Anneleen De Baets (photo: FIBA Europe/Castoria / Gregolin)
Anneleen De Baets (photo: FIBA Europe/Castoria / Gregolin)
Les jeunes Belges n'en finissent plus d'écrire l'histoire. Les U16 avaient ouvert la voie en décrochant l'or au FOJE à Trabzon, les U18 ont embrayé en décrochant le titre européen à Oradea. Voici à nouveau les U16 sur l'une des deux plus hautes marches du podium. La finale face à l'Espagne (vainqueur de la Turquie 79-52) qui s'annonce dimanche (21h15) sera ardue, mais les Belges l'ont répété en choeur à l'issue de leur quart de finale contre la France vendredi: "elles n'ont désormais plus peur de rien, ni de personne !"
Menées à la mi-temps, 25 à 31, par l'Italie à domicile, "il y avait comme un semblant de spirale négative qui était proche de s'installer", reconnaissait Arvid Diels. "Ce fut de nouveau un match avec beaucoup de public, beaucoup d'émotion. Défensivement, nous sommes restés très corrects en première période, mais nous avons raté beaucoup de lay-up. Bien sûr, sur chacun de ceux-ci, que ce soit Julie (Allemand) ou Hind (Ben Abdelkader), on peut juger d'une faute qui n'est pas sifflée. Quoiqu'il en soit, les consignes à la mi-temps étaient d'être constructif, de rester ensemble, à 12, pour continuer le travail, de retrouver notre grosse défense et d'être un peu plus patient en attaque. D'attendre vers les 15-20 secondes avant d'aller à l'anneau. J'ai été chercher les filles très loin. Elles ont puisé très loin au fond d'elles-mêmes."
Menées à la mi-temps, 25 à 31, par l'Italie à domicile, "il y avait comme un semblant de spirale négative qui était proche de s'installer", reconnaissait Arvid Diels. "Ce fut de nouveau un match avec beaucoup de public, beaucoup d'émotion. Défensivement, nous sommes restés très corrects en première période, mais nous avons raté beaucoup de lay-up. Bien sûr, sur chacun de ceux-ci, que ce soit Julie (Allemand) ou Hind (Ben Abdelkader), on peut juger d'une faute qui n'est pas sifflée. Quoiqu'il en soit, les consignes à la mi-temps étaient d'être constructif, de rester ensemble, à 12, pour continuer le travail, de retrouver notre grosse défense et d'être un peu plus patient en attaque. D'attendre vers les 15-20 secondes avant d'aller à l'anneau. J'ai été chercher les filles très loin. Elles ont puisé très loin au fond d'elles-mêmes."
Une reprise de rêve !
Julie Allemand a du se farcir Zandalasini qui s'en souviendra (photo: FIBA Europe/Castoria / Gregolin)
Un 13 à 0 à la reprise renverse complètement la donne. Les Italiennes commencent à douter et la spirale s'inverse. Les Transalpines commettent des fautes et ne parviennent plus à marquer que 6 points par quart temps. "Ce fut une deuxième mi-temps superbe au niveau de la défense. Nous avons en plus retrouvé tous les points forts qui nous ont permis de grandir jusqu'ici. On prend de nouveau 50 rebonds ! Il y avait aussi chez elle une très bonne joueuse, Cecilia Zandalasini, avec une moyenne de 16 pts sur le tournoi. J'ai à Julie (Allemand), on a eu besoin de toi en attaque, maintenant on a besoin de toi en défense. Elle a fait un job énorme. Les seuls points de Zandalasini (8) ont été marqués quand on est passé en zone. Et tout en restant dans un jeu collectif, Hind (Ben Abdelkader) a pris ses responsabilités. C'est un moment fantastique encore !"
Isabelle Medjo & co, une énorme défense (photo: FIBA Europe/Castoria / Gregolin)