Avec 25 points et 11 rebonds à son actif, Nele Deyaert a confirmé son excellente saison à Burgos, malgré la défaite à Barcelone ce week-end. Burgos peut encore être 8-ème du championnat à condition de venir à bout de Vigo samedi lors de la dernière journée du championnat dans sa phase classique. Nele Deyaert a disputé les 25 rencontres précédentes de son club avec 30, 1 minutes de jeu en moyenne pour 14,4 pts et 4,3 rebonds de moyenne. Nele Deyaert, 1m84, 25 ans, nous dressera aussi le bilan de sa seconde saison à Burgos, après avoir évolué deux saisons à Mondeville (France).
J'ai eu ma chance, j'ai beaucoup appris
Jolie aussi la saison de Anke De Mondt (24 matches, 32,7 mn, 11,1 pts, 4,1 rbds), mais Extrugasa jouera sa saison samedi en ayant malgré tout son sort entre les mains après sa victoire ce week-end à Celta Vigo 44 à 57 (avec 10pts, 4 rebonds pour De Mondt et 8 pts, 5 rbds pour Boonen). Une victoire face à Saragosse serait synonyme de maintien. Une défaite, de rélégation. Car les deux derniers, Canoe et Yaya Maria, qui comptent aussi 32 points se rencontrent. Dana Boonen a disputé les 25 rencontres du championnat avec Extrugasa pour 26,5 mn en moyenne, 7,9 pts et 5,2 rebonds par match. Extrugasa s'est d'ailleurs renforcé pour cette dernière rencontre. L'Américaine Ashley Robinson, une intérieure d'1m93 venant de Phoenix Mercury.
"C'est le dernier match de notre saison, mais il est très important", a expliqué Anke De Mondt à Basketfeminin.com. "Si on gagne, on peut clôturer la saison sur une note positive, car ce ne fut vraiment pas une saison facile, avec beaucoup de changements, tant au niveau du coach, que des joueuses. Et nous n'avons pas eu beaucoup de réussite. Chacun s'attendait évidemment à autre chose. Il nous reste une chance de tout effacer.
Pour sa quatrième saison à l'étranger, Anke De Mondt, 25 ans, 1m80, avait démarré à Villeneuve d'Ascq, deux saisons, avant de rejoindre Dana Boonen à Las Palmas. Les deux Belges ont ensuite rejoint Extrugasa. "Je suis très contente d'avoir pu jouer ici, j'ai reçu ma chance et j'ai beaucoup appris. Nous avons quelques centaines de supporters, ce qui, pour l'Espagne, est très honorable. Nous avons aussi une équipe très jeune, ce qui explique peut-être aussi pourquoi tout ne s'est pas déroulé comme prévu. Peu d'expérience dans l'équipe, mais une super ambiance quoiqu'il ait pu arriver!"
"C'est le dernier match de notre saison, mais il est très important", a expliqué Anke De Mondt à Basketfeminin.com. "Si on gagne, on peut clôturer la saison sur une note positive, car ce ne fut vraiment pas une saison facile, avec beaucoup de changements, tant au niveau du coach, que des joueuses. Et nous n'avons pas eu beaucoup de réussite. Chacun s'attendait évidemment à autre chose. Il nous reste une chance de tout effacer.
Pour sa quatrième saison à l'étranger, Anke De Mondt, 25 ans, 1m80, avait démarré à Villeneuve d'Ascq, deux saisons, avant de rejoindre Dana Boonen à Las Palmas. Les deux Belges ont ensuite rejoint Extrugasa. "Je suis très contente d'avoir pu jouer ici, j'ai reçu ma chance et j'ai beaucoup appris. Nous avons quelques centaines de supporters, ce qui, pour l'Espagne, est très honorable. Nous avons aussi une équipe très jeune, ce qui explique peut-être aussi pourquoi tout ne s'est pas déroulé comme prévu. Peu d'expérience dans l'équipe, mais une super ambiance quoiqu'il ait pu arriver!"
Pas que la balle orange
"La semaine a été intense", confirme Dana Boonen, pour Basketfeminin.com. "Nous nous entraînons deux fois par jour pour nous préparer au maximum pour cette rencontre décisive 'a casa'. C'est d'ailleurs un gros avantage pour nous de pouvoir évoluer à domicile. Nos supporters sont fantastiques. Vilagarcia de Arousa est une petite ville où il n'y a pas grand-chose à faire. Le samedi soir, c'est dès lors souvent la fiesta pour venir voir le basket. Toutes les joueuses ont d'ailleurs lancé un appel spécial cette semaine à la radio locale pour chauffer le public. Il faut qu'il nous aide à décrocher cette victoire indispensable, synonyme d'une nouvelle saison en division I la saison prochaine. En effet, ce n'est pas vraiment une situation dans laquelle ni le club ni les joueuses pensaient se retrouver, mais nous y sommes et nous devons donc tout faire pour nous maintenir. L'ambiance dans l'équipe est bonne et je suis convaincue que nous pouvons le faire, ensemble. Nous avons 2400 secondes pour donner tout ce que nous pouvons. Naturellement, je dois dire aussi que je suis impatiente de rentrer à la maison pour voir ma famille et mes amis. La Belgique reste ma maison. Les valises sont prêtes à moitié."
Dana Boonen, 26 ans, 1m97, évolue depuis 2001 en Espagne (hormis une saison à Clermont-Ferrand en France), portant successivement la vareuse de Valence, Las Palmas, puis Extrugasa. "Cette saison a de nouveau été une belle et unique expérience que personne ne pourra m'enlever. Vous apprenez vraiment à vivre dans un pays, une région quand vous y habiter et quand vous pouvez dialoguer avec les gens. La Galice est une magnifique région où l'on mange bien. Rien à voir avec notre délicieuse cuisine, mais c'est probalement là où l'on mange le mieux en Espagne. Le club est très familial et très correct, je n'ai rien à dire là-dessus. On aurait évidement préféré jouer pour les play-off plutôt que le maintien. Je suis globalement contente de ma saison et j'espère progresser encore. Il y a naturellement encore du travail, mais je ne m'en fais pas, il n'y a pas que la balle orange dans la vie.
Dana Boonen, 26 ans, 1m97, évolue depuis 2001 en Espagne (hormis une saison à Clermont-Ferrand en France), portant successivement la vareuse de Valence, Las Palmas, puis Extrugasa. "Cette saison a de nouveau été une belle et unique expérience que personne ne pourra m'enlever. Vous apprenez vraiment à vivre dans un pays, une région quand vous y habiter et quand vous pouvez dialoguer avec les gens. La Galice est une magnifique région où l'on mange bien. Rien à voir avec notre délicieuse cuisine, mais c'est probalement là où l'on mange le mieux en Espagne. Le club est très familial et très correct, je n'ai rien à dire là-dessus. On aurait évidement préféré jouer pour les play-off plutôt que le maintien. Je suis globalement contente de ma saison et j'espère progresser encore. Il y a naturellement encore du travail, mais je ne m'en fais pas, il n'y a pas que la balle orange dans la vie.
Une expérience de vie unique
Arrivée à la trêve après un début de saison en Italie et à La Spezia, Laurence Van Malderen a disputé 12 rencontres avec Leon, assuré de son maintien en première division pour sa première saison. La Bruxelloise a joué 21 minutes en moyenne, inscrivant 5,4 pts et prenant 4,6 rebonds.
Ce fut une saison très chahutée", souligne l'intérieure bruxelloise pour sa première expérience à l'étranger. "Au bout du compte, je ne regrette rien et je veux prolonger encore à l'étranger. Je me sentais bien en Italie où j'ai vraiment bien travaillé. Physiquement surtout. J'avais pas mal de temps de jeu (ndrl: 30,8 mn, 10,9 pts, 5,4 rbds) et le style italien me plaisait bien. Un basket assez structuré, offensif, bien organisé. Cela c'est compliqué à la trêve lorsque La Spezia ne pouvait plus m'assurer mon salaire jusqu'à la fin de saison. Il a fallu trouver un arrangement. Et je suis venu à Leon."
L'aventue espagnole n'aura pas de suite pour Laurence Van Malderen qui avoue une préférence pour le championnat italien, même si une autre aventure espagnole la comblerait aussi. Leon m'a redonné du boulot et m'a offert une nouvelle chance. Rien que pour cela, je les en remercie. Mais force est de reconnaître que le style me convenait moins. Le jeu, plus 'fou-fou', est beaucoup plus basé sur l'instinct, sans véritables phases de jeu et, comme intérieure, il faut vraiment faire le ménage et déménager dans la raquette. Si en Italie, on me disait que je devais perdre du poids. En Espagne, je n'étais pas assez balaise pour faire le poids face aux pivots adverses. Mais l'essentiel pour le club est atteint. Pour leur première saison en Liga, c'est le maintien.
"Ce que je retiendrai surtout de cette saison, c'est que je me suis surprise. Je me sens plus forte que ce que je ne pouvais imaginer. Cela forge le caractère d'autant que tout ne fut pas rose. Il a fallu s'adapter aux changements, aux circonstances. Mais au bout du compte, ce fut très instructif."
Ce fut une saison très chahutée", souligne l'intérieure bruxelloise pour sa première expérience à l'étranger. "Au bout du compte, je ne regrette rien et je veux prolonger encore à l'étranger. Je me sentais bien en Italie où j'ai vraiment bien travaillé. Physiquement surtout. J'avais pas mal de temps de jeu (ndrl: 30,8 mn, 10,9 pts, 5,4 rbds) et le style italien me plaisait bien. Un basket assez structuré, offensif, bien organisé. Cela c'est compliqué à la trêve lorsque La Spezia ne pouvait plus m'assurer mon salaire jusqu'à la fin de saison. Il a fallu trouver un arrangement. Et je suis venu à Leon."
L'aventue espagnole n'aura pas de suite pour Laurence Van Malderen qui avoue une préférence pour le championnat italien, même si une autre aventure espagnole la comblerait aussi. Leon m'a redonné du boulot et m'a offert une nouvelle chance. Rien que pour cela, je les en remercie. Mais force est de reconnaître que le style me convenait moins. Le jeu, plus 'fou-fou', est beaucoup plus basé sur l'instinct, sans véritables phases de jeu et, comme intérieure, il faut vraiment faire le ménage et déménager dans la raquette. Si en Italie, on me disait que je devais perdre du poids. En Espagne, je n'étais pas assez balaise pour faire le poids face aux pivots adverses. Mais l'essentiel pour le club est atteint. Pour leur première saison en Liga, c'est le maintien.
"Ce que je retiendrai surtout de cette saison, c'est que je me suis surprise. Je me sens plus forte que ce que je ne pouvais imaginer. Cela forge le caractère d'autant que tout ne fut pas rose. Il a fallu s'adapter aux changements, aux circonstances. Mais au bout du compte, ce fut très instructif."