèmes. C'était à la fin et mentalement on aurait pu être plus fort. (...) Mes shoots clutch? Je pense qu'il y en avait assez. Je veux dire... à la fin, une de mes équipière a le ballon, va à l'anneau et marque le panier mais on siffle faute offensive. C'était suffisant pour moi car si c'est plus qu'un point, je suis contente mais ils ont sifflé faute offensive et le panier ne compte pas.
J'avais une bonne impression sur la fin du match mais bon... l'équipe et moi endossons la responsabilité pour la défaite. Il y avait assez de shoot clutch mais aussi des coups de sifflets durs. (...) Je pense que nous devons continuer de grandir. Je suis juste arrivé en novembre et Valérie Labbé aussi et l'équipe est vraiment bien, à apprendre comment nous jouons. Je pense qu'avec plus de temps, meilleur on sera. Avec plus de temps, nous ferons de mieux en mieux. Je pense que l'on doit apprendre les unes des autres et en défense, peut-être faire des bon "stops". On avait un bonne attaque à la fin mais on devait les stopper aussi. Je pense que l'on a besoin de travailler un peu plus en défense, peut-être, des trucs comme ça... Mon équipe a fait une grosse poussée et je suis contente avec ça." a-t-elle expliqué.
J'avais une bonne impression sur la fin du match mais bon... l'équipe et moi endossons la responsabilité pour la défaite. Il y avait assez de shoot clutch mais aussi des coups de sifflets durs. (...) Je pense que nous devons continuer de grandir. Je suis juste arrivé en novembre et Valérie Labbé aussi et l'équipe est vraiment bien, à apprendre comment nous jouons. Je pense qu'avec plus de temps, meilleur on sera. Avec plus de temps, nous ferons de mieux en mieux. Je pense que l'on doit apprendre les unes des autres et en défense, peut-être faire des bon "stops". On avait un bonne attaque à la fin mais on devait les stopper aussi. Je pense que l'on a besoin de travailler un peu plus en défense, peut-être, des trucs comme ça... Mon équipe a fait une grosse poussée et je suis contente avec ça." a-t-elle expliqué.
Gagner "dans la peau du favori"...
Dans la suite des question concernant le match, Pierre Cornia a également évoqué le changement de statut de son équipe à l'heure où celle-ci affrontait un adversaire sérieux face auquel Sprimont l'avait déjà emporté: "On avait une équipe en face de nous qui avait deux défaite contre nous lors de la phase aller (championnat et coupe), c'est spécial et on se retrouvait quelque part dans la peau du favori, ce qui n'est pas toujours le cas. Pour moi, c'est flatteur pour mon équipe de se retrouver dans la peau du favori, ça veut dire que l'on commence à nous respecter. Aujourd'hui gagner dans la peau du favori, c'est un pas supplémentaire au niveau de la maturité, au niveau de l'expérience: jusqu'à présent on a toujours un peu été les outsiders, les découvertes on va dire avec la jeunesse qui joue. Ici, on commence à avoir un statut de bonne équipe de D1 et il faut l'assumer, il faudra l'assumer. (...) C'est très important, je pense que Noémie reste et est un pion majeur: contre Braine, on revient quand Noémie joue mieux. Mais j'essaie de trouver d'autres filles, on a besoin que toutes les filles qui montent sur le terrain prennent leur responsabilité et je pense qu'elles ne le font pas encore assez: il y a encore plein de possibilités de shoots d'autres filles. Je suis très content d'Axelle aujourd’hui, Axelle a pris ses responsabilités, elle doit continuer à les prendre. Natacha doit prendre plus de responsabilités, Julie a fait un boulot phénoménal, Erica...
Là on a sept filles qui marquent, c'est bien, Nadia revient tout doucement, je compte sur elle, sur Léa Lonnay, je compte sur tout le monde parce que c'est important: on ne peut pas gagner à cinq, c'est impossible. Donc toute les filles qui montent sur le terrain doivent être dangereuses et doivent apporter quelque chose à l'équipe. Je dis toujours, si chacun fait son boulot et apporte quelque chose: là on sera fort. Si on est en train de donner la balle à Noémie, à Noémie, à Noémie... Mais je ne pense pas que c'est le cas et que ça se passe comme ça dans l'équipe. Petit à petit les filles vont attraper le rythme de la D1, un peu plus de maturité, vont prendre plus confiance en elles et à ce moment là ce sera tout bon pour l'équipe." a-t-il confié.
Là on a sept filles qui marquent, c'est bien, Nadia revient tout doucement, je compte sur elle, sur Léa Lonnay, je compte sur tout le monde parce que c'est important: on ne peut pas gagner à cinq, c'est impossible. Donc toute les filles qui montent sur le terrain doivent être dangereuses et doivent apporter quelque chose à l'équipe. Je dis toujours, si chacun fait son boulot et apporte quelque chose: là on sera fort. Si on est en train de donner la balle à Noémie, à Noémie, à Noémie... Mais je ne pense pas que c'est le cas et que ça se passe comme ça dans l'équipe. Petit à petit les filles vont attraper le rythme de la D1, un peu plus de maturité, vont prendre plus confiance en elles et à ce moment là ce sera tout bon pour l'équipe." a-t-il confié.
... et grandir en Division 1
Axelle Bernard sous le maillot de la sélection U17 lors du Championnat du Monde 2012 aux Pays-Bas
Contre Braine, Axelle Bernard, l'intérieur sprimontoise a participé à la victoire de son équipe en restant 25 minutes sur le parquet, le temps pour elle d'inscrire 10 points. Après le match, elle livrait ses impressions sur la rencontre, sur sa saison et son évolution: "C'était un match difficile, assez physique. Il fallait répondre sur ce plan-là parce qu'on a un jeu rapide mais on n'est pas aussi costaude qu'elles. Elles ont beaucoup d'étrangères donc il fallait être présente. Elles ont rapidement pris des points d'avance donc il a fallu réagir. Je pense qu'on a su le faire en groupe et ça a été notre force. (...) A chaque match, j'essaie de me concentrer et de me dire: toute l'expérience que je peux prendre, je vais essayer de la prendre contre des joueuses plus expérimentées. Par exemple, la semaine prochaine on joue contre Boom où Dana Boonen qui est quand même une joueuse "super" évolue. Donc c'est super pour moi d'apprendre et d'avoir les conseils de mon coach qui m'explique un peu comment jouer, comment m'entrainer face à Erica Davis et pouvoir davantage progresser contre des joueuses avec plus d'expérience, qui ont une expérience à l'étranger... c'est bien pour moi. (...) Je pense que j'ai progressé dans le sens où j'ai pu davantage m'exprimer dans les matches récents. J'ai pu marquer un peu plus de points, j'ai pu davantage m'affirmer en défense, pouvoir imposer mon jeu qui est plus rapide et aussi faire jouer les autres en faisant de bonnes passes. Avant j'étais assez timide dans le sens où en attaque je me cachais beaucoup et maintenant, je peux essayer plus de choses parce que j'ai un coach qui me fait assez confiance et qui me pousse donc c'est toujours bien de pouvoir sortir du match et dire "Axelle, t'as vraiment bien joué" ou alors "Il faudra améliorer ça, ça et ça", c'est toujours bien. (...) Ce que je pense encore pouvoir faire ou être capable de faire? Plus de jeu à l'intérieur, je ne suis pas encore assez "musclée", j'y travaille, je me muscle (sourire) mais plus pour pouvoir jouer à l'intérieur et faire des mouvements dos à l'anneau... Plus avoir un shoot à trois points, je m'entraine pour ça, pour pouvoir être encore un peu plus complète que ce que j'essaie d'être maintenant." a-t-elle analysé.