C'est la première année que vous évoluez à Sprimont ensemble, il y a eu beaucoup de rebondissements durant la saison ?
Noémie: Oui, on a eu pas mal de difficultés. C'était assez difficile.
Noémie: Oui, on a eu pas mal de difficultés. C'était assez difficile.
Comment on arrive à prendre du recul avec autant de galères?
Emmanuella: C'est vrai que l'on a eu beaucoup de galères mais cela reste du basket. On a quand même continué à jouer, à se battre sur le terrain.
Il y a eu des moments compliqués, chacune à votre tour, vous avez été blessées. La présence de la sœur peut aider à relativiser la situation?
N: Oui, la sœur est là pour aider et pour encourager l'autre. Ce n'est pas toujours facile quand on est blessé. Avoir du soutien, ça aide.
E: Ma sœur m'a soutenue. C'était une blessure assez sérieuse au niveau du genou et j'avais peur. Cela m'a fait prendre conscience que ce n'était pas bénin et que je ne pouvais pas recommencer tout de suite. Elle était pour m'encourager mais aussi m'aider et me conseiller.
Emmanuella quand j'ai parlé de ta blessure avec le coach, il m'a dit "c'est arrivé sur une pénétration de Noémie et il est impossible pour Emmanuella de laisser sa sœur marquer facilement". Est ce qu'il y a des défis entre vous, des choses que vous ne supportez pas que l'autre fasse quand vous êtes sur elles?
Les deux rigolent.
E: Ce n'est pas spécialement envers ma sœur, c'est aussi contre les autres joueuses. J'ai des amies dans les autres équipes mais une fois que l'on est sur le terrain, il n'y a pas de "je vais te laisser passer". Je défends, j'essaie de ne pas me faire passer et aussi que mon adversaire ne marque pas. C'est le but du basket.
Vous vous chambrez après, lors d'un entrainement ou l'une a fait vivre un cauchemard à l'autre?
Les deux rigolent.
N: Oui, oui.
E: Il arrive qu'on le fasse, pour mettre un peu plus d'ambiance durant l'entrainement.
N: On chambre.
E: C'est entre nous mais c'est amical.
Vous jouez sur le même poste, dans la même équipe, vous faites la même taille mais il y a un an de différence. Noémie, tu donnes des trucs à ta sœur au niveau de ton poste même si vous jouez parfois ensemble sur le terrain ?
N: On ne joue pas vraiment sur le même poste en fait. Je joue sur le poste 1 et parfois je passe sur le poste 2. Elle son poste c'est le poste 2 et elle peut passer sur le 1 mais elle n'aime pas. On a à peu près le même poste mais on n'a pas le même jeu, le même physique. Cela donne des différences sur le terrain que ce soit moi ou elle.
Comment vous avez débuté au basket ?
N: J'ai commencé à quatre ans et "Manu" aussi. Notre mère voulait que l'on fasse du sport, que l'on ne reste pas à rien faire. Elle nous a inscrites au basket à Angleur. On a aussi essayé le tennis de table. On a fait les deux mais le basket nous a plu et puis ça a été une passion.
Quand êtes-vous passées à Belleflamme?
N: A Angleur, on a débuté et puis on est arrivées à Belleflamme en pupilles et minimes...
E: ... tu es partie avant moi.
N: Je suis arrivée en pupilles-minimes et elle a suivie après.
E: On a commencé en jouant avec les garçons. Elle est partie un, deux ans avant moi. On avait fait une dérogation pour que je puisse continuer à jouer avec les garçons à Angleur. Après elle est partie à Belleflamme et puis quand elle est partie de Belleflamme, je suis arrivé là-bas. Elle est allée jouer au Femina Liège en R1. De Belleflamme, je suis allé à Herve-Battice où j'ai joué un an. Je me suis blessé et puis je suis allé au Centre Régional deux ou trois ans. Elle était au Femina puis elle est partie à Neuchâtel, Nyon et on s'est retrouvées à Sprimont.
Noémie, quel âge tu avais lorsque tu es partie en Suisse?
N: J'avais 17 ans. Au début c'était dur: tu es toute seule. Après cela m'a permis de grandir, de prendre des responsabilités. Mes parents venaient assez souvent me voir, ma sœur aussi. Ca faisait plaisir de les voir mais la situation m'a permis de développer une certaine mentalité.
Est ce que l'on vous confond souvent?
E: (rires) Le coach à l’entrainement.
N: Je pense que ce sera toujours là. Il y a des personnes qui n'arrivent pas à nous différencier pourtant...
E: ...On ne se ressemble pas vraiment.
N: Enfin, on se ressemble, on est sœurs mais de la à dire que l'on est des jumelles...
E: Ca ne nous gêne pas mais ça dépend. Des fois on lâche une petite blague.
Et avec les coéquipières?
Les deux: Avec les coéquipières, il n'y a pas eu de problèmes, juste avec le coach. (Rires)
Est ce que les comparaisons entre l'une et l'autre c'est énervant?
E: Il arrive que l'on nous compare mais...
N: Pas tant que ça en fait. On n'a pas le même physique, on n'a pas le même jeu. On nous compare de temps en temps mais cela n'arrive pas si souvent que ça.
Emmanuella: C'est vrai que l'on a eu beaucoup de galères mais cela reste du basket. On a quand même continué à jouer, à se battre sur le terrain.
Il y a eu des moments compliqués, chacune à votre tour, vous avez été blessées. La présence de la sœur peut aider à relativiser la situation?
N: Oui, la sœur est là pour aider et pour encourager l'autre. Ce n'est pas toujours facile quand on est blessé. Avoir du soutien, ça aide.
E: Ma sœur m'a soutenue. C'était une blessure assez sérieuse au niveau du genou et j'avais peur. Cela m'a fait prendre conscience que ce n'était pas bénin et que je ne pouvais pas recommencer tout de suite. Elle était pour m'encourager mais aussi m'aider et me conseiller.
Emmanuella quand j'ai parlé de ta blessure avec le coach, il m'a dit "c'est arrivé sur une pénétration de Noémie et il est impossible pour Emmanuella de laisser sa sœur marquer facilement". Est ce qu'il y a des défis entre vous, des choses que vous ne supportez pas que l'autre fasse quand vous êtes sur elles?
Les deux rigolent.
E: Ce n'est pas spécialement envers ma sœur, c'est aussi contre les autres joueuses. J'ai des amies dans les autres équipes mais une fois que l'on est sur le terrain, il n'y a pas de "je vais te laisser passer". Je défends, j'essaie de ne pas me faire passer et aussi que mon adversaire ne marque pas. C'est le but du basket.
Vous vous chambrez après, lors d'un entrainement ou l'une a fait vivre un cauchemard à l'autre?
Les deux rigolent.
N: Oui, oui.
E: Il arrive qu'on le fasse, pour mettre un peu plus d'ambiance durant l'entrainement.
N: On chambre.
E: C'est entre nous mais c'est amical.
Vous jouez sur le même poste, dans la même équipe, vous faites la même taille mais il y a un an de différence. Noémie, tu donnes des trucs à ta sœur au niveau de ton poste même si vous jouez parfois ensemble sur le terrain ?
N: On ne joue pas vraiment sur le même poste en fait. Je joue sur le poste 1 et parfois je passe sur le poste 2. Elle son poste c'est le poste 2 et elle peut passer sur le 1 mais elle n'aime pas. On a à peu près le même poste mais on n'a pas le même jeu, le même physique. Cela donne des différences sur le terrain que ce soit moi ou elle.
Comment vous avez débuté au basket ?
N: J'ai commencé à quatre ans et "Manu" aussi. Notre mère voulait que l'on fasse du sport, que l'on ne reste pas à rien faire. Elle nous a inscrites au basket à Angleur. On a aussi essayé le tennis de table. On a fait les deux mais le basket nous a plu et puis ça a été une passion.
Quand êtes-vous passées à Belleflamme?
N: A Angleur, on a débuté et puis on est arrivées à Belleflamme en pupilles et minimes...
E: ... tu es partie avant moi.
N: Je suis arrivée en pupilles-minimes et elle a suivie après.
E: On a commencé en jouant avec les garçons. Elle est partie un, deux ans avant moi. On avait fait une dérogation pour que je puisse continuer à jouer avec les garçons à Angleur. Après elle est partie à Belleflamme et puis quand elle est partie de Belleflamme, je suis arrivé là-bas. Elle est allée jouer au Femina Liège en R1. De Belleflamme, je suis allé à Herve-Battice où j'ai joué un an. Je me suis blessé et puis je suis allé au Centre Régional deux ou trois ans. Elle était au Femina puis elle est partie à Neuchâtel, Nyon et on s'est retrouvées à Sprimont.
Noémie, quel âge tu avais lorsque tu es partie en Suisse?
N: J'avais 17 ans. Au début c'était dur: tu es toute seule. Après cela m'a permis de grandir, de prendre des responsabilités. Mes parents venaient assez souvent me voir, ma sœur aussi. Ca faisait plaisir de les voir mais la situation m'a permis de développer une certaine mentalité.
Est ce que l'on vous confond souvent?
E: (rires) Le coach à l’entrainement.
N: Je pense que ce sera toujours là. Il y a des personnes qui n'arrivent pas à nous différencier pourtant...
E: ...On ne se ressemble pas vraiment.
N: Enfin, on se ressemble, on est sœurs mais de la à dire que l'on est des jumelles...
E: Ca ne nous gêne pas mais ça dépend. Des fois on lâche une petite blague.
Et avec les coéquipières?
Les deux: Avec les coéquipières, il n'y a pas eu de problèmes, juste avec le coach. (Rires)
Est ce que les comparaisons entre l'une et l'autre c'est énervant?
E: Il arrive que l'on nous compare mais...
N: Pas tant que ça en fait. On n'a pas le même physique, on n'a pas le même jeu. On nous compare de temps en temps mais cela n'arrive pas si souvent que ça.
En 2007, tu étais en Russie pour le Championnat du Monde des moins de 21 ans. Comment tu l'as vécu?
N: C'est un super bon souvenir, un truc qui m'a vraiment fait plaisir. Partir avec les moins de 21, c'était une super expérience, le groupe s'entendait bien et était soudé. Cela nous a permis de bien jouer ensemble et d'obtenir une cinquième place à un Championnat du Monde. Pour la Belgique, c'est quelque chose d'extraordinaire.
Emmanuella, la saison passée tu as cumulé les moins de 18 ans et les moins de 20 ans. Comment tu as vécu ce cumul et le fait de ne pas avoir joué en sélection avec ta sœur?
E: Au départ, quand on m'a demandé pour que je fasse les deux j'étais assez contente. J'avais envie de le faire parce que je me disais que ça allait être une bonne expérience et c'en fut une. Mais c'était vraiment dur mentalement et physiquement. Il y avait 18 matches en 20 jours. Toutes celles qui ont fait un cumul et qui ont jouées en moins de 18, on a vu qu'à un moment on était fatiguées. On avait les jambes en compote. On s'est battues et les coaches ont essayé de faire tourner l'équipe pour éviter que certaines joueuses ne jouent trop et finissent par se blesser. Pour les moins de 20, ce n'était pas vraiment l'équipe qui devait être là. Bon, j'étais avec et j'ai donné mon maximum pour organiser l'équipe. Malgré les défaites, ce fut une bonne expérience: ce n'est pas seulement quand on gagne que l'on apprend quelque chose. Même dans les défaites, j'ai réussi à tirer des enseignements de ces deux Championnat d'Europe.
Cette année, vous êtes toutes les deux dans la présélection des moins de 20 ans avec comme coach Daniel Goethals. Emmanuella, tu vas retrouver ta sœur et pouvoir effacer les défaites de l'an passé.
E: Oui, c'est une bonne opportunité pour effacer les défaites. Le Championnat des moins de 20 ans fut assez dur, tout comme cette saison-ci. L'équipe est en division B et a comme objectif de monter en A. C'est vrai qu'il y aura ma sœur cette année, on aura l'occasion de jouer ensemble comme ce fut le cas cette saison. Jenny (Mayinga) sera présente, Caroline (Bourlioux) aussi avec qui j'ai joué. Je connais le coach, j'ai déjà travaillé avec lui l'année passée. Je sais comment il travaille, sa façon de jouer. C'est peut-être une force mais cela peut être une faiblesse aussi: on ne sait pas comment ça va se passer. Je pense que cela peut donner et une bonne équipe, on a un bon staff. On peut monter en Division A et faire du bon boulot.
Noémie ce sera une première pour toi de travailler avec Daniel Goethals?
N: Oui, ce sera une première (rires). Je ne sais pas comment il travaille. J'ai eu des échos d'un peu tout le monde et apparemment c'est un bon coach. On verra comment ça va se passer parce que j'ai un caractère fort et lui aussi. J'espère que ça se passera bien car l'objectif est de monter en Division A. On a l'équipe pour le faire mais il faudra se battre et tout donner.
N: C'est un super bon souvenir, un truc qui m'a vraiment fait plaisir. Partir avec les moins de 21, c'était une super expérience, le groupe s'entendait bien et était soudé. Cela nous a permis de bien jouer ensemble et d'obtenir une cinquième place à un Championnat du Monde. Pour la Belgique, c'est quelque chose d'extraordinaire.
Emmanuella, la saison passée tu as cumulé les moins de 18 ans et les moins de 20 ans. Comment tu as vécu ce cumul et le fait de ne pas avoir joué en sélection avec ta sœur?
E: Au départ, quand on m'a demandé pour que je fasse les deux j'étais assez contente. J'avais envie de le faire parce que je me disais que ça allait être une bonne expérience et c'en fut une. Mais c'était vraiment dur mentalement et physiquement. Il y avait 18 matches en 20 jours. Toutes celles qui ont fait un cumul et qui ont jouées en moins de 18, on a vu qu'à un moment on était fatiguées. On avait les jambes en compote. On s'est battues et les coaches ont essayé de faire tourner l'équipe pour éviter que certaines joueuses ne jouent trop et finissent par se blesser. Pour les moins de 20, ce n'était pas vraiment l'équipe qui devait être là. Bon, j'étais avec et j'ai donné mon maximum pour organiser l'équipe. Malgré les défaites, ce fut une bonne expérience: ce n'est pas seulement quand on gagne que l'on apprend quelque chose. Même dans les défaites, j'ai réussi à tirer des enseignements de ces deux Championnat d'Europe.
Cette année, vous êtes toutes les deux dans la présélection des moins de 20 ans avec comme coach Daniel Goethals. Emmanuella, tu vas retrouver ta sœur et pouvoir effacer les défaites de l'an passé.
E: Oui, c'est une bonne opportunité pour effacer les défaites. Le Championnat des moins de 20 ans fut assez dur, tout comme cette saison-ci. L'équipe est en division B et a comme objectif de monter en A. C'est vrai qu'il y aura ma sœur cette année, on aura l'occasion de jouer ensemble comme ce fut le cas cette saison. Jenny (Mayinga) sera présente, Caroline (Bourlioux) aussi avec qui j'ai joué. Je connais le coach, j'ai déjà travaillé avec lui l'année passée. Je sais comment il travaille, sa façon de jouer. C'est peut-être une force mais cela peut être une faiblesse aussi: on ne sait pas comment ça va se passer. Je pense que cela peut donner et une bonne équipe, on a un bon staff. On peut monter en Division A et faire du bon boulot.
Noémie ce sera une première pour toi de travailler avec Daniel Goethals?
N: Oui, ce sera une première (rires). Je ne sais pas comment il travaille. J'ai eu des échos d'un peu tout le monde et apparemment c'est un bon coach. On verra comment ça va se passer parce que j'ai un caractère fort et lui aussi. J'espère que ça se passera bien car l'objectif est de monter en Division A. On a l'équipe pour le faire mais il faudra se battre et tout donner.
Vous êtes dans les études supérieures?
E: J'ai commencé des études de kiné en première à l'Université de Liège.
N: Je suis en HEC en troisième.
Vous vous côtoyez au club, vous habitez ensemble dans la maison familiale. Est ce qu'il n'y pas un moment ou on veut un peu "éviter sa sœur". A force de la voir tout le temps?
N: On se voit à l'entrainement et à la maison mais à part cela, on ne se voit pas si souvent. La journée elle est partie aux cours, moi aussi. On a une bonne relation, on s'est toujours bien entendue. C’est clair qu'il y a parfois des disputes mais c'est comme tout le monde.
E: On se voit surtout les soirs et les week-ends. Le reste du temps on est toujours parties: l'une est aux cours, l'autre fait autre chose. Il n'y a pas vraiment de moments où je n'ai plus envie de la voir. Juste quand on se dispute mais après deux heures c'est fini.
Le meilleur souvenir que vous avez en commun?
N: Je ne sais pas, je dirai le Championnat d'Europe que l'on a fait ensemble. C'était qui le coach? Arvid?
E: C'était Arvid
(Les deux rigolent.)
E: Moi je me souviendrai cette année du match que l'on a fait à Waregem. J'étais vraiment contente, on a vraiment bien jouées. En plus c'était contre l'équipe de Daniel Goethals. J'étais vraiment contente d'avoir fait un bon match et on avait fait du bon boulot. Cette année, c'est vraiment un bon souvenir.
E: J'ai commencé des études de kiné en première à l'Université de Liège.
N: Je suis en HEC en troisième.
Vous vous côtoyez au club, vous habitez ensemble dans la maison familiale. Est ce qu'il n'y pas un moment ou on veut un peu "éviter sa sœur". A force de la voir tout le temps?
N: On se voit à l'entrainement et à la maison mais à part cela, on ne se voit pas si souvent. La journée elle est partie aux cours, moi aussi. On a une bonne relation, on s'est toujours bien entendue. C’est clair qu'il y a parfois des disputes mais c'est comme tout le monde.
E: On se voit surtout les soirs et les week-ends. Le reste du temps on est toujours parties: l'une est aux cours, l'autre fait autre chose. Il n'y a pas vraiment de moments où je n'ai plus envie de la voir. Juste quand on se dispute mais après deux heures c'est fini.
Le meilleur souvenir que vous avez en commun?
N: Je ne sais pas, je dirai le Championnat d'Europe que l'on a fait ensemble. C'était qui le coach? Arvid?
E: C'était Arvid
(Les deux rigolent.)
E: Moi je me souviendrai cette année du match que l'on a fait à Waregem. J'étais vraiment contente, on a vraiment bien jouées. En plus c'était contre l'équipe de Daniel Goethals. J'étais vraiment contente d'avoir fait un bon match et on avait fait du bon boulot. Cette année, c'est vraiment un bon souvenir.
Lors du Championnat des mois de 18 ans en 2009 vous jouez ensemble. Noémie tu étais une des cadres de l'équipe et pour Emmanuella c'était différent. Comment vous avez géré cela?
N: J'étais une des joueuses cadres et je faisais mes matches et je la voyais qui était stressée. Je ne sais pas si c'était parce que c'est un Championnat d'Europe ou si c'était Arvid Diels ou autre... Je lui ai dit "Manu, c'est un match comme un autre. Pas de stress! Joue ton basket!". Elle n'avait pas perdu son basket mais elle ne jouait pas comme elle sait le faire.
E: C'est vrai que j'étais stressée. Le coach c'était Arvid Diels et il aime bien que les choses soient bien faites. Durant le Championnat, je me suis plus orienté sur la défense. Sur le premier match, je joue 25 minutes: bien en défense mais je ne marque pas de points. Le coach est venu me trouver à la fin du match et m'a dit "Tu es une des joueuses qui a le plus joué, tu as bien joué en défense mais tu dois aussi apporter en attaque". Durant ce Championnat, j'étais frustrée car j'arrivais à bien jouer en défense mais en attaque je ne me trouvais pas spécialement importante: je jouais plus pour les autres, je faisais plus de passes et je ne jouais pas assez mes options. Je suis peut-être passé un peu à côté de ce Championnat-là. Il faut apprendre de ses erreurs.
Comment vous vous voyez dans 10 ans?
N: Me voir à 30 ans... Cela dépend de ce que je compte faire. Il me reste deux années de Master après celle-ci. Cela dépend: je peux continuer dans le basket ou commencer à travailler. Cela dépendra de mon choix à ce moment-là. J'espère que l'on sera bien dans 10 ans (rires).
E: Dans 10 ans? Je viens de commencer mes études supérieures, il me reste 4 ans pour mes études de kiné. Il faudra voir ce que j'aurais envie de faire, voir si le basket me plaira toujours autant. Je pense que ça me plaira toujours mais on ne sait jamais ce qui peut arriver. On verra bien ce que la vie me réserve.
C'est facile de jouer au basket en Belgique?
N: En Belgique, je ne pense pas que tu peux faire ta vie avec le basket. Il y a d'autres pays où tu peux ne vivre que de ça et très bien vivre.
E: En Espagne...
N: ...En Russie, en Suisse c'est totalement possible de vivre du basket. Cela dépend du club et de l'argent qu'il veut bien mettre sur toi: il y a plein d'autres critères. En Belgique c'est sûr et certain que non.
N: J'étais une des joueuses cadres et je faisais mes matches et je la voyais qui était stressée. Je ne sais pas si c'était parce que c'est un Championnat d'Europe ou si c'était Arvid Diels ou autre... Je lui ai dit "Manu, c'est un match comme un autre. Pas de stress! Joue ton basket!". Elle n'avait pas perdu son basket mais elle ne jouait pas comme elle sait le faire.
E: C'est vrai que j'étais stressée. Le coach c'était Arvid Diels et il aime bien que les choses soient bien faites. Durant le Championnat, je me suis plus orienté sur la défense. Sur le premier match, je joue 25 minutes: bien en défense mais je ne marque pas de points. Le coach est venu me trouver à la fin du match et m'a dit "Tu es une des joueuses qui a le plus joué, tu as bien joué en défense mais tu dois aussi apporter en attaque". Durant ce Championnat, j'étais frustrée car j'arrivais à bien jouer en défense mais en attaque je ne me trouvais pas spécialement importante: je jouais plus pour les autres, je faisais plus de passes et je ne jouais pas assez mes options. Je suis peut-être passé un peu à côté de ce Championnat-là. Il faut apprendre de ses erreurs.
Comment vous vous voyez dans 10 ans?
N: Me voir à 30 ans... Cela dépend de ce que je compte faire. Il me reste deux années de Master après celle-ci. Cela dépend: je peux continuer dans le basket ou commencer à travailler. Cela dépendra de mon choix à ce moment-là. J'espère que l'on sera bien dans 10 ans (rires).
E: Dans 10 ans? Je viens de commencer mes études supérieures, il me reste 4 ans pour mes études de kiné. Il faudra voir ce que j'aurais envie de faire, voir si le basket me plaira toujours autant. Je pense que ça me plaira toujours mais on ne sait jamais ce qui peut arriver. On verra bien ce que la vie me réserve.
C'est facile de jouer au basket en Belgique?
N: En Belgique, je ne pense pas que tu peux faire ta vie avec le basket. Il y a d'autres pays où tu peux ne vivre que de ça et très bien vivre.
E: En Espagne...
N: ...En Russie, en Suisse c'est totalement possible de vivre du basket. Cela dépend du club et de l'argent qu'il veut bien mettre sur toi: il y a plein d'autres critères. En Belgique c'est sûr et certain que non.