Stéphanie Dubuc ne sera plus Namuroise la saison prochaine. Un choc pour l'arrière couvinoise, 30 ans, 1m72 qui s'attendait à autre chose que d'être jetée après 15 années en division 1 sous la bannière namuroise quelle qu'elle soit. En Coupe d'Europe sans discontinuer depuis 2006, l'ex-internationale aura abouti au Mosa Jambes en 1999 remarquée à Mariembourg où elle a commencé. Elle sera ainsi Jamboise jusqu'en 2003 restant fidèle à la vareuse namuroise dans la fusion avec le Féminamur pour la nouvelle entité du Novia Namur où elle restera encore jusqu'à une autre fusion, celle avec le Dexia Namur.
Accompagnant une fois de plus tout le monde dans la nouvelle structure en 2008. Depuis lors, elle n'a cessé de servir sans faille, la formation namuroise avec deux titres de championnes de Belgique et deux Coupes de Belgique. Elue Namuroise de l'année par la revue Confluent en sport cette année, Stéphanie Dubuc est rangée au placard. D'un coup. Car si la joueuse bénéficiait d'un contrat pro que le club n'a pas voulu lui reconduire, il ne lui a même pas été proposé de rester comme 'amateur'.
"Je tombe des nues", se disait Stéphanie Dubuc très déçue du peu de considération après 15 années sous la bannière namuroise au plus haut niveau. "J'ai le sentiment profond d'avoir été dupée et menée en bâteau. Cela fait plus d' un mois et demi que l'on me traîne en longueur alors que l'on me disait qu'il n'y avait pas de raisons que l'on ne renouvelle pas notre collaboration. J'avais d'ailleurs déjà du coup refermé la porte à certaines propositions. Il n'y a pas moins d'une semaine, le président me proposait le même contrat si je souhaitais faire partie de l'équipe. J'ai marqué mon accord mais en lui demandant d'attendre que je prévienne les autres clubs non pro qui m'avaient contactée. A la suite de quoi, il est revenu sur sa décision et a préféré attendre avant de finaliser. Aujourd'hui, à à peine 8 jours de la fin des transferts, on m'annonce que je ne suis plus reprise, sans réels motifs".
Accompagnant une fois de plus tout le monde dans la nouvelle structure en 2008. Depuis lors, elle n'a cessé de servir sans faille, la formation namuroise avec deux titres de championnes de Belgique et deux Coupes de Belgique. Elue Namuroise de l'année par la revue Confluent en sport cette année, Stéphanie Dubuc est rangée au placard. D'un coup. Car si la joueuse bénéficiait d'un contrat pro que le club n'a pas voulu lui reconduire, il ne lui a même pas été proposé de rester comme 'amateur'.
"Je tombe des nues", se disait Stéphanie Dubuc très déçue du peu de considération après 15 années sous la bannière namuroise au plus haut niveau. "J'ai le sentiment profond d'avoir été dupée et menée en bâteau. Cela fait plus d' un mois et demi que l'on me traîne en longueur alors que l'on me disait qu'il n'y avait pas de raisons que l'on ne renouvelle pas notre collaboration. J'avais d'ailleurs déjà du coup refermé la porte à certaines propositions. Il n'y a pas moins d'une semaine, le président me proposait le même contrat si je souhaitais faire partie de l'équipe. J'ai marqué mon accord mais en lui demandant d'attendre que je prévienne les autres clubs non pro qui m'avaient contactée. A la suite de quoi, il est revenu sur sa décision et a préféré attendre avant de finaliser. Aujourd'hui, à à peine 8 jours de la fin des transferts, on m'annonce que je ne suis plus reprise, sans réels motifs".
Pas de raisons claires
"On m'a invoqué tout d'abord « une révision du budget ». Pourtant, je ne suis certainement pas la plus chère, ni la plus exigeante. Je n'ai d'ailleurs, depuis la fusion, jamais eu d'appartement ni de voiture contrairement aux autres professionnelles. De plus, depuis la fin de la saison, on ne m'a jamais proposé de se mettre autour d'une table pour rediscuter du contrat puisque l'on m'avait toujours dit que celui-ci ne changerait pas. On ne m'a rien proposé d'autre ni en tant qu'amateure, semi-pro ou professionnelle. On m'a juste imposée de prendre la porte., reprend encore Stéphanie Dubuc qui cherche à comprendre pourquoi elle doit ainsi prendre la porte de sortie.
"Autre raison invoquée : c'est une décision du staff sportif. J'ai pourtant rencontré le coach la semaine passée pendant 2h et il m'a assuré qu'il voulait me garder. Au final, je ne sais plus que croire. Déjà fin de saison, alors que j'avais joué jusque là énormément et comblé les différents postes dus aux absences - je me suis retrouvée première meneuse à partir du premier match de Coupe d'Europe, place que je n'avais plus occupée depuis très longtemps -, j'ai senti lors du dernier match des play-offs que j'étais mise de côté. Peut-être déjà les prémisses de mon éviction ? Je ne sais finalement pas vraiment pourquoi je ne suis pas reconduite".
L'incompréhension dans son entourage
Namuroise, cela fait 15 ans que je suis fidèle à Namur. J'ai toujours été la première à défendre le club, à l'aider, à suivre les équipes de jeunes. D'un point de vue sportif, je pense être toujours au top. Physiquement, je ne me suis jamais sentie aussi bien. Ma saison a été plus que correcte. Je suis peut-être sobre mais je n'en apporte pas moins à l'équipe que ce soit offensivement ou défensivement. Je suis encore plus surprise quand je lis ce matin dans les journaux qu'ils avaient « la sensation que la fin approchait... » Jamais, cela ne m'a été invoqué. Il suffit de regarder mes stats en Eurocup. Les 33 minutes de jeu en moyenne, je ne les ai certainement pas volées. Cela prouve bien que j'apportais encore beaucoup à l'équipe.
Malgré ma grande déception, je ne veux pas oublier de remercier tous les supporters de Namur. J'ai toujours été soutenue et très appréciée que ce soit au Mosa, au Novia, au Dexia ou au Belfius. J'ai pu encore le constater quand j'ai reçu le prix de « Namuroise de l'année-catégorie sport », en janvier.
J'ai reçu de nombreux messages de félicitations. Les gens étaient vraiment contents pour moi. Ici, depuis hier et ce matin, je reçois énormément de messages de soutien et d'incompréhension, suite à mon éviction de Namur...
L'incompréhension dans son entourage
Namuroise, cela fait 15 ans que je suis fidèle à Namur. J'ai toujours été la première à défendre le club, à l'aider, à suivre les équipes de jeunes. D'un point de vue sportif, je pense être toujours au top. Physiquement, je ne me suis jamais sentie aussi bien. Ma saison a été plus que correcte. Je suis peut-être sobre mais je n'en apporte pas moins à l'équipe que ce soit offensivement ou défensivement. Je suis encore plus surprise quand je lis ce matin dans les journaux qu'ils avaient « la sensation que la fin approchait... » Jamais, cela ne m'a été invoqué. Il suffit de regarder mes stats en Eurocup. Les 33 minutes de jeu en moyenne, je ne les ai certainement pas volées. Cela prouve bien que j'apportais encore beaucoup à l'équipe.
Malgré ma grande déception, je ne veux pas oublier de remercier tous les supporters de Namur. J'ai toujours été soutenue et très appréciée que ce soit au Mosa, au Novia, au Dexia ou au Belfius. J'ai pu encore le constater quand j'ai reçu le prix de « Namuroise de l'année-catégorie sport », en janvier.
J'ai reçu de nombreux messages de félicitations. Les gens étaient vraiment contents pour moi. Ici, depuis hier et ce matin, je reçois énormément de messages de soutien et d'incompréhension, suite à mon éviction de Namur...
Reconstruire une autre équipe
Côté namurois, il faut une fois de plus recomposer toute une équipe. Sébastien Dufour est pour l'instant toujours en poste. Kathy Wambe a signifié son arrêt avec le club namurois, l'Américaine Briana Butler a pris la direction de l'Australie pour la saison prochaine, l'Ukrainienne Inga Orekhova ne reste pas non plus, la Lituanienne Sofija Aleksandravicius s'en va à Angers. Olesyia Malashenko et Ivanka Matic n'étaient là qu'en pigiste en fin de saison pour tenter d'être tout de même champion face à Castors Braine.
Djenebou Sissoko a encore un de contrat et reviendra après une opération au genou en février dernier. Laurence Van Malderen est de retour de maternité et Sarah Deneil devrait aussi rester au bercail. Côté arrivées, Manu Mayombo arrive de Liège Panthers et trois autres joueuses étrangères doivent être officialisées. Julie Lefèvre et Lisa Mukeba ont été annoncées en provenace du CEP Fleurus. Namur veut aussi conserver des jeunes, mais sa deuxième équipe reste en Régionale 2 (éliminée par le CEP Fleurus justement qui jouera bel et bien en Régionale 1 la saison prochaine). Émilie Saucin et Clarisse Davreux prennent la direction de Spirou Monceau.
Djenebou Sissoko a encore un de contrat et reviendra après une opération au genou en février dernier. Laurence Van Malderen est de retour de maternité et Sarah Deneil devrait aussi rester au bercail. Côté arrivées, Manu Mayombo arrive de Liège Panthers et trois autres joueuses étrangères doivent être officialisées. Julie Lefèvre et Lisa Mukeba ont été annoncées en provenace du CEP Fleurus. Namur veut aussi conserver des jeunes, mais sa deuxième équipe reste en Régionale 2 (éliminée par le CEP Fleurus justement qui jouera bel et bien en Régionale 1 la saison prochaine). Émilie Saucin et Clarisse Davreux prennent la direction de Spirou Monceau.