La presse transalpine s'est fait un large écho de la “jeune formation belge inexpérimentée, mais prometteuse”, selon les termes régulièrement repris pour définir la Belgique, lors du barrage additionnel à Taranto qui s'est achevé mercredi par la qualification pour le dernier échelon de l'Allemagne (qui jouera la Hongrie pour le 16e ticket encore disponible pour l'Euro polonais).
Si aucun observateur étranger sur place ne parvenait à comprendre que l'on puisse passer du rooster redoutable du mois d'août dernier, et redoutée par l'Italie, y compris quand elle apprit que le sort lui reservait les Belges en barrage – et sans doute sur papier la meilleure équipe que la Belgique ait jamais connu jusqu'à ce jour – à une inédite composition de jeunes joueuses portées volontaires, tous saluait le courage et le coeur mis à l'ouvrage par les filles d'Arvid Diels. “Je crois que c'est la victoire la plus importante pour la basket belge”, retenait la Gazzetta del Mezzogiorno des propos d'Arvid Diels en conférence de presse après le succès belge contre la Roumanie (70-63) qui pourtant “partiva favorita”, “parce que nous sommes une équipe jeune avec du coeur et du courage pour compenser le manque d'expérience”. Et à l'issue du dernier match perdu face à la Serbie (70-82), “Non è bastata la bella gioventu al Belgio: è KO contro la Serbia”, titrait le même journal de Taranto, lié à La Stampa. “Belgio, che colpo”, s'était exclamé el Corriere del Giorno. “La Romania si fa baffare”, après la Roumanie, le seul succès belge. Un écho positif sur la Belgique, et sur Emma Meesseman également, donc, que la presse belge ne relaiera pas, n'étant tout simplement pas au courant. Pour elle, la Belgique s'est pris 3 défaites, sans Ann Wauters, Kathy Wambe et Anke De Mondt, et n'a gagné qu'un match. Punt aan de lijn. Question de (non)communication de la fédération. Daniel Devos, notre confrère de Sportmagazine, mettra sans doute une ligne de ce qu'il a vu à Taranto. C'était l'occasion de l'expliquer à un autre journaliste belge (ha bon, il était là?).
Si aucun observateur étranger sur place ne parvenait à comprendre que l'on puisse passer du rooster redoutable du mois d'août dernier, et redoutée par l'Italie, y compris quand elle apprit que le sort lui reservait les Belges en barrage – et sans doute sur papier la meilleure équipe que la Belgique ait jamais connu jusqu'à ce jour – à une inédite composition de jeunes joueuses portées volontaires, tous saluait le courage et le coeur mis à l'ouvrage par les filles d'Arvid Diels. “Je crois que c'est la victoire la plus importante pour la basket belge”, retenait la Gazzetta del Mezzogiorno des propos d'Arvid Diels en conférence de presse après le succès belge contre la Roumanie (70-63) qui pourtant “partiva favorita”, “parce que nous sommes une équipe jeune avec du coeur et du courage pour compenser le manque d'expérience”. Et à l'issue du dernier match perdu face à la Serbie (70-82), “Non è bastata la bella gioventu al Belgio: è KO contro la Serbia”, titrait le même journal de Taranto, lié à La Stampa. “Belgio, che colpo”, s'était exclamé el Corriere del Giorno. “La Romania si fa baffare”, après la Roumanie, le seul succès belge. Un écho positif sur la Belgique, et sur Emma Meesseman également, donc, que la presse belge ne relaiera pas, n'étant tout simplement pas au courant. Pour elle, la Belgique s'est pris 3 défaites, sans Ann Wauters, Kathy Wambe et Anke De Mondt, et n'a gagné qu'un match. Punt aan de lijn. Question de (non)communication de la fédération. Daniel Devos, notre confrère de Sportmagazine, mettra sans doute une ligne de ce qu'il a vu à Taranto. C'était l'occasion de l'expliquer à un autre journaliste belge (ha bon, il était là?).
Simona Ballardini à Taranto
Simona Ballardini (photo: FIBA Europe/Ciamilo-Castoria)
Cras Taranto qui a profité de la venue de la Nazionale pour officialiser jeudi matin lors d'une conférence de presse en effet au PalaMazzola, la venue de Simona Ballardini à Taranto pour la saison prochaine. Une venue largement annoncée déjà dans les journaux du matin, avant la conférence de presse donc, ce qui ne choque ici personne, suivant une stratégie de communication bien définie. L'annonce de l'arrivée de la joueuse un jour, les réactions lors de la présentation officielle, le lendemain, de quoi occuper le terrain de l'actualité sportive deux jours de suite. Tout le monde est gagnant. Et le basket féminin bien médiatisé.
Simona Ballardini, 30 ans, 1m83, c'est un pion majeur de la Nazionale, originaire de Faenza, où elle a joué, face notamment au Novia Namur lors de son expérience européen en FIBA Cup. Elle évoluait à Umbertide cette saison, lauréat de la Coupe d'Italie après avoir porté les couleurs de Faenza, Schio, Venise. Soit 14 années en Serie A. Elle a porté le maillot de la Nazionale à 86 reprises (pour 816 points marqués), là aussi la fédération italienne tient bien le compte de ses internationales. Deux autres joueuses sont aussi annoncées à Taranto pour la saison prochaine, Kathrin Ress. L'intérieure de Las Palmas, croisée par Sint-Katelijne-Waver, cette saison en Eurocoupe FIBA, et Maria Laterza, une Américaine au passeport italien, 22 ans, 1m92, de Tedal Marist College, née à New York, ainsi que Giorgia Sottana, croisée par Dexia Namur Capitale avec Venise cette saison. Les deux transalpines devraient être présentées dans les prochains jours. Officiellement...
La video de la conférence de presse
Simona Ballardini, 30 ans, 1m83, c'est un pion majeur de la Nazionale, originaire de Faenza, où elle a joué, face notamment au Novia Namur lors de son expérience européen en FIBA Cup. Elle évoluait à Umbertide cette saison, lauréat de la Coupe d'Italie après avoir porté les couleurs de Faenza, Schio, Venise. Soit 14 années en Serie A. Elle a porté le maillot de la Nazionale à 86 reprises (pour 816 points marqués), là aussi la fédération italienne tient bien le compte de ses internationales. Deux autres joueuses sont aussi annoncées à Taranto pour la saison prochaine, Kathrin Ress. L'intérieure de Las Palmas, croisée par Sint-Katelijne-Waver, cette saison en Eurocoupe FIBA, et Maria Laterza, une Américaine au passeport italien, 22 ans, 1m92, de Tedal Marist College, née à New York, ainsi que Giorgia Sottana, croisée par Dexia Namur Capitale avec Venise cette saison. Les deux transalpines devraient être présentées dans les prochains jours. Officiellement...
La video de la conférence de presse