Amélie Fiasse tire sa révérence (photo: J.Duvivier/Novia Munalux)
Après 10 années passées au sein de l'élite dans les rangs du Mosa Jambes devenu Novia Munalux Namur ensuite, Amélie Fiasse raccroche. L’intérieure namuroise veut pouvoir profiter d’autres choses, des plaisirs de la vie, comme elle dit, de ses amis et s’investir dans son boulot, autant d’aspects mis entre parentheses par l’investissement au sein de son club: entraînements 3 à 4 fois par semaine, week-end occupés et déplacement en Coupe d’Europe. Tout ceux qui doivent concilier vie professionnelle et joueuse savent de quoi il retourne.
A 25 ans, "j’estime que c’est le moment pour profiter de tout cela”, explique-t-elle au lendemain de son dernier match samedi face à Waregem où elle n’a pu jouer que quelques minutes symboliques vu sa blessure. "Je ne regrette rien de mes dix années au basket où j’ai pu vivre de super moments, rencontrer beaucoup de gens et me faire plaisir. Mais je ne me sentais pas capable de supporter une année supplémentaire toutes les contraintes liées au basket. C’est difficile de concilier travail et basket si l’on veut s’investir à fond dans les deux. Alors voilà. Pour l’instant, nous avons encore des entraînements, même si je suis toujours blessé, j’y suis quand même présente. C’est sans doute au mois d’août que je sentirai les effets de ma “nouvelle vie" (rires).
A 25 ans, "j’estime que c’est le moment pour profiter de tout cela”, explique-t-elle au lendemain de son dernier match samedi face à Waregem où elle n’a pu jouer que quelques minutes symboliques vu sa blessure. "Je ne regrette rien de mes dix années au basket où j’ai pu vivre de super moments, rencontrer beaucoup de gens et me faire plaisir. Mais je ne me sentais pas capable de supporter une année supplémentaire toutes les contraintes liées au basket. C’est difficile de concilier travail et basket si l’on veut s’investir à fond dans les deux. Alors voilà. Pour l’instant, nous avons encore des entraînements, même si je suis toujours blessé, j’y suis quand même présente. C’est sans doute au mois d’août que je sentirai les effets de ma “nouvelle vie" (rires).
La Coupe d'Europe, des play-off, deux finales de Coupe de Belgique
Un numéro 14 fidèle durant 10 années
A 15 ans, Amélie Fiasse quitte son club d’Hamois (près de Dinant), vers qui se tournent ses premières pensées, "surtout lors de la dernière année, où nous sommes montées de P2 en P1, avec les play-off au bout. Avec notre coach, Philippe Collin et les joueuses, c’était vraiment super." Vient le grand saut vers le Mosa Jambes avec, durant 10 années, l’autre coach qui aura marqué sa carrière, Didier Prinsen. Amélie Fiasse lui restera fidèle comme au Mosa Jambes, "ce fut ensuite le Novia, mais pour moi c’est la même chose que le Mosa. Avec tous les bons moments, la Coupe d’Europe. Le moins bon souvenir ? Je n’en ai pas vraiment. J’ai été épargnée par les blessures importantes, juste un nez cassé, c’était gênant. L’année où nous avons manqué les play-off il y a trois ans n’était sans doute pas ma meilleure saison non plus."
Habitué des phases finales, le Novia Munalux Namur aura encore bouclé son parcours dans le top 4 cette saison. "Les objectifs étaient de gagner un match en Coupe d’Europe, ce fut fait contre Madeire et d’aller en play-off, nous y sommes allés", rappelle Amélie Fiasse. "Est venu ensuite s’ajouter un nouvel objectif, celui de gagner un match en play-off. Nous n’y sommes pas parvenues. Il n’a pas manqué grand-chose, sans doute un peu de maturité et de combativité au moment où il le fallait. Le fait de ne pas être professionnelle déjà. Il a manqué un petit truc en tous les cas."
Habitué des phases finales, le Novia Munalux Namur aura encore bouclé son parcours dans le top 4 cette saison. "Les objectifs étaient de gagner un match en Coupe d’Europe, ce fut fait contre Madeire et d’aller en play-off, nous y sommes allés", rappelle Amélie Fiasse. "Est venu ensuite s’ajouter un nouvel objectif, celui de gagner un match en play-off. Nous n’y sommes pas parvenues. Il n’a pas manqué grand-chose, sans doute un peu de maturité et de combativité au moment où il le fallait. Le fait de ne pas être professionnelle déjà. Il a manqué un petit truc en tous les cas."