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Pour ne parler que de l'une d'elles, notre domaine, la communication, la vacuité médiatique de cette campagne interpelle. En même temps, l'on récolte toujours ce que l'on sème. Vivons heureux, vivons cachés ? Il n'y a rien de réjouissant à ne voir qu'un seul média, Basketfeminin.com, honni qui plus est par ces mêmes instances officielles, couvrir l'évènement.
Les journalistes sportifs de notre pays sont bien plus au faîte de l'actualité du billard à trois bandes, du tir à l'arc, du rugby ou du roller dans notre pays que de celle du basket féminin, bombardés à longueur d'années qu'ils sont, de communiqués, d'invitations aux conférences de presse, de compte-rendus de résultats et de sources d'informations. Pour le basket féminin, ils ne voient rien passer.
Cela se traduit par une absence totale de présence dans les médias, et si par accident l'une ou l'autre ligne il y a, ce sont, logiquement, les termes d'échec et de défaite qui reviennent. Au point que le sacro-saint, en Flandres, Sporza a twitté samedi que l'Euro-2015 pour les Belges, c'était déjà fini. Il n'y a pas eu seul communiqué, une seule présence sur les sites officiels hormis une photo sur la Newsletter de l'AWBB piquée à Basketfeminin.com. Et ce n'est pas en se baladant les mains dans les poches que cela changera.
Les journalistes sportifs de notre pays sont bien plus au faîte de l'actualité du billard à trois bandes, du tir à l'arc, du rugby ou du roller dans notre pays que de celle du basket féminin, bombardés à longueur d'années qu'ils sont, de communiqués, d'invitations aux conférences de presse, de compte-rendus de résultats et de sources d'informations. Pour le basket féminin, ils ne voient rien passer.
Cela se traduit par une absence totale de présence dans les médias, et si par accident l'une ou l'autre ligne il y a, ce sont, logiquement, les termes d'échec et de défaite qui reviennent. Au point que le sacro-saint, en Flandres, Sporza a twitté samedi que l'Euro-2015 pour les Belges, c'était déjà fini. Il n'y a pas eu seul communiqué, une seule présence sur les sites officiels hormis une photo sur la Newsletter de l'AWBB piquée à Basketfeminin.com. Et ce n'est pas en se baladant les mains dans les poches que cela changera.
Lovewomensbasketball, le screener fou du basket féminin n'a pas manqué de la souligner aussi
Le professionnalisme est un état d'esprit
Les joueuses, le staff - et cela vaut aussi pour les campagnes précédentes - méritent bien plus de respect pour le travail fourni qu'une grosse bêch, un 'bravo les filles' et une fleur. Les sacrifices professionnels, scolaires ou de jeunes mamans ne valent-elles que cela ? Et que l'on ne vienne pas ressortir l'excuse des absences, toutes méritent le même investissement !
Que l'on parle de communication et des autres composantes, il est urgentissime de passer du sport pour tous au sport de haut niveau en rappelant pour la sempiternelle fois que le professionnalisme ce n'est pas aligner des zéros derrière un chiffre. C'est un état d'esprit. Cela fait dix ans, depuis Patras et l'Euro-2003, que cela dure...
On le sait, le credo des ligues est de ne pas communiquer pour mieux vendre la poudre aux yeux. Au vu de la situation de notre basket surtout féminin, au plus bas de l'échelle désormais, notamment dans le paysage médiatique, donc, mais aussi sportif et financier, ce n'est manifestement pas la bonne méthode, pour attirer des sponsors, redorer l'image de son (ses) équipe(s) représentative(s) et se donner les moyens de progresser.
L'on voudrait croire que la campagne à Helsinki puisse remettre tout cela sur les bons rails et qu'un nouveau départ ait été donné, mais sans un changement radical au niveau des instances gouvernantes de notre basket féminin, ce serait croire au Père Noël . Pourtant, il existe, nous l'avons croisé au détour d'une rue d'Helsinki. Mais comme il nous a dit de ne rien dire.. :(
Que l'on parle de communication et des autres composantes, il est urgentissime de passer du sport pour tous au sport de haut niveau en rappelant pour la sempiternelle fois que le professionnalisme ce n'est pas aligner des zéros derrière un chiffre. C'est un état d'esprit. Cela fait dix ans, depuis Patras et l'Euro-2003, que cela dure...
On le sait, le credo des ligues est de ne pas communiquer pour mieux vendre la poudre aux yeux. Au vu de la situation de notre basket surtout féminin, au plus bas de l'échelle désormais, notamment dans le paysage médiatique, donc, mais aussi sportif et financier, ce n'est manifestement pas la bonne méthode, pour attirer des sponsors, redorer l'image de son (ses) équipe(s) représentative(s) et se donner les moyens de progresser.
L'on voudrait croire que la campagne à Helsinki puisse remettre tout cela sur les bons rails et qu'un nouveau départ ait été donné, mais sans un changement radical au niveau des instances gouvernantes de notre basket féminin, ce serait croire au Père Noël . Pourtant, il existe, nous l'avons croisé au détour d'une rue d'Helsinki. Mais comme il nous a dit de ne rien dire.. :(