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La vie est décidément loin d'être un long fleuve tranquille sur les bords de la Meuse namuroise. Julian Martinez Alman, arrivé il y a juste un an au Belfius Namur, a été démis de ses fonctions mardi, a annoncé le président du club namurois, Jean-François Davreux mardi. Il n'est jamais banal de voir un coach remercié alors qu'il trône en tête de son championnat avec une défaite. L'incident de ce week-end à Waregem entre Julian Martinez Alman et Laurence Van Malderen aura précipité les évènements, mais c'est un malaise qui couvait depuis plusieurs semaines.
"Bien entendu", justifiait Jean-François Davreux. "Si l'on doit se séparer de gens au moindre couac, on n'en sort pas. Et il ne s'agit pas uniquement de ce qui s'est passé samedi. A ce sujet, c'est l'image du club qui est écornée et qui en prend un coup. C'est inadmissible, de la part de la joueuse aussi. J'ai eu une discussion avec Laurence Van Malderen, elle le sait très bien. Il est bon de le rappeler. Dans l'immédiat, elle jouera mercredi et ses premières excuses doivent se traduire sur le terrain. Nous discuteront ensuite à tête reposée et prendront les éventuelles sanctions nécessaires."
Le malaise couvait donc depuis plusieurs semaines entre Julian Martinez Alman et son groupe de joueuses avec lequel le courant ne passait plus de façon optimale. "Ce n'est jamais de gaîté de coeur que nous nous séparons de quelqu'un. C'est une décision difficile à prendre, mais nous avons décidé aujourd'hui (mardi) de nous passer des services de Julian, dans le but de tenter de ramener la sérénité. Ce qui s'est passé samedi dénote un malaise qui doit interpeller tout le monde dans le club et nous inciter à réfléchir sur notre façon de fonctionner. La remise en question doit être générale, joueuses, dirigeants aussi. Peut-être faut-il modifier certains aspects dans notre gestion."
"Bien entendu", justifiait Jean-François Davreux. "Si l'on doit se séparer de gens au moindre couac, on n'en sort pas. Et il ne s'agit pas uniquement de ce qui s'est passé samedi. A ce sujet, c'est l'image du club qui est écornée et qui en prend un coup. C'est inadmissible, de la part de la joueuse aussi. J'ai eu une discussion avec Laurence Van Malderen, elle le sait très bien. Il est bon de le rappeler. Dans l'immédiat, elle jouera mercredi et ses premières excuses doivent se traduire sur le terrain. Nous discuteront ensuite à tête reposée et prendront les éventuelles sanctions nécessaires."
Le malaise couvait donc depuis plusieurs semaines entre Julian Martinez Alman et son groupe de joueuses avec lequel le courant ne passait plus de façon optimale. "Ce n'est jamais de gaîté de coeur que nous nous séparons de quelqu'un. C'est une décision difficile à prendre, mais nous avons décidé aujourd'hui (mardi) de nous passer des services de Julian, dans le but de tenter de ramener la sérénité. Ce qui s'est passé samedi dénote un malaise qui doit interpeller tout le monde dans le club et nous inciter à réfléchir sur notre façon de fonctionner. La remise en question doit être générale, joueuses, dirigeants aussi. Peut-être faut-il modifier certains aspects dans notre gestion."
Peut-être devons nous modifier notre façon de fonctionner ?
Dans l'immédiat donc, Belfius Namur s'est tourné vers une solution interne pour assurer l'intérim. Didier Thémans est coach des minimes régionales à Namur, il a été l'assistant de Julian Marnegrave et Stephan Baczaï à Natoye chez les messieurs. "Il s'agit d'un intérim, nous lui avons bien dit que nous cherchions un nouveau coach", reprend Jean-François Davreux. "Mais il a accepté de nous aider et de dépanner le groupe pour mercredi et le match à Deerlijk."
Ce sera ensuite la trêve et cela donnera le temps aux dirigeants namurois de trouver le successeur, qui ne sera pas Jan Callewaert par exemple, le directeur technique des jeunes de Belfius Namur. "Parce que sa tâche à son niveau est fantastique et que nous voulons qu'il poursuive dans son sens, sur le long terme. Il va en outre être heureux papa d'un moment à l'autre. Nous nous donnons le temps de trouver la meilleure solution."
Ce sera ensuite la trêve et cela donnera le temps aux dirigeants namurois de trouver le successeur, qui ne sera pas Jan Callewaert par exemple, le directeur technique des jeunes de Belfius Namur. "Parce que sa tâche à son niveau est fantastique et que nous voulons qu'il poursuive dans son sens, sur le long terme. Il va en outre être heureux papa d'un moment à l'autre. Nous nous donnons le temps de trouver la meilleure solution."
Andrijana Vasovic de retour à Belfius Namur
Didier Themans à l'interim (photo: onhaye.be)
C'est la deuxième fois qu'un changement de coach se produit dans des conditions similaires. Daniel Goethals avait repris l'équipe en main à l'issue de la saison précédente étant remercié en fin de campagne européenne dès le mois d'octobre. Julian Martinez Alman était arrivé ensuite à la trêve pour terminer la saison avec un titre de champion de Belgique et une Coupe de Belgique. Il aura commencé cette saison avec une campagne européenne qui n'aura pas encore vu Belfius Namur décrocher un succès en Eurocoupe, dans une poule, il est vrai, très relevée. Cela dit, cela fait exactement deux ans que les Namuroises n'ont plus goûter à un succès européen. L'Espagnol n'ira pas au bout de l'année civile et un successeur doit lui être désigné pour la nouvelle trêve hivernale.
Autre nouvelle côté namurois, le retour d'Andrijana Vasovic. L'ailière serbe, 1m86, 30 ans, devenue maman, devrait pouvoir être opérationnelle à la fin du mois de janvier et terminera la saison avec Belfius Namur qui pourra ainsi compter sur une joueuse supplémentaire dans son noyau jusqu'ici restreint pour la fin de la saison.
Autre nouvelle côté namurois, le retour d'Andrijana Vasovic. L'ailière serbe, 1m86, 30 ans, devenue maman, devrait pouvoir être opérationnelle à la fin du mois de janvier et terminera la saison avec Belfius Namur qui pourra ainsi compter sur une joueuse supplémentaire dans son noyau jusqu'ici restreint pour la fin de la saison.