La nouvelle est tombée vendredi midi. Herve-Battice ne jouera pas le test-match. Les dirigeants avaient déjà expliqué que l'avenir des Liégeoises restait incertain. Mais la raison du forfait est plus insidieuse, "tout simplement parce que nous voulions éviter d'être le dindon de la farce", a expliqué Luc Julémont. "Sportivement, nous avions les capacités de nous maintenir. Financièrement aussi. Mais au niveau de l'effectif cela posait problème. Nous n'avons pas voulu prendre le risque de retourner en provinciale en refusant de rester en D1 si d'aventures les choses tournaient mal. Nous avons devancé Roulers dans sa décision."
Complément d'explication simple, mais assez surréaliste: plus personne dans les coulisses ne fait en effet mystère du ... forfait de Wytewa Roeslare en D1 ! Les Flandriennes ne repartiront pas parmi l'élite l'an prochain, sacrifiant leur équipe dames au plus haut niveau. A moins de gros revirement de situtation, Wytewa n'aura plus d'équipe en D1 et poursuivra avec sa deuxième équipe... Wytewa Two, championne de première provinciale.
Complément d'explication simple, mais assez surréaliste: plus personne dans les coulisses ne fait en effet mystère du ... forfait de Wytewa Roeslare en D1 ! Les Flandriennes ne repartiront pas parmi l'élite l'an prochain, sacrifiant leur équipe dames au plus haut niveau. A moins de gros revirement de situtation, Wytewa n'aura plus d'équipe en D1 et poursuivra avec sa deuxième équipe... Wytewa Two, championne de première provinciale.
Belleflamme pourrait tenter le coup en division I
L'incertitude de Belleflamme, champion AWBB, de rejoindre la D1 la saison prochaine a fait le tour de la Province de Liège. Jusqu'à mercredi, tous les feux étaient au rouge pour les Liégeoises qui ne franchiraient pas le cap. Une dernière réunion et la menace de redescendre en troisième provinciale ont poussé les dirigeants, aux dernières nouvelles, à accepter finalement la montée. Seulement, il y a deux gros problèmes, et non des moindres. Le volet financier n'est pas encore assuré ! Et, pire peut-être, il ne resterait que trois joueuses sur les listes de Belleflamme pour la saison prochaine. L'idée de collaborer avec le Fémina Liège en double affiliation permettra-t-il de sauver les meubles? Le calcul de Belleflamme est de tenter le pari de la D1 en sachant que la relégation ponctuera la saison. Ce qui est déjà mieux que de redescendre en P3. Mais qui voudra jouer ce jeu-là?
Et si, et si...
Herve descend, Wytewa ne poursuit pas. La D1 se jouait à onze cette saison. 11-2=9, avec Runkster cela ferait dix ! Dix clubs en division I, tiens, tiens, voilà une solution idéale poussée par ce que l'on peut appeler une sélection naturelle. Comment faire comprendre à ceux qui décident de la formule du championnat que poser pour la photo aux côtés de Ann Wauters est une chose bien facile, mais que de promouvoir et se soucier vraiment du basket féminin belge en est une autre ! Il n'y a pas assez de joueuses en Belgique pour former 12 clubs parmi l'élite. La preuve en encore est faite. Comme chaque année d'ailleurs, mais la fédé ne craint apparement pas de répéter ses erreurs, même les plus grossières ! Qui plus est, elle ne seront pas moins d'une petite dizaine de joueuses belges à évoluer pour l'heure en D1 à quitter le giron de l'élite, c'est dire si le vivier se restreint encore ! Et pour Belleflamme ? Et bien qu'il puisse refuser la montée et repartir en R1 la saison prochaine.
Petite remarque en passant, pour franchir le cap entre la Régionale et la Division I, sur le plan fédéral uniquement parlant, il faut pratiquement doubler son budget. Le droit forfaitaire en D1 est de 299,95 euros et le fond des jeunes de 5453,66 euros, soit un total de 5753.6 euros. Pour la R1, le droit forfaitaire est de 25 euros et le fond des jeunes de 3470,51 euros, soit au total 3495,5 euros. La différence est donc de 2258,1 euros. On comprend que, multiplié par deux (clubs en plus en D1), cela fait un apport pour la fédé de presque 200.000 francs belges...
Et si, et si...
Herve descend, Wytewa ne poursuit pas. La D1 se jouait à onze cette saison. 11-2=9, avec Runkster cela ferait dix ! Dix clubs en division I, tiens, tiens, voilà une solution idéale poussée par ce que l'on peut appeler une sélection naturelle. Comment faire comprendre à ceux qui décident de la formule du championnat que poser pour la photo aux côtés de Ann Wauters est une chose bien facile, mais que de promouvoir et se soucier vraiment du basket féminin belge en est une autre ! Il n'y a pas assez de joueuses en Belgique pour former 12 clubs parmi l'élite. La preuve en encore est faite. Comme chaque année d'ailleurs, mais la fédé ne craint apparement pas de répéter ses erreurs, même les plus grossières ! Qui plus est, elle ne seront pas moins d'une petite dizaine de joueuses belges à évoluer pour l'heure en D1 à quitter le giron de l'élite, c'est dire si le vivier se restreint encore ! Et pour Belleflamme ? Et bien qu'il puisse refuser la montée et repartir en R1 la saison prochaine.
Petite remarque en passant, pour franchir le cap entre la Régionale et la Division I, sur le plan fédéral uniquement parlant, il faut pratiquement doubler son budget. Le droit forfaitaire en D1 est de 299,95 euros et le fond des jeunes de 5453,66 euros, soit un total de 5753.6 euros. Pour la R1, le droit forfaitaire est de 25 euros et le fond des jeunes de 3470,51 euros, soit au total 3495,5 euros. La différence est donc de 2258,1 euros. On comprend que, multiplié par deux (clubs en plus en D1), cela fait un apport pour la fédé de presque 200.000 francs belges...