Arvid Diels exigeant avec ses joueuses
Arvid Diels exigeant avec ses joueuses
Avant d'aborder le match face aux Roumaines dimanche (17h45), Arvid Diels était attentif à la soirée de samedi. "Cela va orienter la suite du tournoi" confiait le sélectionneur national. "Serbie / Italie, c'est peut-être déjà le match décisif qui va déjà désigner le vainqueur de notre groupe. Si la Serbie gagne et la Roumanie gagne, cela veut que les Serbes auront le champ libre. Si l'Allemagne gagne, elles conservent une chance de peut-être pouvoir réaliser une grosse surprise."
L'Italie a bien démontré toute sa volonté de rejoindre la Pologne en organisant son groupe de barrage pour écarter la Serbie 76 à 55 (voir l'encadré ci-dessous) dans son match d'ouverture samedi. Dans la foulée, cette Roumanie a pris un départ tonitruant face à l'Allemagne (20-5 après 6 mn et 11pts de Pascalau dans le premier quart !), pour résister au retour allemand avant la pause (35-30). Une formation roumaine qui tiendra le bon bout jusqu'au bout 65-59 (52-45 à la demi-heure) limitant les Allemands incapables de trouver des solutions offensives à 59 pts. Les résultats et stats sur le site de la FIBA Europe
L'Italie a bien démontré toute sa volonté de rejoindre la Pologne en organisant son groupe de barrage pour écarter la Serbie 76 à 55 (voir l'encadré ci-dessous) dans son match d'ouverture samedi. Dans la foulée, cette Roumanie a pris un départ tonitruant face à l'Allemagne (20-5 après 6 mn et 11pts de Pascalau dans le premier quart !), pour résister au retour allemand avant la pause (35-30). Une formation roumaine qui tiendra le bon bout jusqu'au bout 65-59 (52-45 à la demi-heure) limitant les Allemands incapables de trouver des solutions offensives à 59 pts. Les résultats et stats sur le site de la FIBA Europe
Dans l'espoir aussi qu'Emma Meesseman ait l'occasion de mieux s'exprimer
"La Roumanie compte beaucoup de joueuses qui sont habituées à jouer dans des championnats professionnels", remarque Arvid Diels. Des filles comme Claudia Pop (ex-La Spezia), Gabriela Marginean (Panathinaikos/draftée en 2010 par Minnesota Lynx/WNBA), Cristina Ciocan (qui a notamment joué une saison avec Anke De Mondt à Salamanque), Florina Pascalau (Priolo/dans le collimateur de Seattle Storm/WNBA), Elisabeth Pavel (Naples) OU Annemarie Parau (ex-Dexia Namur avec Marc Silvert et Reims), ne sont en effet plus à présenter sur la scène européenne. "Elles ont beaucoup de qualités en tant qu'individu. Maintenant, c'est peut-être un équipe qui manque de cohésion. Le fait de changer régulièrement de coach n'aide pas non plus." Le coach américain d'Arad, Stacey Nolan, a pris la succession de Marc Silvert, "et avec lui, il y a beaucoup de play, de vitesse. Pour nous, l'objectif est de montrer que nous pouvons être meilleur que ce que nous avons démontré contre l'Allemagne. Le 'half court' defense était correct, avec une meilleure sélection de shoots, on peut être plus efficace et surtout éviter de se prendre des contre-attaques. Marginean est une fille draftée en WNBA qui sort de l'Université de Drexel aux Etats-Unis, la même que Jasmina Rosseel et possède une moyenne de 20 pts par match. Elle n'a pas su s'exprimer contre les Serbes qui ont mené vite de 20 points (se rattrapant déjà contre l'Allemagne), mais les Roumaines ont montré qu'elles ne lâcheraient rien non plus en revenant plusieurs fois à -10 dans le match. Avec Pascalau à l'intérieur, ce sont des filles qui connaissent le sport de haut niveau. C'est une équipe qui a l'habitude de jouer ensemble. La Roumanie était là aux jeux de la Francophonie au Liban. Elle était là à l'Euro-2007 à Chieti (ndlr, avec Marc Silvert)"
"A l'entraînement, j'ai expressément demander d'être plus agressif. L'objectif est de montrer plus ce dont on est vraiment capable. Tant au niveau de défense des 'petites' qu'en allant chercher Emma (Meesseman) qui n'a pas su ou pu avec ses 3 fautes rapides démontrer plus ce dont elle est vraiment capable. Il faut afficher plus d'agressivité de façon générale. C'est un nouveau test intéressant." Les Roumaines l'ont démontré contre l'Allemagne, c'est une formation qui ne manque pas de ressources.
"A l'entraînement, j'ai expressément demander d'être plus agressif. L'objectif est de montrer plus ce dont on est vraiment capable. Tant au niveau de défense des 'petites' qu'en allant chercher Emma (Meesseman) qui n'a pas su ou pu avec ses 3 fautes rapides démontrer plus ce dont elle est vraiment capable. Il faut afficher plus d'agressivité de façon générale. C'est un nouveau test intéressant." Les Roumaines l'ont démontré contre l'Allemagne, c'est une formation qui ne manque pas de ressources.
Toute la rage de Giorgia Sottana qui dépasse Ana Dabovic (13) (photo: FIBA Europe/Ciamilo-Castoria)
Le choc entre l'Italie et la Serbie a tourné à l'avantage des Italiennes qui se positionnent clairement. Les filles de Giampiero Ticchi ont pleinement profité de l'avantage de jouer à domicile et voient se profiler à l'horizon une "finale" face à la Hongrie, qui victorieuse face à la Finlande 51 à 65 après avoir atomisé les Pays-Bas la veille 68-39, file aussi tout droit vers la première place de son groupe.. chez elle à Sopron. Sans préjuger, bien entendu de la suite des évènements, les deux organisateurs des barrages pourraient ainsi se retrouver face à face pour la 16e et dernière place en vue de l'Euro-2011 en Pologne du 18 juin au 3 juillet.
Les Serbes, avec Milovanovic (12pts) et Matic (10pts) notamment, ont certes tenu la distance en première période s'accrochant aux basques transalpines, mais l'Italie, -très collective avec 6 joueuses à 9 pts et + pour 20 assists-, a resserré sa défense à la reprise et a, surtout, empêché les Serbes de jouer vite. 51-37, puis 54-39 à la 28e alors que le marquoir indiquait... 40-31 à la mi-temps. C'est si dire si la Serbie est restée muette. Avec deux paniers primés, elle est pourtant revenue à 8 points de son adversaire, mais l'Italie,- emmenée par Consolini 17pts, Nadalin 11, Ress 10 pts, 9 rbds et Masciadri 9 pour ne citer qu'elles-, en a remis une couche dès l'entame du quatrième quart temps pour éviter toute mauvaise surprise en fin de match. Rappelée dans le giron de la Nazionale, Francesca Zara (9pts, 5 assists) aura guidé les siennes vers un succès diantrement important face, peut-être, à son plus redoutable rival: 76-55, 21 points, c'est l'écart maximum.
Les Serbes, avec Milovanovic (12pts) et Matic (10pts) notamment, ont certes tenu la distance en première période s'accrochant aux basques transalpines, mais l'Italie, -très collective avec 6 joueuses à 9 pts et + pour 20 assists-, a resserré sa défense à la reprise et a, surtout, empêché les Serbes de jouer vite. 51-37, puis 54-39 à la 28e alors que le marquoir indiquait... 40-31 à la mi-temps. C'est si dire si la Serbie est restée muette. Avec deux paniers primés, elle est pourtant revenue à 8 points de son adversaire, mais l'Italie,- emmenée par Consolini 17pts, Nadalin 11, Ress 10 pts, 9 rbds et Masciadri 9 pour ne citer qu'elles-, en a remis une couche dès l'entame du quatrième quart temps pour éviter toute mauvaise surprise en fin de match. Rappelée dans le giron de la Nazionale, Francesca Zara (9pts, 5 assists) aura guidé les siennes vers un succès diantrement important face, peut-être, à son plus redoutable rival: 76-55, 21 points, c'est l'écart maximum.
A l'assaut des Roumaines dimanche (17h45)