Euro-2011/Barrage - Et maintenant la Serbie

Die Würfel sind gefallen donc... Les dés sont jetés. La dernière journée, mercredi, comptera pour du beurre, mathématiquement. L'Allemagne jouera la finale de ce barrage additionnel face à la Hongrie pour tenter de rejoindre la Pologne. Le Serbie / Belgique de 17h45 ne manquera pourtant pas d'intérêt, même s'il faudra pour les jeunes belges la jouer au courage. La Serbie, comme l'Italie, c'est un niveau de phase finale de championnat d'Europe. Et les commentaires de la Rai mardi soir durant le décisif Allemagne/Serbie revenaient toujours sur ce match Belgique/Croatie du mois d'août dernier en qualifications. "Une victoire belge face aux Croates et l'Italia était à l'Euro", notent les observateurs italiens avec une pointe de rancoeur. L'Italia reste pourtant 'a casa' et son match face aux Roumaines en clôture de ce tournoi à Taranto aura perdu tout son intérêt.

Face aux Serbes de Jelena Milovanovic, Maja Miljkovic, Ivanka Matic, Jelena Maksimovic ou autre Ana Dabovic, la partie s'annonce difficile d'autant que l'on est en fin de parcours, que la fatigue et là. Mais comme à chaque fois, nul doute que cette "jeune équipe inexpérimentée" ne lâchera rien tout aussi livrée à elle-même qu'elle soit. Il va falloir faire le job, jusqu'au bout. "Contre l'Italie, le tempo et le physique de l'adversaire nous ont fait très mal. Nous perdons le fil du match à ce moment-là", reconnaissait Arvid Diels en conférence de presse après la défaite face à une Italie dont chaque joueuse, ou presque, possède à elle seule autant d'expérience et d'années de terrain que tout l'équipe belge réunie. Ce sera encore le cas face à la Serbie. Alors comment exiger plus de ce groupe que de celui qui a manqué la qualification l'été dernier plongeant le basket féminin belge dans une inextricable situation? Quoiqu'il arrive face aux Serbes de Miodrag Veskovic, les Belges auront fait le maximum de ce qu'il était possible. Elles ont juste encore besoin d'être soutenues et guidées le temps d'un dernier match. Après, il sera temps de faire le bilan de ce voyage en absurdie...