"Au niveau de la motivation avant le match, ce n’était pas facile", souriait après coup Arvid Diels jeudi soir. "Nous, nous n'avions rien à perdre et notre saison était déjà largement réussie. Le but n'est pas de gagner à tout prix par n'importe quel moyen. Alors quand tu sais que si tu gagnes tu vas devoir jouer quatre fois contre Dexia derrière. Franchement, ce n’est pas facile. C’est pour cela que j’ai demandé de jouer jusqu’à 3 minutes de la fin. Après, on allait voir comment ça c'était passé. En plus j’ai reçu un coup de fil aujourd’hui (jeudi avant le match donc) de An Winkelmans qui a reçu un ballon sur le visage. Elle avait déjà eu le nez cassé."
La confidence du coach malinois est symptomatique. L'état d'esprit, plus que relax, des Malinoises a sans doute joué dans le duel face aux Flandriennes, obligées de leur côté de gagner sous peine de manquer leur objectif. Mais les filles de Marc Foucart n'étaient pas au mieux en ce deuxième tour.
"C'est clair que l'on n'a pas bien joué", concédait Marc Foucart, le coach de Waregem. "Sauf Irina. On a raté beaucoup trop à distance face à une formation atypique, sans jeu intérieur. Ce n'était pas facile de faire jouer notre Américaine dans ce contexte. Nos pivots savent se situer plus facilement contre Dexia. Ici, elles avaient trop de problème face aux pénétrations des malinoises. Je ne reconnaît pas mon équipe du premier tour où nous avons dominé tout le monde et fait de bon match contre St-Servais. Au deuxième tour, il y a eu beaucoup de péripéties, des malades, des blessées, des indisponibilités. Cela a beaucoup joué sur le travail de l'équipe".
"Ce n’est pas évident face au jeu intérieur de Waregem", explique Arvid Diels. "On a eu un peu difficile en début de rencontre. Des filles qui ne jouent jamais à l'intérieur ont du faire des efforts pour s'imposer dans la raquette, on a eu les shoots de Ellen Lauwers, les pénétrations de Daphne Van Dessel. C’est dommage que nous ayons donné la prolongation à Waregem. Parce qu’avec un ou deux rebonds défensifs pour nous, le match était fini avant. Mais ce qui a vraiment fait la différence, c'est au niveau de la mentalité et de l’engagement. Et ça j'en suis très content. Et on a très bien défendu. Regardez notre banc, j'avais deux filles. En face, il y a deux équipes de cinq filles. C'est sûr que certaines de mes filles travaillent deux fois par jour au Topsport.".
A la question de savoir laquelle des deux finales lui fait plus plaisir, Arvid Diels répond sans hésiter: "La Coupe reste une expérience particulière. Parce que chaque match, ou bien c'est fini ou bien tu continues. Là, on a franchi tous les obstacles. Le but n'était même pas de faire les play-off en championnat. La manière était plus importante."
Et qu'est-ce qui a fait la différence pour Marc Foucart ?
"On revient dans le coup en fin de partie au moment où St-Katelijne ne marque plus. Mais après, c'était à notre tour de ne plus marquer. On est revenu, mais on n'a jamais pu creuser un écart. Dans la prolongation, on a juste 4 points d'avance. Quand on jouait plus relax, plus vite et en développant les uns contre uns, nous étions dans le coup. On a fait un box and one sur Van Dessel, cela a marché. Un moment. Puis les pénétrations ont fait très mal et leurs shoots à distance."
La confidence du coach malinois est symptomatique. L'état d'esprit, plus que relax, des Malinoises a sans doute joué dans le duel face aux Flandriennes, obligées de leur côté de gagner sous peine de manquer leur objectif. Mais les filles de Marc Foucart n'étaient pas au mieux en ce deuxième tour.
"C'est clair que l'on n'a pas bien joué", concédait Marc Foucart, le coach de Waregem. "Sauf Irina. On a raté beaucoup trop à distance face à une formation atypique, sans jeu intérieur. Ce n'était pas facile de faire jouer notre Américaine dans ce contexte. Nos pivots savent se situer plus facilement contre Dexia. Ici, elles avaient trop de problème face aux pénétrations des malinoises. Je ne reconnaît pas mon équipe du premier tour où nous avons dominé tout le monde et fait de bon match contre St-Servais. Au deuxième tour, il y a eu beaucoup de péripéties, des malades, des blessées, des indisponibilités. Cela a beaucoup joué sur le travail de l'équipe".
"Ce n’est pas évident face au jeu intérieur de Waregem", explique Arvid Diels. "On a eu un peu difficile en début de rencontre. Des filles qui ne jouent jamais à l'intérieur ont du faire des efforts pour s'imposer dans la raquette, on a eu les shoots de Ellen Lauwers, les pénétrations de Daphne Van Dessel. C’est dommage que nous ayons donné la prolongation à Waregem. Parce qu’avec un ou deux rebonds défensifs pour nous, le match était fini avant. Mais ce qui a vraiment fait la différence, c'est au niveau de la mentalité et de l’engagement. Et ça j'en suis très content. Et on a très bien défendu. Regardez notre banc, j'avais deux filles. En face, il y a deux équipes de cinq filles. C'est sûr que certaines de mes filles travaillent deux fois par jour au Topsport.".
A la question de savoir laquelle des deux finales lui fait plus plaisir, Arvid Diels répond sans hésiter: "La Coupe reste une expérience particulière. Parce que chaque match, ou bien c'est fini ou bien tu continues. Là, on a franchi tous les obstacles. Le but n'était même pas de faire les play-off en championnat. La manière était plus importante."
Et qu'est-ce qui a fait la différence pour Marc Foucart ?
"On revient dans le coup en fin de partie au moment où St-Katelijne ne marque plus. Mais après, c'était à notre tour de ne plus marquer. On est revenu, mais on n'a jamais pu creuser un écart. Dans la prolongation, on a juste 4 points d'avance. Quand on jouait plus relax, plus vite et en développant les uns contre uns, nous étions dans le coup. On a fait un box and one sur Van Dessel, cela a marché. Un moment. Puis les pénétrations ont fait très mal et leurs shoots à distance."