Victorieuses en effet de 4 points (73-77) en terre stambouliote la semaine dernière, les filles d'Ainars Zvirgzdins ont démontré qu'il y avait place pour décrocher ce fabuleux sésame: une finale de Coupe d'Europe. Reste à gérer une formation turque qui a fait de cette finale européenne, précisément, son objectif de la saison, piquée dans son orgueil à l'aller et remontée à bloc. Les Turques sont arrivées mercredi en Belgique pour renverser la donne c'est clair, quand bien même si Shenise Johnshon n'était pas le partie, sanctionnée disciplinairement par son club.
Les Brainoises pourront compter sur leur public. Ils seront 2.000 supporters chanceux dans la salle André Renaud jeudi soir. Ils auraient pu être 4.000 tellement les demandes ont fait déborder tous les points de vente. Un engouement comme n'en aura jamais connu le basket féminin belge, Un attrait médiatique, de nouveau national, exceptionnel.
Les Brainoises pourront compter sur leur public. Ils seront 2.000 supporters chanceux dans la salle André Renaud jeudi soir. Ils auraient pu être 4.000 tellement les demandes ont fait déborder tous les points de vente. Un engouement comme n'en aura jamais connu le basket féminin belge, Un attrait médiatique, de nouveau national, exceptionnel.
Canaliser les émotions
Castors Braine aura passé un cap à chacune de ses 11 rencontres européennes cette saison. Outre le défi sportif, les Brainoises devront gérer l'aspect émotionnel lors de cette 12e joute.
Jamais paralysées par l'enjeu, et utilisant l'énergie de leur public chaud bouillant pour se transcender, les Brainoises vont devoir canaliser leurs émotions pour réussir l'exploit. L'on aura vu qu'Istanbul avait plié en fin de match chez elles, Castors Braine aura appris de Mersin, en quarts de finale aller et retour d'ailleurs, qu'il fallait gérer le money-time. Alors pour vaincre Istanbul une seconde fois, il va falloir ne jamais leur donner confiance, elles qui ont remporté leurs trois dernières rencontres européennes en déplacement.
Commencer à fond, accélérer au milieu et finir en boulet de canon. La culture de la gagne impose de marcher sur l'autre, avait lâché un jour Laurent Buffard. Braine ne sait gagner qu'en jouant ensemble, avait souligné Anete Steinberga au soir de la victoire à Istanbul. Les championnes de Belgique écrivent pages à pages leur histoire, l'histoire du basket féminin belge et ne veulent pas s'arrêter là, c'est sûr. “On est chez nous”, s'exclame sans relâche Marjorie Carpréaux, “une demi-finale cela ne se joue pas, cela se gagne !”
Jamais paralysées par l'enjeu, et utilisant l'énergie de leur public chaud bouillant pour se transcender, les Brainoises vont devoir canaliser leurs émotions pour réussir l'exploit. L'on aura vu qu'Istanbul avait plié en fin de match chez elles, Castors Braine aura appris de Mersin, en quarts de finale aller et retour d'ailleurs, qu'il fallait gérer le money-time. Alors pour vaincre Istanbul une seconde fois, il va falloir ne jamais leur donner confiance, elles qui ont remporté leurs trois dernières rencontres européennes en déplacement.
Commencer à fond, accélérer au milieu et finir en boulet de canon. La culture de la gagne impose de marcher sur l'autre, avait lâché un jour Laurent Buffard. Braine ne sait gagner qu'en jouant ensemble, avait souligné Anete Steinberga au soir de la victoire à Istanbul. Les championnes de Belgique écrivent pages à pages leur histoire, l'histoire du basket féminin belge et ne veulent pas s'arrêter là, c'est sûr. “On est chez nous”, s'exclame sans relâche Marjorie Carpréaux, “une demi-finale cela ne se joue pas, cela se gagne !”