A lire aussi, l'interview de Marc Coudron, président de la fédération belge de hockey sur gazon
L’affaire pour les Lionnes s’est donc jouée à l’average au décompte final. Sept points. Quelques unités grappillées à gauche à droite. Perdues plutôt. Perdues principalement dans des fins de rencontres, par quatre fois, catastrophiques et grandement préjudiciables. En Italie d’abord. Le "money time" pouvait, devait permettre à la Belgique d’ouvrir ses barrages par une victoire. Non: 59-54. Contre la Slovaquie, à domicile pourtant. A quatre minutes du terme, les Slovaques ne gagnent « que » de 6 pts. Score final: 71-83. Face aux Transalpines, toujours à Alost, ce sont 29 points d’avance que s’octroient les Belges juste avant la demi-heure. Elles finissent par un 2-14. En Slovaquie, la Belgique est qualifiée à 5 minutes du terme en menant de 14 points. Ce sera – 6 au bout du compte.
L’équipe a prouvé qu’elle avait largement le potentiel pour – au moins – franchir le premier obstacle et se retrouver dans le mini-tournoi à 3 en Turquie du 28 au 30 août, dernière étape avant la phase finale d’un Euro que nous ne verrons jamais. En menant de 29 points contre l’Italie et de 14 en Slovaquie, le team Belgium faisait naître bien des questions sur les défaites en Italie et face aux Slovaques. La Belgique n’aurait-elle pas été prête 15 jours trop tard ? Etre prêt pour le jour J fait pourtant bien partie des exigences du COIB.
La différence en sept points...
Ce Comité Olympique et Interfédéral Belge qui rêve de voir un de ses sports collectifs aux jeux... Il a ainsi parié sur le hockey masculin et le basket féminin. Quelle chance inouïe. Mais le niveau d’exigence olympique n’a strictement plus rien à voir avec les virées bibitives de l’équipe nationale à une certaine époque ou les déplacements ressemblant plus à un séjour au Club Med qu’à une préparation sportive. Tout cela est dépassé et doit être désormais banni. L’utilisation de toutes les compétences et ressources en matière d’informations, de préparation, d’encadrement, … doit mener au succès. Coûte que coûte. Le potentiel est là, c’est certain. Peut-être pas aussi fourni en nombre par rapport à d’autres nations, c'est certain. Si l’on s’en réfère au temps de jeu de certaines en tous cas. Katrien Vercauteren (3,75 mn par match) ou Annelies Blommaers (0), par exemple, n’ont, pour ainsi dire, pas joué. Elles ont pourtant fait partie de la première campagne d’un club belge en Euroligue. Ah oui ! Elles n’y ont pas joué non plus. Cela ne servirait-il dès lors à rien ? Espérons que Sophie Charlier et Evelien Callens ait un plus de "chance".
Résultats des courses, pour en revenir au noyau restreint, l’équipe peine à terminer ses matches dans un état de fraîcheur satisfaisant. La lucidité fait en tous les cas défaut dans le "money time", là où, par définition, cela rapporte le plus. Reste l’inexpérience du staff au plus haut niveau. Là où la majorité des filles ont une expérience des championnats étrangers relevés (Espagne ou France), un apport extérieur doit leur permettre de franchir un palier supplémentaire. Et pas l’inverse. Vu le marché belge, les solutions se comptent, c'est vrai, sur les doigts d’une main. L’idée d’un coach étranger a aussi déjà été évoquée. Mais uniquement évoquée. Certains en viennent à regretter la touche professionnelle de Benny Mertens. Celui-là même qui avait arrangé les fiançailles entre le COIB et le team Belgium. Sa rigueur et sa préparation de l’évènement ‘Euro-2003’ lui avait valu bien des éloges. Le mariage avait alors été célébré par une 6e place sur l’échiquier européen (où soit dit en passant, Vercauteren avait éclaté). Certes, il y a avait Wauters, Wambe et Agabalova, mais le raisonnement ne change pas. Pour ne pas consommer le divorce avec le COIB, les exigences du BNT Dames doivent être revues à la hausse et par voie de conséquence son degré de professionnalisme. Surtout. Non pas en matière d’argent. Mais en attitudes, en préparation, en communication – pas une conférence de presse spécifique n’a eu lieu, pas une photo officielle, pas un communiqué -, en discipline, en encadrement, bref, tous ces détails, qui sans que celui puisse être démontrable pour les sceptiques rétrogrades, se traduisent par quelques points sur le parquet. Ceux qui font la différence. Sept par exemple…
L’affaire pour les Lionnes s’est donc jouée à l’average au décompte final. Sept points. Quelques unités grappillées à gauche à droite. Perdues plutôt. Perdues principalement dans des fins de rencontres, par quatre fois, catastrophiques et grandement préjudiciables. En Italie d’abord. Le "money time" pouvait, devait permettre à la Belgique d’ouvrir ses barrages par une victoire. Non: 59-54. Contre la Slovaquie, à domicile pourtant. A quatre minutes du terme, les Slovaques ne gagnent « que » de 6 pts. Score final: 71-83. Face aux Transalpines, toujours à Alost, ce sont 29 points d’avance que s’octroient les Belges juste avant la demi-heure. Elles finissent par un 2-14. En Slovaquie, la Belgique est qualifiée à 5 minutes du terme en menant de 14 points. Ce sera – 6 au bout du compte.
L’équipe a prouvé qu’elle avait largement le potentiel pour – au moins – franchir le premier obstacle et se retrouver dans le mini-tournoi à 3 en Turquie du 28 au 30 août, dernière étape avant la phase finale d’un Euro que nous ne verrons jamais. En menant de 29 points contre l’Italie et de 14 en Slovaquie, le team Belgium faisait naître bien des questions sur les défaites en Italie et face aux Slovaques. La Belgique n’aurait-elle pas été prête 15 jours trop tard ? Etre prêt pour le jour J fait pourtant bien partie des exigences du COIB.
La différence en sept points...
Ce Comité Olympique et Interfédéral Belge qui rêve de voir un de ses sports collectifs aux jeux... Il a ainsi parié sur le hockey masculin et le basket féminin. Quelle chance inouïe. Mais le niveau d’exigence olympique n’a strictement plus rien à voir avec les virées bibitives de l’équipe nationale à une certaine époque ou les déplacements ressemblant plus à un séjour au Club Med qu’à une préparation sportive. Tout cela est dépassé et doit être désormais banni. L’utilisation de toutes les compétences et ressources en matière d’informations, de préparation, d’encadrement, … doit mener au succès. Coûte que coûte. Le potentiel est là, c’est certain. Peut-être pas aussi fourni en nombre par rapport à d’autres nations, c'est certain. Si l’on s’en réfère au temps de jeu de certaines en tous cas. Katrien Vercauteren (3,75 mn par match) ou Annelies Blommaers (0), par exemple, n’ont, pour ainsi dire, pas joué. Elles ont pourtant fait partie de la première campagne d’un club belge en Euroligue. Ah oui ! Elles n’y ont pas joué non plus. Cela ne servirait-il dès lors à rien ? Espérons que Sophie Charlier et Evelien Callens ait un plus de "chance".
Résultats des courses, pour en revenir au noyau restreint, l’équipe peine à terminer ses matches dans un état de fraîcheur satisfaisant. La lucidité fait en tous les cas défaut dans le "money time", là où, par définition, cela rapporte le plus. Reste l’inexpérience du staff au plus haut niveau. Là où la majorité des filles ont une expérience des championnats étrangers relevés (Espagne ou France), un apport extérieur doit leur permettre de franchir un palier supplémentaire. Et pas l’inverse. Vu le marché belge, les solutions se comptent, c'est vrai, sur les doigts d’une main. L’idée d’un coach étranger a aussi déjà été évoquée. Mais uniquement évoquée. Certains en viennent à regretter la touche professionnelle de Benny Mertens. Celui-là même qui avait arrangé les fiançailles entre le COIB et le team Belgium. Sa rigueur et sa préparation de l’évènement ‘Euro-2003’ lui avait valu bien des éloges. Le mariage avait alors été célébré par une 6e place sur l’échiquier européen (où soit dit en passant, Vercauteren avait éclaté). Certes, il y a avait Wauters, Wambe et Agabalova, mais le raisonnement ne change pas. Pour ne pas consommer le divorce avec le COIB, les exigences du BNT Dames doivent être revues à la hausse et par voie de conséquence son degré de professionnalisme. Surtout. Non pas en matière d’argent. Mais en attitudes, en préparation, en communication – pas une conférence de presse spécifique n’a eu lieu, pas une photo officielle, pas un communiqué -, en discipline, en encadrement, bref, tous ces détails, qui sans que celui puisse être démontrable pour les sceptiques rétrogrades, se traduisent par quelques points sur le parquet. Ceux qui font la différence. Sept par exemple…
Et les générations futures ?
Un membre du staff n’avait-il pas dit à la veille du départ à Arvino Irpino que l’Italie était faible, un membre du staff n’avait-il pas considéré à la veille du départ à Kosice que « de toute façon on serait battu en Slovaquie, un membre du staff n’avait-il pas soufflé que de toute façon, c’était mieux de ne pas aller en Turquie, Ann Wauters étant de toute façon blessée. Mais ce n’est pas en insistant sur l’absence de la meilleure joueuse d’Europe que l’on peut balayer d’un revers de la main les carences actuelles. Son ombre ne pourra éternellement servir d’alibi. Ce serait, d’abord, faire injure aux Deyaert, De Mondt, Boonen, Van Malderen, Caers, Charlier, Callens, Medvedeva qui ont défendu le maillot national. Et puis Ann Wauters n’est, malheureusement, pas éternelle. Que se passera-t-il, après, si l’on ne jette pas dès à présent les bases d’une futur proche radieux. La génération actuelle qui joue en senior avait à l'époque décroché le bronze européen en cadettes en Pologne. Que fait-on pour les sélections représentatives en jeunes ? Que fait-on pour rehausser le niveau du championnat ? Qui désormais va « sortir » des jeunes belges ? Qui, surtout, va les former et les faire jouer ? Le plus wallon des coaches flamands estime que s’entraîner, c’est bien. Mais rien ne vaut la compétition !. Vercauteren et Blommaers ne démentiront pas…
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