Kangoeroes Willebroek dispute sa quatrième finale de championnat. La première en tant que head coach pour Gerrit Driessens, même si l’homme a connu les trois autres finales en tant qu’assistant de Sven Van Camp. “J’ai appris beaucoup avec Sven, mais je suis aussi très content de pouvoir disputer une finale comme head coach. Tout comme je suis très fier du travail effectué avec les filles et les progrès qu’elles ont réalisé durant la saison. Aussi sur le plan mental. Elles sont fortes mentalement et c'est une grande différence par rapport à l'an dernier. C’est pour cette raison que nous sommes fiers d’avoir atteint la finale. Nous l’avons fêté samedi dernier parce que c’était quelque chose à laquelle nous ne nous y attendions pas en début de saison.”
L’objectif de Kangoeroes à l’aube du présent exercice était de finir dans le top 4, et de rejoindre les demi-finales de la Coupe et du championnat. “Nous nous situions derrière des équipes comme Braine, Namur et Waregem”, poursuit Gerrit Driessens. “Notre premier match contre Waregem en championnat a été difficile. Depuis lors, nous avons beaucoup progressé. Nous avions manqué la finale de Coupe pour un point et au final nous sommes en finale du championnat. Pour nous, c’est bien mieux que prévu. C’est quelque chose d’énorme. Et j’ai entendu des réactions de Braine, je peux les comprendre, mais il faut qu’ils comprennent aussi que pour nous c’est quelque chose d’exceptionnel. Ce n’est pas un manque de respect. J’ai un boulot, mes filles travaillent, hormis Starling et McIntyre. Il faut combiner notre vie professionnelle avec le basket, c’est très différent. Et le fait d’être en finale pour nous est quelque chose d’exceptionnel et cela ne va pas de soi. Moi comme coach, elles comme joueuses, peut-être nous ne revivrons peut-être jamais cela. C'est pour cela que nous avons fêté ça comme il se doit.”
"Cette finale reste une très belle récompense pour nous, pour le travail accompli. Des filles comme Starling, Adam ou Goyvaerts ont énormément progressé et Jana Raman mérite d’être joueuse de l’année. Tout le monde a gagné en maturité, moi y compris. En finale, même si nos chances sont limitées, je veux montrer que Kangoeroes n’est pas là par hasard et que nous méritons notre place là."
"Cette finale reste une très belle récompense pour nous, pour le travail accompli. Des filles comme Starling, Adam ou Goyvaerts ont énormément progressé et Jana Raman mérite d’être joueuse de l’année. Tout le monde a gagné en maturité, moi y compris. En finale, même si nos chances sont limitées, je veux montrer que Kangoeroes n’est pas là par hasard et que nous méritons notre place là."
Kangoeroes Willebroek part avec l’étiquette d’outsider dans le dos lors de cette finale face à Braine. “Même pas”, argumente Gerrit Driessens. “Nous allons tout faire pour créer un exploit, mais il faut être réaliste. Braine navigue dans une autre catégorie. Si nous aurions peut-être une chance, sur un match comme en finale de Coupe, sur une série en play-off, cela devient très compliqué”, ajoute encore le jeune coach anversois. “Je sais que nous aurions beaucoup à gagner en jouant la Coupe d’Europe. C’est l’objectif, pas pour la saison prochaine, mais la suivante. Il faut savoir que ce n’est pas qu’une question financière. Si l’on joue la Coupe d’Europe, les filles et moi-même devant prendre congé de notre employeur. Ce n’est pas si facile.”