Julie Vanloo (15 pts mercredi) et ses coéquipières sont sorties du match contre la Lituanie avec un double sentiment. Surtout positif d'avoir tenu tête à l'un des ténors du basket européen. "On peut sortir la tête haute du match", a rappelé la meneuse ostendaise. "On est resté avec eux jusqu'à la fin. Je crois que l'on a payé nos efforts en fin de match. La fatigue, le manque de lucidité nous a fait commettre des erreurs qui ont coûté cher. Et la victoire au bout." Même face à la Lituanie, la Belgique y était presque. De peu certes, mais ce qui équivaut à beaucoup au niveau international. Un discours que les Belges veulent ne plus entendre.
Etre constantes en attaque aussi
La victoire doit être au bout de la Macédoine dimanche et de la Grande-Bretagne mercredi prochain. "Oui, on doit gagner pour rester en course. Il faut pour ça jouer au moins comme contre la Lituanie. Mais il faut arrêter aussi avec ces quarts temps où l'on ne marque pas." Contre la Grande-Bretagne en effet, le dernier quart a vu les Belges de Daniel Goethals limitées à deux petits points et face à la Lituanie il a fallu 8 minutes dans le dernier quart avant que la Belgique ne retrouve le chemin du panier. "Cela ne nous aide pas du tout. On pourrait être 5, 6, 7 points devant, cela change tout. On donne tout, on veut se qualifier, on est avec notre adversaire dans le match jusqu'au bout, mais il y a un moment où il faut gagner."
Daniel Goethals l'avait déjà souligné juste après le duel face à la Lituanie. Aussi jeunes soient-elles, les Belges doivent passer un cap et aller accrocher des victoires. "On en marre", reprend Julie Vanloo. "Que l'on dise tout le temps que l'on est jeune, que l'on progresse, que l'on manque d'expérience. Il y a un moment où il faut passer un cap. Il faut gagner. Par rapport à la Lituanie, oui, elles sont plus grandes, oui elles ont plus d'expérience, mais on doit jouer avec nos qualités. Chacune a d'autres qualités, on a la vitesse, le shoot, notre engagement. Notre manque d'expérience est notre plus gros handicap, c'est vrai, mais il faut compenser par autre chose pour le moment."
Daniel Goethals l'avait déjà souligné juste après le duel face à la Lituanie. Aussi jeunes soient-elles, les Belges doivent passer un cap et aller accrocher des victoires. "On en marre", reprend Julie Vanloo. "Que l'on dise tout le temps que l'on est jeune, que l'on progresse, que l'on manque d'expérience. Il y a un moment où il faut passer un cap. Il faut gagner. Par rapport à la Lituanie, oui, elles sont plus grandes, oui elles ont plus d'expérience, mais on doit jouer avec nos qualités. Chacune a d'autres qualités, on a la vitesse, le shoot, notre engagement. Notre manque d'expérience est notre plus gros handicap, c'est vrai, mais il faut compenser par autre chose pour le moment."
Appel aux supporters
Le résultat de l'équipe nationale conditionne bien entendu l'attrait médiatique et celui du public. Julie Vanloo, comme ses coéquipières, a trouvé un peu vide l'Arena de Deurne mercredi, "pourtant on a besoin aussi du public. J'espère qu'il y aura plus de monde dimanche et contre la Grande-Bretagne mercredi prochain. Les supporters sont importants aussi pour nous. Ils faut qu'ils viennent. D'ici là, nous allons analyser la Macédoine, leur jeu, le profil de chaque joueuse et à nous respectons notre plan de match. Nous devons gagner."
