Le scénario idéal. Encaisser peu, creuser un maximum d’écart. La Belgique tenait le bon bout au repos, même si les 40 dernières secondes ont été néfastes aux Belges (0-5 et 3e fautes de Dana Boonen). Avec un 38 à 23 à la pause, les Lionnes en effet, non seulement restaient toujours en course pour la première place, mais l’écart forgé devenait réellement intéressant. L’espoir reste mince certes, mais plus l’écart serait grand face aux Transalpines, moins celui-ci devrait l’être en Slovaquie pour espérer terminer premier du groupe. Pour ce faire, Anke De Mondt a réussi ce qu’elle n’avait pu faire dans les deux premières rencontres. La meneuse anversoise était bien dans le match, donnait du rythme et créait le danger. A 4 à 0, action, temps mort de Lambruschi, réaction. Le coach italien avait réagi après 26 secondes sentant un vent de folie planer dans un Forum d’Alost pas encore comble.
Cela n’empêchait pas De Mondt (13pts, 5 rbds en 1re mi-temps), Laurence Van Malderen et Marie-An Caers de prendre l’ascendant à 20 à 11 à la 10-ème minute. Seul bémol, Van Malderen était comptée à 3 fautes. Le deuxième quart temps voyait les Transalpines ne pas réussir ce qu’elles avaient fait à l’aller, ralentir les Belges. Les Italiennes s'étaient privées en outre dès la 3e minute de jeu de leur stratège Simona Ballardini, comptée à 2 fautes et se plaignant du genou. Les Belges avec Boonen et encore De Mondt creusaient le trou avec l’Italie moins pimpante. Sans doute parce que les Belges l’étaient beaucoup plus. 30 à 15 au quart d’heure. 38 à 18 à 40 secondes de la mi-temps, le rêve. Les 40 dernières secondes ont porté la marque à 38 à 23 au repos.
Cela n’empêchait pas De Mondt (13pts, 5 rbds en 1re mi-temps), Laurence Van Malderen et Marie-An Caers de prendre l’ascendant à 20 à 11 à la 10-ème minute. Seul bémol, Van Malderen était comptée à 3 fautes. Le deuxième quart temps voyait les Transalpines ne pas réussir ce qu’elles avaient fait à l’aller, ralentir les Belges. Les Italiennes s'étaient privées en outre dès la 3e minute de jeu de leur stratège Simona Ballardini, comptée à 2 fautes et se plaignant du genou. Les Belges avec Boonen et encore De Mondt creusaient le trou avec l’Italie moins pimpante. Sans doute parce que les Belges l’étaient beaucoup plus. 30 à 15 au quart d’heure. 38 à 18 à 40 secondes de la mi-temps, le rêve. Les 40 dernières secondes ont porté la marque à 38 à 23 au repos.
De + 29 à + 17, dommage
L’écart se creuse encore dès la reprise, De Mondt emmène ses troupes vers l’avant : 49-29, sur la 3e faute de Boonen, Caers (11pts en seconde période), embraye et Nele Deyaert converti ses lancers pour faire culminer l’écart à 29 points (64-37) juste avant la demi-heure (64-37). Avec ce trou de 29 points forgé face aux Transalpines, l’obligation de s’imposer en Slovaquie ne s’accompagnait désormais plus que d’un écart de 8 points chez les Slovaques. Las le dernier quart temps est moins heureux. Tracassée par une gêne au cervicale durant la semaine, Deyaert s’essoufflait et était supplée par Sophie Charlier, mais bon dieu qu’il est logiquement bien difficile de rentrer dans une rencontre après 28 minutes passées sur le banc. En 40 minutes de jeu, Anke De Mondt (20pts, 11 rbds) s’était donnée sans compter. La meneuse anversoise manquait tout aussi logiquement de lucidité dans les derniers instants. La faire souffler ne fut-ce qu’une ou deux minutes par mi-temps lui aurait sans doute fait tant de bien. Durant six minutes pourtant encore, avec le travail de Irina Medvedeva notamment, l’écart restait fort intéressant à 73-46. Mais un 2-14 dans les quatre dernières minutes changeait un peu la donne en vue du match en Slovaquie. Il faudrait désormais s’y imposer d’au moins 13 points. Score final face aux Transalpines : 75 à 58.
La technique
Belgique - Italie 75-58
20-11/18-12/26-14/11-21
Belgique: 22/36 à 2pts, 3/17 à 3pts, 22/26 aux lancers, 38 rbds, 20 fautes. Charlier, Caers 15, De Mondt 20 (3x3), Deyaert 9, Callens 4, Boonen 12, Medvedeva 8, Van Malderen 7
Italie: 18/50 à 2pts, 5/19 à 3pts, 7/12 aux lancers, 38 rbds, 25 fautes. Pastore 10 (1x3), Cirone 11 (1x3), Franchini 15 (1x3), Gentile, Ballardini, Santucci 3 (1x3), Ress 8 (1x3), Ciampoli 5, Danzi 2, Giauro 3, Ramon 1
Classement
1. Italie 6 pts (4m) 246-272 (coef. FIBA: 0,9044)
2. Slovaquie 5 pts (3m) 226-200 (coef. FIBA: 1,1300)
3. Belgique 4 pts (3m) 200-200 (coef. FIBA: 1,0000)
Le premier de chacun des trois groupes de barrage est qualifié pour un mini-tournoi à 3 en Turquie du 28 au 30 août dont le vainqueur sera le 12-ème et dernier qualifié pour la phase finale de l'Euro-2005 à Izmir, Bursa et Ankara du 2 au 11 septembre.
20-11/18-12/26-14/11-21
Belgique: 22/36 à 2pts, 3/17 à 3pts, 22/26 aux lancers, 38 rbds, 20 fautes. Charlier, Caers 15, De Mondt 20 (3x3), Deyaert 9, Callens 4, Boonen 12, Medvedeva 8, Van Malderen 7
Italie: 18/50 à 2pts, 5/19 à 3pts, 7/12 aux lancers, 38 rbds, 25 fautes. Pastore 10 (1x3), Cirone 11 (1x3), Franchini 15 (1x3), Gentile, Ballardini, Santucci 3 (1x3), Ress 8 (1x3), Ciampoli 5, Danzi 2, Giauro 3, Ramon 1
Classement
1. Italie 6 pts (4m) 246-272 (coef. FIBA: 0,9044)
2. Slovaquie 5 pts (3m) 226-200 (coef. FIBA: 1,1300)
3. Belgique 4 pts (3m) 200-200 (coef. FIBA: 1,0000)
Le premier de chacun des trois groupes de barrage est qualifié pour un mini-tournoi à 3 en Turquie du 28 au 30 août dont le vainqueur sera le 12-ème et dernier qualifié pour la phase finale de l'Euro-2005 à Izmir, Bursa et Ankara du 2 au 11 septembre.
Contrairement à la croyance qui a longtemps existé, l'important était de creuser un maximum d'écart face à l'Italie. Une victoire de 6 points face aux Transalpines, auraient obligé les Belges à gagner d'au moins 16 points en Slovaquie dimanche. Les Belges ont mené de 29 points avant la demi-heure...
"Les Italiennes ont senti un vent de panique dès le début du match,, soulignait Caroline De Roose, manager des Lionnes. Nous devions faire le forcing dès le début. Claudia avait changé de défense, cela a perturbé les Italiennes d'entrée de match. Les filles étaient plus agressives et plus vives. Les shoots sont rentrés et tout s'est bien enchaîné. Dommage que nous n'avons pu conserver l'écart maximum. En Slovaquie, cela sera de toute façon très difficile. Mais c'est une équipe, je trouve, qui est moins forte qu'il y a deux ans. Et face à cette équipe, nous pouvons courir. Il faudra jouer vite, jouer le contre, trouver Marie-An (Caers) avec sa rapidité et qui sait... On a vu que Zirkova était moins à l'aise en Italie. Il se peut que les Slovaques aient aussi un jour un peu moins bien. Il faut foncer dès le début de match. Et puis, on verra. Le match est dans deux jours. C'est mieux que s'il était dans trois jours. Nous allons garder le rythme directement. Les Italiennes ont vraiment fait le strict minimum en matière d'entraînement ici. Pour la fatigue, nous allons peut-être faire la même chose. Nous partons tôt samedi de Bruxelles pour Kosice, via Prague."
"Les Italiennes ont senti un vent de panique dès le début du match,, soulignait Caroline De Roose, manager des Lionnes. Nous devions faire le forcing dès le début. Claudia avait changé de défense, cela a perturbé les Italiennes d'entrée de match. Les filles étaient plus agressives et plus vives. Les shoots sont rentrés et tout s'est bien enchaîné. Dommage que nous n'avons pu conserver l'écart maximum. En Slovaquie, cela sera de toute façon très difficile. Mais c'est une équipe, je trouve, qui est moins forte qu'il y a deux ans. Et face à cette équipe, nous pouvons courir. Il faudra jouer vite, jouer le contre, trouver Marie-An (Caers) avec sa rapidité et qui sait... On a vu que Zirkova était moins à l'aise en Italie. Il se peut que les Slovaques aient aussi un jour un peu moins bien. Il faut foncer dès le début de match. Et puis, on verra. Le match est dans deux jours. C'est mieux que s'il était dans trois jours. Nous allons garder le rythme directement. Les Italiennes ont vraiment fait le strict minimum en matière d'entraînement ici. Pour la fatigue, nous allons peut-être faire la même chose. Nous partons tôt samedi de Bruxelles pour Kosice, via Prague."
Gagner de 13 points qualifierait la Belgique
L'average sera déterminant pour départager les trois équipes au cas où, et seulement au cas où la Belgique parvenait à s'imposer en Slovaquie. Pour devancer alors les Slovaques, les Belges devraient gagner de 13 points ou plus. Fameuse gageure !
Imaginons un score de 50 à 63:
le coefficient FIBA de la Slovaquie serait de 276/263 = 1,04943
le coefficient FIBA de la Belgique serait de 263/250=1,05200
Imaginons un score de 60 à 73:
le coefficient FIBA de la Slovaquie serait de 286/273 = 1,04761
le coefficient FIBA de la Belgique serait de 273/260 = 1,05000
Imaginons un score de 50 à 63:
le coefficient FIBA de la Slovaquie serait de 276/263 = 1,04943
le coefficient FIBA de la Belgique serait de 263/250=1,05200
Imaginons un score de 60 à 73:
le coefficient FIBA de la Slovaquie serait de 286/273 = 1,04761
le coefficient FIBA de la Belgique serait de 273/260 = 1,05000
La dernière journée décisive
Si dans le groupe B, la Slovaquie a le plus de chance de passer le cap, le groupe A devra se choisir un vainqueur entre la Hongrie et la Pologne. Les deux équipes ont chacune gagné de 3 points à l'extérieur, elles seront à égalité si la Pologne s'impose dimanche face à la Finlande. C'est dès lors l'average total qui sera prépondérant.
Dans le groupe C, l'Ukraine a toutes les cartes en main. Elle ne peut plus être rejointe que par la Croatie... qu'elle reçoit dimanche. Les Ukrainiennes s'étaient imposées de 8 points à Zagreb. Si elles s'inclinent, l'écart ne doit pas excéder 8 points.
Le vainqueur de chacun des groupes se retrouvera en Turquie du 28 au 30 août pour un mini-tournoi à trois dont le vainqueur sera le douzième et dernier qualifié pour l'Euro. Ce dernier qualifié se trouvera dans le Groupe A lors de la phase finale (du 2 au 11 septembre) avec la Tchéquie, la Lettonie, l'Allemagne, la Grèce et la France.
Dans le groupe C, l'Ukraine a toutes les cartes en main. Elle ne peut plus être rejointe que par la Croatie... qu'elle reçoit dimanche. Les Ukrainiennes s'étaient imposées de 8 points à Zagreb. Si elles s'inclinent, l'écart ne doit pas excéder 8 points.
Le vainqueur de chacun des groupes se retrouvera en Turquie du 28 au 30 août pour un mini-tournoi à trois dont le vainqueur sera le douzième et dernier qualifié pour l'Euro. Ce dernier qualifié se trouvera dans le Groupe A lors de la phase finale (du 2 au 11 septembre) avec la Tchéquie, la Lettonie, l'Allemagne, la Grèce et la France.