Les U18 finalistes à Rézé, quatre matches très utiles pour les jeunes Belges

La Belgique victorieuse par la Pologne en ouverture, puis battue par la Suède et surtout vainqueur de la Russie, les U18 se sont ainsi hissées en finale du traditionnel et renommé tournoi de Rézé (Nantes) dimanche. Les filles d'Arvid Diels et Jean-Luc Cornia ont été battues par la France 49 à 37 dans leur ultime des 4 joutes au programme. Des matches très utiles pour le coach malinois qui a cependant du déplorer la grave blessure au genou de Stephanie Maes (ligaments croisés du genou), la jeune joueuse d'Olympic Denderleeuw, contre la Pologne.

Et comme pour les U20, voilà un programme de préparation réduit à sa plus simple expression pour préparer un Euro. Les U18, comme les U20, ont conquis de haute lutte le droit de remonter jouer en Division A. Le point faible des Belges sera cette préparation moins fournie que leurs adversaires.

"Pour nous, cela a été des matches très intéressants au point de vue sportif, tactique. C'est un groupe qui se donnait déjà avec pour la plupart des filles qui sont montées l'an dernier de division B en division A", a expliqué Arvid Diels dimanche soir. "Nous avons pu travailler aussi et retrouver les notions de ce qu'est une équipe nationale, de ce que c'est de se fixer des objectifs, de les atteindre. Pour beaucoup d'équipes, c'est encore un simple stage de préparation, avec 14 joueuses, parfois des filles qui sont au championnat du monde U17 (qui a débuté samedi en Tchéquie, ndlr), mais le niveau était très bon. Si en U16, par exemple, la formation n'est pas aussi poussé avec les pays de l'Est, une fois qu'elles ont 17-18, c'est autre chose parce qu'elles jouent dans des équipes pro. D'un autre côté, le système à Rézé fait que les filles sont logées dans des familles. Nous sommes éparpillés, donc c'est difficile de travailler la notion de groupe et l'unité de l'équipe en dehors du terrain."

Avec une entrée un peu difficile face à la Pologne (5-21), le groupe a progressé au fil du tournoi. "Le premier quart temps était difficile, parce que c'était comme si les filles se retrouvaient depuis un moment sans s'être vues à cause des examens. Mais je suis content de la réaction ensuite face à la Pologne. Je suis content du match de la réaction contre la Russie après notre match contre la Suède. Pour moi, sur papier, il était impossible de battre les Russes. Mais nous avons essayé plusieurs choses, on s'est fixé des objectifs et cela a fonctionné. Contre la France, c'était une vraie finale. Il y avait vraiment du monde, beaucoup d'ambiance, de bruit. Personne ne voulait rien lâcher. Cela s'est joué sur des détails. Sur la meneuse française qui réussit 3 shoots à 3 points de suite à 3 minutes de la fin par exemple."

Les U18 d'Arvid Diels auront encore un stage à Gand la semaine prochaine, à Hofstade ensuite puis à Liège avec des scrimmages contre des équipes de garçons. "Nous partons aussi deux jours plus tôt au Portugal, et j'ai pu arrangé un scrimmage aussi contre les Pays-Bas qui seront déjà là aussi", a conclut Arvid Diels.