Corina Arts, à l'image de son équipe, au top au bon moment
Corina Arts, à l'image de son équipe, au top au bon moment
Pour moi, c'est du 50-50", pronostique Marc Foucart, le coach de Declercq Stortbeton Waregem. "C'est du 40-60 pour Waregem", répond de son côté Sven Van Camp, le coach de Kangoeoroes-Boom. La différence: "La forme détenue par Corina Arts", reprend Marc Foucart. "C'est une joueuse intérieure qui apporte ses points, ses rebonds, mais aussi beaucoup d'assists. C'est une fille qui a de l'importance dans le groupe et qui réussit à faire tourner son équipe. Son apport en dehors du terrain est primordial d'autant qu'au vu des dernières semaines, elle est à son meilleur niveau, je trouve. Boom a su gérer son physique, son âge pour l'amener dans cet état d'esprit et cette forme physique au moment le plus important de la saison."
Corina Arts, 33 ans, 1m84, classée troisième la saison dernière par ses congénères au referendum de la joueuse de l'année de Basketfeminin.com, affiche une moyenne de 14pts, 11,5 rbds et 3,4 assists par match. L'intérieure anversoise semble avoir oublié ses problèmes de genou qui l'avait fait hésiter à poursuivre encore une saison. Sa motivation n'en est que décuplée, elle qui - après tant d'années sous les couleurs de Kangoeroes-Boom - aspire tant à décrocher un trophée pour couronner tout le travail effectué. Kangoeroes-Boom ne se résume pas à Corina Arts, loin s'en faut, "il y a autour des joueuses de talent et surtout de l'expérience. Quatre ou cinq joueuses sont passées à un moment par St-Katelijne Waver avec une certaine habitude des play-off, d'un bon coach, d'un bon niveau. Chez moi, j'ai Angèle, Nele, Tamara et Julie qui peuvent rivaliser en expérience, mais pour le reste ce sont des jeunes ou des cadettes, avec beaucoup de talents, mais nous entrons dans les play-off qui sont pour moi un autre championnat, tout à fait différent de la phase classique."
Corina Arts, 33 ans, 1m84, classée troisième la saison dernière par ses congénères au referendum de la joueuse de l'année de Basketfeminin.com, affiche une moyenne de 14pts, 11,5 rbds et 3,4 assists par match. L'intérieure anversoise semble avoir oublié ses problèmes de genou qui l'avait fait hésiter à poursuivre encore une saison. Sa motivation n'en est que décuplée, elle qui - après tant d'années sous les couleurs de Kangoeroes-Boom - aspire tant à décrocher un trophée pour couronner tout le travail effectué. Kangoeroes-Boom ne se résume pas à Corina Arts, loin s'en faut, "il y a autour des joueuses de talent et surtout de l'expérience. Quatre ou cinq joueuses sont passées à un moment par St-Katelijne Waver avec une certaine habitude des play-off, d'un bon coach, d'un bon niveau. Chez moi, j'ai Angèle, Nele, Tamara et Julie qui peuvent rivaliser en expérience, mais pour le reste ce sont des jeunes ou des cadettes, avec beaucoup de talents, mais nous entrons dans les play-off qui sont pour moi un autre championnat, tout à fait différent de la phase classique."
Julie Billet incertaine
Julie Billet, inquiète
"Declercq Stortbeton Waregem peut compter sur des joueuses comme Julie Van Loo et Nele Deyaert pour vraiment faire la différence", analyse de son côté Sven Van Camp, le coach de Kangoeroes-Boom. "Nous l'avons vu quand nous avons perdu en championnat là-bas. Je n'ai pas ce genre de joueuses là dans mon équipe. Par contre, notre force nous, c'est le collectif. Le groupe est fantastique et j'ai la chance de disposer d'une profondeur de banc très intéressante." Ce qui frappe aussi chez Corina Arts et ses coéquipières en cette fin de saison, c'est la sérénité avec laquelle elles évoluent. Indéniablement, Kangoeroes-Boom forme un excellent collectif, bien concentré sur son sujet et où chacun connaît son rôle. Un groupe qui arrive qui plus est au sommet de sa forme au meilleur moment, tant physiquement, que mentalement.
"Cela, je le dois aussi à mon assistant: Kim D'Haese", insiste Sven Van Camp. "Nous avons planifié cela depuis des semaines, le programme de travail, de basket, de récupération. C'est un travail formidable qui porte ses fruits. Physiquement et dans la tête, je crois que nous sommes prêts. Oui, chacun connaît son rôle. Mais, c'est facile. Pour Corina Arts à l'intérieur, pour les ailières, c'est mettre des points en plus pour Vreny Van Driel aussi, bien sûr que chacune sait ce qu'elle a à faire. Mais le plus important pour moi, ce sont ceux celles qui ne disposent pas d'autants de minutes de jeu. Elles comprennent et acceptent ce rôle. Je ne dis pas qu'elles s'en contentent parce que ce sont des compétitrices qui veulent plus ! Mais j'ai énormément de respect pour elles quand je vois leur apport dans le match, en dehors et à l'entraînement. Il y a une grosse différence entre s'entraîner à 7-8 d'un bon niveau et 12 joueuses de très bon niveau. L'émulation et la compétition sont une valeur ajoutée. Encore une fois chapeau à ces joueuses qui se sacrifient sans broncher pour le groupe. C'est un plus pour l'équipe."
"Cela, je le dois aussi à mon assistant: Kim D'Haese", insiste Sven Van Camp. "Nous avons planifié cela depuis des semaines, le programme de travail, de basket, de récupération. C'est un travail formidable qui porte ses fruits. Physiquement et dans la tête, je crois que nous sommes prêts. Oui, chacun connaît son rôle. Mais, c'est facile. Pour Corina Arts à l'intérieur, pour les ailières, c'est mettre des points en plus pour Vreny Van Driel aussi, bien sûr que chacune sait ce qu'elle a à faire. Mais le plus important pour moi, ce sont ceux celles qui ne disposent pas d'autants de minutes de jeu. Elles comprennent et acceptent ce rôle. Je ne dis pas qu'elles s'en contentent parce que ce sont des compétitrices qui veulent plus ! Mais j'ai énormément de respect pour elles quand je vois leur apport dans le match, en dehors et à l'entraînement. Il y a une grosse différence entre s'entraîner à 7-8 d'un bon niveau et 12 joueuses de très bon niveau. L'émulation et la compétition sont une valeur ajoutée. Encore une fois chapeau à ces joueuses qui se sacrifient sans broncher pour le groupe. C'est un plus pour l'équipe."
Nele Deyaert, la clé des Flandriennes
Marc Foucart reconnaît encore l'importance dans son équipe de Nele Deyaert. "C'est vrai qu'elle peut faire la différencei", analyse le multiple champion et vainqueur de la Coupe en tant que coach. i["A contrario, son absence peut-être préjudiciable. Sans revenir sur les fautes qui en étaient ou n'en étaient pas, elle n'a joué que 5-6 minutes en deuxième mi-temps à SKW en Coupe. Les deux matches que nous avons perdu s'expliquaient en partie par l'absence de Nele. Pour ce qui est de Julie Van Loo, bien sûr, elle a énormément de talent. Elle a réalisé beaucoup de choses avec les U16 en fin de saison dernière, et cela constitue une forme d'expérience. Mais nous en sommes à l'heure de la confirmation. Vous savez, tout le monde connaît Julie et les défenses sont spécifiques sur elle. Contre Monceau, Stephan (Baczai) a installé une défense particulière sur elle. Les données sont différentes pour elle par rapport à la saison passée. Dommage que nous avons du nous en passer pendant 3 mois en raison de sa blessure au coude. Cela a retardé son intégration. Maintenant, ce que j'attend d'elle, c'est la confirmation de son talent dans un nouveau contexte. Elle est surveillée, ce sont les play-off, il y a plus d'intensité. Elle doit franchir un pas supplémentaire. Elle en est capable." Le raisonnement vaut aussi pour Jana Raman dans cette phalange flandrienne qui devra peut-être se passer de Julie Billet.
"Cela, c'est mon gros soucis", s'inquiète Marc Foucart. "Surtout quand je vois son niveau des dernières semaines. Mais elle souffre du dos et reste très incertaine pour mardi. C'est un gros problème pour nous."
"Cela, c'est mon gros soucis", s'inquiète Marc Foucart. "Surtout quand je vois son niveau des dernières semaines. Mais elle souffre du dos et reste très incertaine pour mardi. C'est un gros problème pour nous."
Une formule critiquée
Première manche donc à Kangoeroes-Boom mardi (20h45) puis match retour jeudi (20h30) à Waregem avant une belle éventuelle samedi à Waregem. Un ordre de match qu'aucun des coaches ne comprend. "C'est renverser l'avantage de terminer 1er", reconnaît Sven Van Camp. "C'est illogique. L'avantage est de commencer à domicile, c'est certain !"
"Je ne suis pas d'accord avec l'ordre des matches", estime aussi Marc Foucart. "Toute la pression est sur celui qui se déplace d'abord. Kangoeroes-Boom n'aura rien à perdre et tout à gagner. Une victoire des Anversoises nous met dos au mur et ce sont elles qui joueront libérées."
"Je ne suis pas d'accord avec l'ordre des matches", estime aussi Marc Foucart. "Toute la pression est sur celui qui se déplace d'abord. Kangoeroes-Boom n'aura rien à perdre et tout à gagner. Une victoire des Anversoises nous met dos au mur et ce sont elles qui joueront libérées."
Quelques chiffres
La différence peut-être par les jeunes (Antonia Delaere (KaBo) / Lien Delmulle (DSW)
- Kangoeroes-Boom
Les stats cumulées du 2e tour
- Evaluation
- Declercq Stortbeton Waregem
Les stats cumulées du 2e tour
- Evalutation
- Leur duel cette saison
Kangoeroes-Boom - Declercq Stortbeton Waregem 53-57
BOX SCORE
23/01/2009
Kangoeroes-Boom - Declercq Stortbeton Waregem 89-79
BOX SCORE