Une décision cruciale à prendre (photo:D.Dumoulin)
"Ce week-end est le week-end de la vérité]i", soupire Gust Haverbeke, le président de Runkster. "La loi du marché nous a mis dans une position très difficile. Nous ne voulons pas commencer à concurrencer les autres clubs sur le plan financier. Il est regrettable que la pression de l'argent commence aussi à dominer le basket féminin belge. Nous ne voulons pas encore abandonner, mais une décision sera prise lundi soir." Une décision qui sera communiqué mardi au cours d'une conférence de presse.
Après avoir assuré deux années de suite son maintien sportivement, Runkster voit cette fois la majorité de son équipe quitter le bateau limbourgeois. Le problème est de pouvoir renouveler les cadres pour continuer au sein de l'élite. Le marché des joueuses belges est très étroit et le basket féminin belge doit impérativement prendre des mesures pour amener des joueuses, compétitives, en division I. Le constat est de plus en plus flagrant et la sonnette d'alarme tirée depuis bien longtemps.
"Nous sommes particulièrement fier de ce que nous avons construit à Runkster pour en faire un club de haut niveau", explique Gust Haverbeke sans vouloir préjuger de l'avenir de son club, mais avec l'énergie du désespoir. "Un club où chacun est valorisé et respecté. Nous ne voulons pas perdre notre propre identité et nos valeurs à cause de l'argent. Nous avons toujours fait passer le plaisir et le bien être de nos joueuses. Nous avons fait des efforts surhumains avec un très petit groupe. L'hospitalité, l'humanité, l'ambiance familiale de notre club ont bien plus de valeur pour nous que les succès nous pourrions acheter avec beaucoup d'argent. Les succès que nous avons forgé l'ont été avec des joueuses limbourgeoises. Nous sommes en fiers ! Nous sommes aussi très fiers d'avoir pu former des joueuses de haut niveau et qui peuvent aujourd'hui en tirer profit. Nous sommes, c'est vrai, dans les cordes maintenant. Nous ne ne voulons pas encore abandonner, mais ce week-end est le week-end de la vérité. Le comité prendra une décision définitive lundi soir et nous donnons une conférence de presse mardi soir."
Après avoir assuré deux années de suite son maintien sportivement, Runkster voit cette fois la majorité de son équipe quitter le bateau limbourgeois. Le problème est de pouvoir renouveler les cadres pour continuer au sein de l'élite. Le marché des joueuses belges est très étroit et le basket féminin belge doit impérativement prendre des mesures pour amener des joueuses, compétitives, en division I. Le constat est de plus en plus flagrant et la sonnette d'alarme tirée depuis bien longtemps.
"Nous sommes particulièrement fier de ce que nous avons construit à Runkster pour en faire un club de haut niveau", explique Gust Haverbeke sans vouloir préjuger de l'avenir de son club, mais avec l'énergie du désespoir. "Un club où chacun est valorisé et respecté. Nous ne voulons pas perdre notre propre identité et nos valeurs à cause de l'argent. Nous avons toujours fait passer le plaisir et le bien être de nos joueuses. Nous avons fait des efforts surhumains avec un très petit groupe. L'hospitalité, l'humanité, l'ambiance familiale de notre club ont bien plus de valeur pour nous que les succès nous pourrions acheter avec beaucoup d'argent. Les succès que nous avons forgé l'ont été avec des joueuses limbourgeoises. Nous sommes en fiers ! Nous sommes aussi très fiers d'avoir pu former des joueuses de haut niveau et qui peuvent aujourd'hui en tirer profit. Nous sommes, c'est vrai, dans les cordes maintenant. Nous ne ne voulons pas encore abandonner, mais ce week-end est le week-end de la vérité. Le comité prendra une décision définitive lundi soir et nous donnons une conférence de presse mardi soir."